Ce qui était prévu aujourd’hui
Aujourd’hui j’avais prévu, côté Nano :
- d’écrire 1 667 mots (l’objectif quotidien « classique » du NanoWrimo) ;
- de mettre à jour mon challenge sur CoCyclics.
C’était un petit programme, alors que je n’avais presque rien de prévu par ailleurs.
Ce que je n’ai pas réussi
Je n’ai pas pu me mettre au Nano suffisamment tôt. J’ai eu plein d’interruptions / contretemps / chouettes nouvelles aussi qui ont fait que j’ai seulement commencé à 18h… C’était plus que chaud.
Ah et comptant comme de fabuleuses interruptions, il me faut mentionner les mails d’Océane et d’Aurélie, vantant les mérites de Citara pour la première et d’Éclosia pour la seconde, car c’étaient des mails trop adorables pour être ignorés. ♥♥♥ Enfin, une de mes anciennes élèves m’a cherchée sur les réseaux sociaux pour renouer le contact et ça aussi, ça fait très plaisir !
Ce que j’ai fait
- j’ai écrit 1 986 mots, bien plus que je ne l’espérais pour avoir commencé si tard !
- j’ai réfléchi à l’agencement de la maison de Petit-Pierre, si je peux je vous fais un croquis demain (j’en vois qui paniquent, là, ceux qui connaissent mon absence total de talent en dessin…)
- j’ai écrit 2 nouveaux chapitres.
Mes impressions
Deuxième journée de Nano réussie mais à trop attendre avant de m’y mettre, j’ai bien failli renoncer, glurps ! Demain, je commence par ça !
Par contre, hormis un point d’achoppement, tout s’est bien passé côté écriture. L’achoppement c’est le pourquoi de la présence de Grigri dans la chambre de Petit-Pierre : j’avais eu une idée, je l’ai notée quelque part… et n’ai pas encore retrouvé mon papier, glurps. Heureusement, ma séance d’écriture s’est achevée avant que j’arrive à ce moment-là, ouf !
Extrait du jour
Attention, il s’agit d’un « premier jet », c’est-à-dire qu’il est appelé à s’améliorer lors de la phase de correction !
Contexte : on est dans le chapitre 3, Petit-Pierre s’est levé et il n’y a plus Grigri… Du coup, il pense qu’il a halluciné (il sort d’un épisode de forte fièvre) et descend prendre son petit-déjeuner tout en visitant sa nouvelle maison.
La pièce est lumineuse, avec un immense évier qui ressemble à un abreuvoir, des plantes vertes, une douche cabine, des toilettes… et une baignoire antique à la peinture écaillée et aux pieds et robinets rouillés.
Tiens, voilà qui plairait à Grigri, se dit Petit-Pierre, avant de se rappeler que Grigri n’existe que dans son imagination.
En poussant un soupir, il sort de la pièce et emprunte l’escalier.
En bas, dans la salle à manger, c’est un vrai capharnaüm. Il y a des piles de cartons encore non ouverts dans un coin, d’autres à moitié déballés en plein milieu de la pièce, des vases posés en vrac sur la table, une statue avec une jambe en l’air posée en équilibre instable sur un socle, la télévision et ses câbles enroulés indiquant qu’elle n’a pas encore été branchée.
Des bruits d’assiettes et de couverts se font entendre sur sa droite, face à la porte d’entrée, et il se dirige vers la cuisine. Là aussi, il y a des objets encore emballés et Petit-Pierre réalise le travail que c’est pour ses parents de tout mettre en ordre. Sa maladie — et sa mauvaise humeur — n’ont pas dû leur rendre la vie facile. Un peu honteux – et puis aussi parce qu’un câlin c’est toujours agréable, Petit-Pierre s’approche de sa mère, l’enserre de ses bras, et murmure, tout contre son ventre :
— Je suis désolé d’avoir fait la tête depuis que vous m’avez dit qu’on allait déménager.
— Oh, mon chaton !
La maman de Petit-Pierre pose le paquet de céréales sur la table, avant de se mettre à sa hauteur. Elle lui sourit mais ses yeux sont humides :
— Ce n’est pas grave, c’est tout à fait normal, mon chéri. Si on avait pu rester à Paris, on l’aurait fait. Mais ici, on a une maison à nous, dans une région au soleil, avec un bon travail juste à côté : notre vie sera meilleure ici, je te le promets. Par contre, je sais très bien combien c’est difficile de quitter ses repères, moi aussi je suis triste d’avoir quitté mes amies, mon travail… Mais on s’en fera d’autres, j’en suis sûre !
Un peu rasséréné, et puis aussi pour rassurer sa mère, Petit-Pierre hoche vaillamment la tête. Puis il s’assied à table, prêt à dévorer tous les dromadaires de Livron.
— Bon, mon chat, je te laisse manger, j’aimerais avancer dans mes cartons. Je serai dans ma chambre si tu as besoin de moi, ok ?
— Grokay, m’man, fait Petit-Pierre, la bouche pleine de céréales.
Il a envie de rire de s’entendre parler gargouille et s’amuse à faire des phrases pour lui-même une fois seul dans la cuisine. « Bonjour, je suis gravi de faire votre gronnaissance ! » Tout de même, quel dommage que Grigri n’existe pas !
Rendez-vous demain pour la suite, normalement.
Merci de partager avec nous ton avancée et tes péripéties. Sacrée citrouille! 🙂
Oui, mais toujours pas de carrosse en vue, snif…
J’adore l’extrait ! J’aime beaucoup les réflexions de Petit-Pierre, qui réalise que son attitude des derniers jours n’était pas très sympa pour ses parents ; ça lui donne un côté mature très intéressant. Et j’aime aussi comment tu démens aussitôt ce brusque accès de maturité avec le parler gargouille XD A mes yeux, ces sautes de maturité sont très caractéristiques des enfants, et ça rend ton personnage très crédible et attachant.
Merci !! ♥ Il faut dire que je me suis inspirée des réactions de mes enfants quand ils avaient cet âge-là, aussi ! :p
C’est quoi les dromadaires de Livron? 😀
Chouette petit extrait. Il y a des gargouilles par chez toi? J’aime bien les gargouilles :p
Sinon c’est quand même chouette que le début du NaNo tombe pendant les vacances scolaires (et mes vacances à moi aussi accessoirement), ça fait toujours 5 jours de pris 😀
Allez, courage pour ton NaNo et que la force soit avec toi pour écrire ces 50000 mots (c’est quand même assez dur de se baser uniquement sur le quantitatif plutôt que le qualitatif X))
Coucou Lauriane !
En fait, j’habite à Livron-sur-Drôme, et c’est devenu « Livron-sur Dromadaires » pour Petit-Pierre… 😉
Bon courage aussi à toi pour le Nano !
Aaaaah, mais c’est plus clair maintenant XD C’est adorable le coup des dromadaires :3
😉
Ce soir au menu, nous avons un velouté de potiron suivi par une tarte au potiron accompagnée de tagliatelles de potiron. En dessert, nous vous suggérons une glace au potiron. 🙂
Merci pour cet extrait non travaillé. Il est déjà plus que prometteur. J’adore, en toute objectivité !
Question : quel est vraiment le prénom de la gargouille : Grigri ou Groh Groh ?
Lol, sur le potiron, c’est tout à fait ça ! Heureusement, on en a congelé plein ! 😉
Pour la gargouille, elle s’appelle Grigri, mais quand elle parle, elle met des « gr » et du coup, ça fait « groh groh » au lieu de « oh oh »… 😉