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Bon, si ce titre résume tout à fait ce que j’ai ressenti, il n’est pas entièrement exact non plus. Car si le salon en lui-même se tenait uniquement le dimanche, j’ai aussi vécu de très beaux moments dès le samedi.

Je vous embarque donc pour le récit de tout ce week-end à Mazamet. C’est où, ça ? vous demandez-vous peut-être. Dans le Tarn, mes amis, là où j’ai vécu pendant six ans, de mon année de 5ème à la Terminale. Et où mes parents vivent toujours.

C’est bon, vous êtes prêts ? On est parti !!!

 

Samedi 21 mai

Après un trajet assez difficile de plus de cinq heures suite à des bouchons, me voici enfin arrivée chez mes parents. Je décharge une partie de mes bagages et après un petit rafraîchissement, j’embarque ma maman au Salon du livre de Mazamet pour y installer mon stand et lui faire un peu vivre cette ambiance particulière de pré-salon.

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Je suis ravie de découvrir l’immense salle et la non moins grande table qu’on m’a dévolue. J’avais déjà été très agréablement impressionnée par l’organisation efficace en amont du salon, et cette impression se confirme sur place : allées numérotées avec, pour chacune, le nom de l’auteur, bouteille d’eau sur les tables, enveloppes récapitulatives avec tickets pour un petit-déjeuner et tickets de tombola pour les acheteurs de nos livres. En effet chaque livre acheté sur le salon donne droit à un ticket de tombola : en jeu, des lots de livres et surtout un séjour de 7 nuits à Collioure. Je trouve ça super, comme idée !

Je tiens d’ailleurs à saluer tout particulièrement Michel Sabarthes pour cette organisation sans faille, ainsi que sa gentillesse et disponibilité chaque fois que j’ai eu besoin de lui.

Alors que je monte mon stand, nous rejoint Chantal, une amie de mes parents dans la vraie vie (et une copine à moi sur Facebook… 😉 )  Elle s’amusera à prendre en photo le montage de mon stand. Merci, Chantal, pour le mini-reportage !

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Pour l’instant il n’y a pas encore grand monde : 125 auteurs sont attendus tout de même…

Puis, en soirée, direction l’Authentique, un restaurant où se tient le « repas littéraire ». Là encore, une chouette initiative : les auteurs qui le souhaitent se retrouvent ainsi avant les « festivités » et partagent un moment convivial. Je stresse un peu car je ne connais absolument personne, contrairement aux autres salons. C’est tout de même un comble pour un salon où j’ai grandi…

Heureusement, autour d’un excellent apéritif (je peux personnellement témoigner de la qualité du punch), les langues se délient facilement.

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Je rencontre en particulier deux personnes très sympathiques : Nicolas Bouvier tout d’abord. Il est probablement l’un des auteurs les plus jeunes du salon et m’a bien fait rire car l’essentiel de notre conversation a tourné autour de son homonyme et de l’œuvre de ce dernier. Je n’ai su que Nicolas écrivait particulièrement sur le sujet du harcèlement scolaire qu’après le salon. D’ailleurs, Nicolas, je pense que la nouvelle que j’ai écrite pour le Salon du livre de Poitiers devrait particulièrement t’intéresser. Elle s’appelle « Dans tes rêves ! » 😉

Au passage, les gens, j’en profite pour vous dire que vous pouvez précommander ce recueil de nouvelles, où 10 des auteurs présents à Poitiers ont écrit sur le thème du rêve et qui a été entièrement illustré par Guillaume Czakow. Il s’agit d’une contribution bénévole puisque la moitié des bénéfices ira à l’association “Make a wish France” et que de nombreux recueils seront offerts aux enfants de l’hôpital de Poitiers. Cliquez ici pour commander votre exemplaire au prix de 15€. Merci d’avance de votre soutien !

 

Ensuite je discute longuement avec Christiane Laborde, qui écrit pour la jeunesse. Nous nous trouvons beaucoup de points communs, le principal étant notre satisfaction vis-à-vis de notre statut d’auteur autoédité. Même si certains points pêchent encore (l’Agessa, les démarches avec le fisc), nous sommes toutes les deux ravies de l’aventure et bien décidées à la continuer…

 

C’est alors qu’arrive le parrain du salon, M. Jean-Luc Petitrenaud. J’apprécie beaucoup sa simplicité et immortalise l’instant.

