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Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont réclamé la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite de Citara…

La sensation que j’éprouve dans ces moments-là est double : un grand bonheur de voir que je ne suis pas la seule à aimer le monde que j’ai créé… et la pression à l’idée des délais à respecter… 😉

Et puis jusqu’à ce week-end, j’étais en mode “Petit-Pierre”, à finaliser les portraits de ses amis (pas fini de ce côté-là, d’ailleurs) et à relire mon premier jet (pas fini non plus, grrr, la vie s’ingénie en ce moment à me faire perdre mon temps).

Mais depuis hier, ça y est, je me suis replongée dans Citara car c’était l’ouverture des challenges sur CoCyclics, ce forum où se retrouvent les auteurs de littérature de l’imaginaire. J’ai raté l’effervescence de l’ouverture à minuit (petit pincement au cœur en me remémorant celle de l’année dernière, où j’étais encore modératrice de cette section du forum) car j’étais épuisée, au point que j’en avais même oublié l’évènement. Bref, il a fallu attendre hier après-midi pour que la réflexion de ma copine Aemarielle sur Facebook me rappelle la chose.

 

Du coup, me voici inscrite là-bas avec mon tome 2. Si vous êtes une “grenouille”, n’hésitez pas à le suivre !

 

La présentation de Citara sur le forum

Comme il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas accéder au forum puisqu’il faut s’y inscrire et que nombreux sont ceux qui n’écrivent pas parmi vous, voici la présentation que je viens d’y laisser.
Il y a quelques spoilers, je les remets ici : à ne surtout pas lire si vous n’avez pas lu le tome 1 !

Auteur : Citarienne (Nathalie Bagadey)
Titre du roman : Virginie dans les flammes
Titre de la série et numéro du tome : Tome 2 de la série “Une autre vie à Citara”
Genre et/ou sous-genre : on est dans de l’epic fantasy, mon genre préféré…
Public visé : jeunes adultes (l’héroïne a 16 ans dans le tome 1)
Nombre de signes/mots prévus : le premier tome faisait 130 000 mots, je vise approximativement la même chose avec le tome 2, en tout cas plus de 100 000.

  • À lire si vous aimez :
    • les écureuils (Schnippy est le perso préféré des lecteurs du tome 1)
    • les dragons (on découvre beaucoup plus Lok dans le tome 2)
    • lorsque l’auteur se retrouve dans sa propre histoire…

 

  • Vous n’y trouverez pas :
    • de barbe à papa
    • d’histoire d’amour simple (hellooooooo triangle amoureux non prévu par Virginie !!)
    • tout à fait la même héroïne que dans le tome 1…

 

Résumé :
Bon, d’un côté je ne veux pas spoiler le tome 1 pour ceux qui l’auraient dans leur PAL (ou qui l’achèteraient, vu qu’il n’est qu’à 4,99 € en numérique sur Amazon hum hum hum), d’un autre côté, le ressort essentiel du tome 2 découle directement de la fin du tome 1 alors je suis bien obligée de dire quelques trucs…
Bref, ne lisez pas les spoilers si vous voulez avoir la surprise… 😉

Virginie s’est réveillée d’un long coma, dans notre monde.

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Elle doute même que ce qu’elle a vécu dans le tome 1 soit vrai, mais dans le doute écrit tout de même le tome 2. Après tout, elle a un Olivier à sauver, ça motive… ♥

Elle ne rêve que d’une chose : retourner à Citara… si possible en évitant les traumatismes crâniens assortis d’un coma. Du coup, maligne comme elle est, elle crée un passage entre son monde et celui de Citara, pour pouvoir assister tranquillement aux évènements à venir.

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Le hic, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’en passant elle-même (et non son esprit) dans le monde de Citara, elle intègre cet univers non pas dans le corps de Sylvine mais bien dans le sien. Et elle va être condamnée à être témoin de l’amour éclatant entre Sylvine et Olivier, un amour qu’elle a elle-même écrit encore plus ardent que dans le tome 1… (pas de chance, hein… 😀 )
Donc, non seulement elle se retrouve à souffrir mille morts en voyant l’homme qu’elle aime l’ignorer superbement (du moins au début… Ahem) mais elle devient la cible préférée de Rohé (celui qui veut contrôler Citara) qui a réalisé le danger qu’elle représentait pour lui et souhaite l’éliminer à tout prix.

