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Pendant le mois de novembre, hors actualité particulière, le blog va être entièrement dédié à l’écriture de Petit-Pierre et à ma participation au NanoWrimo 2017, ce challenge d’écriture qui recense plus de 400 000 participants partout dans le monde. J’espère que vous serez nombreux à me soutenir !

 

Ce qui était prévu aujourd’hui

Aujourd’hui j’avais prévu, côté Nano :

  • d’écrire 1 667 mots (l’objectif quotidien “classique” du NanoWrimo) ;
  • de mettre à jour mon challenge sur CoCyclics.

C’était un petit programme, alors que je n’avais presque rien de prévu par ailleurs.

 

Ce que je n’ai pas réussi

Je n’ai pas pu me mettre au Nano suffisamment tôt. J’ai eu plein d’interruptions / contretemps / chouettes nouvelles aussi qui ont fait que j’ai seulement commencé à 18h… C’était plus que chaud.

Nano 2017 - J2

Première interruption — et de taille — mon ordinateur a mis 51 minutes pour faire la mise à jour. J’étais dans un état d’énervement, vous ne pouvez pas savoir… Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

 

Nano 2017 - J2

Interruption sympa – arrivée du courrier et de mes goodies “Nano” car j’ai fait une donation. J’ai adoré le “jeu de l’oie” avec plein d’idées d’auteurs, qui pourra me resservir. ♥

 

Nano 2017 - J2 dédicaces

Autre interruption sympa – mais que j’ai failli ne pas mettre tellement je me hais sur cette photo – les dédicaces faites à Christine, une chouette copine que je n’avais pas vue depuis longtemps. ♥

 

Nano 2017 - J2 - la citrouille

Bon, là, j’avoue, à part prendre la photo quand mon mari a rentré la citrouille de 14 kgs à la maison, j’ai délégué la préparation du repas… 😀

Ah et comptant comme de fabuleuses interruptions, il me faut mentionner les mails d’Océane et d’Aurélie, vantant les mérites de Citara pour la première et d’Éclosia pour la seconde, car c’étaient des mails trop adorables pour être ignorés. ♥♥♥ Enfin, une de mes anciennes élèves m’a cherchée sur les réseaux sociaux pour renouer le contact et ça aussi, ça fait très plaisir !

Ce que j’ai fait

  • j’ai écrit 1 986 mots, bien plus que je ne l’espérais pour avoir commencé si tard !
  • j’ai réfléchi à l’agencement de la maison de Petit-Pierre, si je peux je vous fais un croquis demain (j’en vois qui paniquent, là, ceux qui connaissent mon absence total de talent en dessin…)
  • j’ai écrit 2 nouveaux chapitres.

Nano 2017 - J2

Mes impressions

Deuxième journée de Nano réussie mais à trop attendre avant de m’y mettre, j’ai bien failli renoncer, glurps ! Demain, je commence par ça !

Par contre, hormis un point d’achoppement, tout s’est bien passé côté écriture. L’achoppement c’est le pourquoi de la présence de Grigri dans la chambre de Petit-Pierre : j’avais eu une idée, je l’ai notée quelque part… et n’ai pas encore retrouvé mon papier, glurps. Heureusement, ma séance d’écriture s’est achevée avant que j’arrive à ce moment-là, ouf !

 

 Extrait du jour

Attention, il s’agit d’un “premier jet”, c’est-à-dire qu’il est appelé à s’améliorer lors de la phase de correction !

Contexte : on est dans le chapitre 3, Petit-Pierre s’est levé et il n’y a plus Grigri… Du coup, il pense qu’il a halluciné (il sort d’un épisode de forte fièvre) et descend prendre son petit-déjeuner tout en visitant sa nouvelle maison.

 

La pièce est lumineuse, avec un immense évier qui ressemble à un abreuvoir, des plantes vertes, une douche cabine, des toilettes… et une baignoire antique à la peinture écaillée et aux pieds et robinets rouillés.
Tiens, voilà qui plairait à Grigri, se dit Petit-Pierre, avant de se rappeler que Grigri n’existe que dans son imagination.
En poussant un soupir, il sort de la pièce et emprunte l’escalier.
En bas, dans la salle à manger, c’est un vrai capharnaüm. Il y a des piles de cartons encore non ouverts dans un coin, d’autres à moitié déballés en plein milieu de la pièce, des vases posés en vrac sur la table, une statue avec une jambe en l’air posée en équilibre instable sur un socle, la télévision et ses câbles enroulés indiquant qu’elle n’a pas encore été branchée.
Des bruits d’assiettes et de couverts se font entendre sur sa droite, face à la porte d’entrée, et il se dirige vers la cuisine. Là aussi, il y a des objets encore emballés et Petit-Pierre réalise le travail que c’est pour ses parents de tout mettre en ordre. Sa maladie — et sa mauvaise humeur — n’ont pas dû leur rendre la vie facile. Un peu honteux – et puis aussi parce qu’un câlin c’est toujours agréable, Petit-Pierre s’approche de sa mère, l’enserre de ses bras, et murmure, tout contre son ventre :
— Je suis désolé d’avoir fait la tête depuis que vous m’avez dit qu’on allait déménager.
— Oh, mon chaton !
La maman de Petit-Pierre pose le paquet de céréales sur la table, avant de se mettre à sa hauteur. Elle lui sourit mais ses yeux sont humides :
— Ce n’est pas grave, c’est tout à fait normal, mon chéri. Si on avait pu rester à Paris, on l’aurait fait. Mais ici, on a une maison à nous, dans une région au soleil, avec un bon travail juste à côté : notre vie sera meilleure ici, je te le promets. Par contre, je sais très bien combien c’est difficile de quitter ses repères, moi aussi je suis triste d’avoir quitté mes amies, mon travail… Mais on s’en fera d’autres, j’en suis sûre !
Un peu rasséréné, et puis aussi pour rassurer sa mère, Petit-Pierre hoche vaillamment la tête. Puis il s’assied à table, prêt à dévorer tous les dromadaires de Livron.
— Bon, mon chat, je te laisse manger, j’aimerais avancer dans mes cartons. Je serai dans ma chambre si tu as besoin de moi, ok ?
— Grokay, m’man, fait Petit-Pierre, la bouche pleine de céréales.
Il a envie de rire de s’entendre parler gargouille et s’amuse à faire des phrases pour lui-même une fois seul dans la cuisine. “Bonjour, je suis gravi de faire votre gronnaissance !” Tout de même, quel dommage que Grigri n’existe pas !

Rendez-vous demain pour la suite, normalement.

 

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