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Puis c’est l’heure du repas. Pour celui-ci, je suis assise à côté de Gérard Baylet et de sa femme, Marie-Claude, et face à Jean George, un auteur belge et Jacques Coustals.

Je les trouve tous extrêmement sympathiques et nous passons une très bonne soirée, rythmée par la salade de gésiers et foie gras (on est dans le Sud-Ouest), le feuilleté de bar et son risotto au safran, et l’assiette de mignardises (miam !)  Nous discutons livres, inspiration, salons et échangeons des anecdotes.

Au final, il est 23h quand je quitte le restaurant. Je m’attends à très mal dormir, comme souvent les veilles de salon, d’autant que j’appréhende énormément la journée du lendemain. J’ai peur de ne voir personne, que les lecteurs ne soient pas au rendez-vous… Mais il faut croire que la légèreté du repas et surtout la qualité de la compagnie tiennent lieu d’antidépresseurs car je dors comme un bébé.

 

Dimanche 22 mai

8h30 : j’arrive au palais des congrès de Mazamet. Le salon est censé débuter à 9h. Je me dis qu’à cette heure-là un dimanche, il n’y aura pas beaucoup de monde mais je me trompe car dès 9h des gens déambulent dans les allées.

Très vite, je reconnais un visage familier dans la mienne : une dame dont j’essaie longuement de retrouver le nom. Et puis j’y suis ! Je faisais du patinage à cette époque (à roulettes, on habitait trop loin de la patinoire) et sa fille également. On habitait le même lotissement et nos parents se relayaient pour nous emmener au club. Alors, lorsque la dame repasse un peu plus tard, je m’enhardis et lui demande si elle ne serait pas la maman de Sandrine C… Bon, je me trompe sur le nom de famille, mais j’ai juste sur le reste et on échange des nouvelles : elle n’en revient pas de me voir là et repart avec deux marques-pages en souvenir.

10h : je discute de la Grèce avec l’un des passants, Jean. Il a souri en voyant le titre de mon livre et nous avons évoqué le pays. Il m’a raconté s’être fait volontairement « enfermer » avec quelques copains sur l’Acropole à la nuit tombée, lors d’un voyage scolaire en 1975. Nous échangeons nos souvenirs avant qu’il ne reprenne sa prospection en me disant qu’il reviendra probablement me voir plus tard.

10h15 : un monsieur me salue. Aïe, je ne le reconnais pas, justement ce que je craignais !! Heureusement, il s’agit en fait d’un nouvel abonné à ma newsletter, normal que son visage ne me dise rien. Ouf, je n’ai pas fait d’impair… Et je suis ravie de trouver l’un de mes abonnés ici ! ♥

Si d’aventure vous n’êtes pas encore inscrit, je vous rappelle que je publie une fois par mois des infos exclusives sur ma vie d’auteur via la newsletter “Nota Bene” ou des conseils sur l’autoédition via la newsletter “À vous de jouer !“… Choisissez la vôtre ! 🙂

 

10h30 : ma première dédicace va à… ma marraine, pour “Kassandra”. Ralala, j’ai beau lui dire que je sais que ce que j’écris n’est pas son style, elle tient à ce que je le lui dédicace. Il faut dire que dès mon enfance, elle m’appelait son « petit écrivain », donc on peut dire qu’elle a cru en moi depuis le début. Je partage avec elle le goût des dictées (nous faisions chaque année celle de Bernard Pivot) et elle continue encore aujourd’hui puisque l’après-midi même, elle terminait 2ème  d’une dictée organisée dans la région. 🙂

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Avec mes deux taties, dont ma marraine à droite

10h45 : un jeune couple s’arrête à mon stand. Ils ont l’air intéressés par mes histoires. Maintenant qu’ils ont fini leurs études, ils se demandent où ils vont aller ensuite. Je leur souhaite un bel avenir à tous les deux.

11h : je bavarde avec mon voisin « de dos », Max Armengaud. Très grand et d’un calme olympien, il est quelqu’un dont j’ai énormément apprécié la compagnie tout au long de la journée (journée où il jouera à plusieurs reprises le rôle de photographe, le pauvre). En effet, il est le co-auteur d’un très beau livre sur la région : c’est lui qui a pris les magnifiques photos qui illustrent celui-ci.

Après avoir bien discuté ensemble, on s’achète mutuellement nos ouvrages. J’offrirai le sien à mes parents pour leurs fêtes respectives (au passage, “Kassandra” et “Eclosia” font de superbes cadeaux de fête des mères… Vous pouvez encore être livré dans les temps si vous les commandez avant demain midi) et je lui dédicace « Autoédition : à vous de jouer ! » pour son fils, Louis.