Ajoutez à cela un traître et le fait que tout le monde semble oublier Virginie quelques minutes après l’avoir rencontrée et vous comprendrez que son séjour à Citara ne va pas être de tout repos.
Alors… ça vous plaît ? 😀

Informations diverses :
Outils / méthodes utilisés : Scrivener, mes anciens cahiers, mon blog, mon Bujo et le challenge pour la dose hebdomadaire de chocolats et de bisous.
Liens vers sites ou blogs : https://nathaliebagadey.fr/index.php/category/citara/
Objectif : publication du tome 2 pour les Aventuriales ♥ (fin septembre 2018), soit fin du premier jet pour le 22 avril… Bon, y a déjà 69 000 mots écrits, hein… 😉
Voilà, comme ça, même si vous n’êtes pas sur CoCyclics, vous en savez déjà plus sur ce tome 2 ! J’espère qu’il vous plaira autant que le 1, voire plus ! 😉

Citara 2 sur Cocyclics

La présentation (avec ses smileys grenouilles trop choupis) de mon challenge sur CoCyclics. Notez les multiples onglets ouverts pour papoter en même temps avec les autres challengers… 😉

 

L’échéancier prévisionnel

  • finir l’écriture du premier jet pour le 22 avril (soit le dernier jour des vacances d’avril) ;
  • travailler sur les retours des bêta-lecteurs en mai et juin ;
  • faire les corrections ultimes en juillet ;
  • formater et préparer le livre en août pour sa sortie fin septembre.

 

L’extrait du jour

Je n’allais pas vous laisser partir sans un petit extrait…

Voici donc les toutes premières lignes (pour l’instant) du tome 2.
Le premier chapitre s’intitule “Pressée”.
En effet, contrairement au tome 1 où les titres de chapitre étaient des verbes (correspondant à la nature “active” de Sylvine), j’ai choisi des adjectifs pour Virginie, plus contemplative.

 

Les projecteurs l’aveuglent dès le premier pas sur le plateau.
Elle a du mal à ne pas être éblouie et à repérer où elle doit se placer. De là où elle est assise, elle n’a aucune vision du public venu assister à l’émission. Sont-ils bienveillants à son égard, indifférents ou moqueurs ? Elle n’en a aucune idée. Nerveuse, elle presse ses paumes l’une contre l’autre. Cela n’a pas d’importance, se rappelle-t-elle, c’est juste un “passage obligé”, une promesse que tu as faite. Il faut en passer par là si tu veux pouvoir retourner là-bas en paix… Un bref instant, elle laisse son esprit se ressourcer en visualisant de douces collines baignant dans une luminosité mauve. Citara… Elle s’imprègne autant qu’elle peut de la sérénité de l’univers magique pour affronter le sien.

— Fin de la publicité dans une minute !
Les bruits et les mouvements sur le plateau télévisé semblent encore s’accélérer. Quelqu’un s’avance dans le champ de lumière et vient prendre place face à elle. Un visage très pâle, aux sourcils dramatiquement relevés, à la frange faussement rebelle, des yeux bleus inquisiteurs et une poignée de mains qui se veut dynamique mais qui lui paraît seulement impersonnelle et factice : le présentateur de l’émission est arrivé.
Elle regarde peu la télévision habituellement, et ce type de shows encore moins.
Elle a toujours l’impression que le but est plus de faire du “buzz” que de véritablement en savoir plus sur un sujet. Mais l’animateur, Florent-quelque-chose, est très apprécié des jeunes et il est l’une des étoiles montantes du show-business. Aussi son émission, “Dites-nous tout. Vraiment tout” a-t-elle été placée sur la liste de ces interventions qu’elle n’a pas pu refuser. Elle pousse un soupir résigné. Maintenant qu’elle est là, il est trop tard pour avoir des regrets. Elle doit pouvoir arriver à gérer ces quinze minutes d’antenne, même si elle n’aime pas le sourire carnassier de son interlocuteur. Avec sa beauté trop parfaite et glacée, il lui fait penser aux Vicres… Elle espère seulement qu’il ne dispose pas de la même arme destructrice que les statues de bronze qui sèment la terreur à Citara.

— On est live dans 10 secondes, je ne veux plus rien entendre sur le plateau ! crie le régisseur.

Tandis que le décompte s’affiche, la jeune femme qui a pris place sur le fauteuil essaie de prendre l’air serein. Mais elle sent bien que quelque chose va se produire, il y a un je-ne-sais-quoi dans l’air qui ne lui inspire pas confiance… Et soudain un rire nerveux menace de la submerger : le régisseur n’a pas lésiné sur les effets et vient d’envoyer de fausses volutes dans le studio, afin de créer une ambiance mystérieuse autour de l’intervieweur et de son invitée. Sauf que pour quelqu’un qui a connu les Brumes citariennes, son nuage de fumée fait un peu miteux, se dit irrévérencieusement la jeune femme.

En tout cas, c’est avec un gros plan sur ses yeux bruns pétillants d’humour que l’émission débute.