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Mes parents avec Max Armengaud

Je souhaite au passage mentionner mon autre voisine, Florence Marco, qui a été absolument charmante pendant toute cette journée : drôle, gentille, une voisine comme on en voudrait toujours !!! ♥

 

11h15 : je dédicace un « Kassandra » à Marie, une dame qui aime beaucoup la Grèce.

 

11h30 : alors que mes parents viennent d’arriver et m’ont apporté un sandwich, la remise des prix commence. En effet, à Mazamet, chaque année une dizaine de prix est délivrée. Prix du roman, de l’illustration, etc… Et le plus prestigieux peut-être, celui de la Ville.

Bon, avec 125 auteurs présents et 65 romans présentés, je ne me fais aucune illusion.

Mais j’entends alors mon nom parmi les nominés pour un prix… Éberluée, je m’avance vers l’estrade où l’on a enjoint les nominés de se présenter. Et à ce moment-là, se passe un truc de dingue. C’est mon nom que j’entends. C’est moi qui obtiens le tout premier prix, celui de la Ville de Mazamet. J’écarquille grand les yeux, j’ai le cœur qui bat vite, vite… Une dame aux oreilles de lapin (je n’ai même pas le temps de trouver ça bizarre) me prend par le bras et me pousse vers l’escalier qui mène à la scène. Je me mets à sourire et je le garderai, ce sourire ravi, pendant des heures ensuite (je l’ai encore, d’ailleurs). Curieusement, alors qu’on me tend un micro, les mots me viennent tout naturellement. Pourtant, d’habitude je suis meilleure à l’écrit qu’à l’oral. Mais là, ma première pensée va à mes parents : je suis si heureuse de les voir dans la salle et qu’ils puissent partager ce beau moment avec moi. Puis je pense à mes élèves et évoque le prix qu’ils viennent d’obtenir*, je parle de ma surprise et de ma fierté, de ma scolarité dans cette ville, puis je rends le micro et je reste à admirer béatement la petite merveille qu’on m’a remise…

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* Ah oui, c’est vrai, si vous ne me suivez pas sur Facebook, vous ignorez cette info ! Je suis fière de vous annoncer que ma classe de 1ère L, qui a travaillé plusieurs mois sur l’écriture d’une « chronique arthurienne » en anglais, dans le cadre d’un concours d’écriture créative, a remporté le premier prix de l’Académie. Oui, M’sieurs-Dames !

Après que les autres gagnants soient montés sur la scène et que l’on ait fait la photo de groupe, je redescends de l’estrade. Mais je suis toujours sur mon petit nuage. Outre mes parents, bien sûr, se pressent Gérard et Marie-Claude, mais aussi Nicolas, tous rencontrés la veille au restaurant et qui me félicitent chaleureusement. Les autres auteurs aussi sont charmants avec moi. Je crois que j’ai surpris tout le monde, en fait… 😀

En chemin vers mon stand, je croise Marie, qui brandit fièrement le sac avec son exemplaire de Kassandra dedans : « je suis encore plus contente de mon achat, maintenant ! », me lance-t-elle en souriant.

 

12h : après un apéritif pour me remettre du choc, je rejoins mon stand où je m’amuse à faire des photos avec mon nouveau jouet. Le hic, c’est qu’il est transparent donc pas évident à photographier. Le truc très drôle, c’est que le socle du trophée est rond… et que ce rond correspond parfaitement à celui qui figure sur la couverture de Kassandra !!! On dirait qu’ils étaient prédestinés l’un à l’autre… 😉

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THE trophée…

 

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Avec mes parents

 

Ensuite, je vous avoue qu’il m’a été difficile de penser à noter les horaires et à prendre des photos avec mes lecteurs, tellement tout s’est enchaîné.

J’ai donc dédicacé un “Kassandra” à Mathilde, la fille de Vincent Garel, très sympathique conseiller régional. Je remercie cette jeune fille, par ailleurs, pour son assistance au photographe lors de la remise des récompenses. 😉

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Avec Mathilde et Vincent Garel

 

Puis j’ai dédicacé 2 « Autoédition : à vous de jouer » : un à Roland et un à Annie Belle Bérange, qui m’a fait lire l’un de ses poèmes. Je leur souhaite de belles publications à tous les deux.

Ensuite, j’ai fait une belle rencontre, celle d’Aurélia. Maman de 3 enfants, elle m’a surprise en me disant, lorsqu’elle a vu mon nom sur ma table « ah oui, vous êtes sur ma liste ! ». En fait, elle avait préparé sa visite en s’informant sur les auteurs présents et en allant voir les résumés de leurs livres et elle avait prévu de s’arrêter à mon stand. Je lui ai dédicacé « Eclosia »… et ai reçu, aujourd’hui même alors que je tapais ce compte-rendu, un adorable mail ainsi qu’un commentaire Amazon 5 ***** pour mon livre… Merci, Aurélia, ravie qu’il vous ait plu !!! Du coup, je l’ai rajouté à la page des « Retours sur Eclosia ».

Ensuite, j’ai retrouvé une ancienne copine à moi, elle aussi liée au patinage. Cela faisait deux ans, je crois, qu’on s’était retrouvées sur FB, et là, au Salon du livre de Mazamet, on a réalisé que cela faisait 27 ans qu’on ne s’était pas vues !! Boudiou (oui, un week-end dans le Tarn et je reprends accent et expressions), ça ne nous rajeunit pas ! On a pris des photos, échangé des nouvelles sur ceux qui figuraient dans l’album photo que j’avais apporté, et on a surtout bien rigolé. Merci, Claudie, pour ce très agréable moment passé ensemble. Et tes petits sont adorables. ♥

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Avec Claudie

En outre, je lui ai dédicacé mes deux romans, j’espère qu’elle les appréciera !!!

Pendant ce temps, Jean, le monsieur rencontré ce matin (celui qui avait fait une nuit blanche sur l’Acropole, le veinard), est revenu prendre son exemplaire de « Kassandra ». « Il me faisait envie ce matin, mais là encore plus ! », a-t-il en admirant le trophée.

La présidente du comité de lecture, Marie-Chantal Guilmin, elle-même écrivaine, est venue à son tour me féliciter pour mon prix et me dire à quel point le jury avait apprécié le voyage que je leur avais proposé. Cela m’a beaucoup touchée, merci pour tous ces compliments, Marie-Chantal !

 

J’ai encore dédicacé deux « Kassandra » dans l’après-midi : un à Gisèle, l’une des bénévoles qui nous a chouchoutés tout au long de la journée (et qui avait entendu beaucoup de bien de “Kassandra” via ses copines du comité de lecture), et un à Anne-Marie, qui était passée un peu plus tôt et qui a tenu à repartir avec son exemplaire sous le bras.

J’ai aussi dédicacé un « Éclosia » à Karine, mais j’avoue ne pas avoir noté d’infos à son sujet sur mon petit carnet et son visage m’échappe. Je le regrette, mais je pense que je n’avais plus toute ma tête après cette folle journée.

Après une nuit difficile (curieusement, j’ai rêvé toute la nuit qu’on m’appelait pour me remettre une récompense et à chaque fois quelque chose se produisait pour m’empêcher d’aller chercher celle-ci… 😀 ), j’ai quitté mes parents et repris la route. En chemin, j’ai fait un arrêt pour retrouver une grande, grande copine à moi, Corinne, elle aussi perdue de vue depuis une vingtaine d’année. Nous avons papoté pendant un bon moment et je lui ai dédicacé “Éclosia” avant qu’elle ne soit contrainte à aller à son travail, mais nous nous reverrons, c’est sûr !

Peut-être lors du salon 2017 ?

 

Voilà, encore un merveilleux salon, avec une aventure inédite pour moi : la remise d’un prix littéraire. Je peux vous dire que je ne suis pas prête de l’oublier, ce salon de Mazamet.

14 dédicaces en tout (pour une seule journée et avec plein de moments où j’étais hors de mon stand).

 

Prochaine aventure, maintenant ? Le Salon du livre de Poitiers, où je retourne avec énormément de plaisir, tellement la session 2015 avait été géniale. Par contre, j’y vais en train, donc avec des stocks de livres limités. J’espère qu’il m’arrivera la même chose que l’année dernière, où j’avais tout vendu ! Donc si vous avez prévu de venir à Poitiers, pensez à réserver votre exemplaire !

Je vous embrasse tous très fort, merci d’avoir partagé, notamment sur les réseaux sociaux, l’émotion que j’ai ressentie à l’annonce de mon premier prix littéraire. ♥