Il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a demandé « Mais comment tu arrives à jongler entre tout ? »

Eh bien en fait, la réponse était dans la question : je jongle.

 

Sur le fil

Cela veut dire que je tiens de jolies petites balles colorées dans mes mains et que je garde un œil sur celles qui sont en l’air en espérant qu’elles ne se casseront pas la figure. Puis le je les récupère, tout en en lançant d’autres…

En ce moment, non seulement je jongle… mais j’ai l’impression de le faire sur un énorme ballon… lui-même placé sur un fil tendu dans le vide.

Et là, ben, j’ai dû lâcher quelques balles pour ne pas complètement me casser l’équilibre :

  • j’ai admis que je ne pourrais pas rendre les nouvelles de mes élèves dans les délais prévus, ce qui va retarder la parution de leur recueil ;
  • j’ai annulé mon voyage en tant qu’accompagnatrice à Saint-Pétersbourg ;
  • je n’ai pas rédigé mon article bihebdomadaire le week-end dernier ;
  • je n’ai pas pu terminer le premier jet du tome 2 de Citara au mois d’avril ;
  • j’aurai moins d’exemplaires de « Kassandra et la Grèce des légendes » sur mon stand au HeroFestival que prévu car je refuse de payer au transporteur des frais de douane trois fois plus élevés que ceux que je paie d’ordinaire à son concurrent… et que le temps que les nouveaux exemplaires me parviennent, ce sera trop tard.

Habituellement, en jonglant entre mes différentes « casquettes » (prof, maman, autrice, femme, membre de diverses associations, accompagnatrice Arts et Vie), j’arrive à maintenir un équilibre plutôt stable. Le tout étant de privilégier l’une de ces fonctions à tour de rôle et pas uniquement une au détriment des autres.

Là, force est de le reconnaître, avec toutes les balles que la vie m’a mises entre les mains ces derniers temps, que le but n’est plus de réussir à les maintenir toutes en l’air mais à ne pas chuter du fil où je suis actuellement perchée…

 

Et cela m’amène à vous parler d’un très beau projet, lancé par des auteurs dont certains sont devenus, depuis le lancement de l’aventure de l’Indé Panda, de véritables amis.

Ils viennent de publier des nouvelles sous le nom collectif de Pulp Ink : Nicolas Chevolleau,‎ Florian Collonge,‎ Bouffanges,‎ Fémi Peters,‎ Jeanne Sélène,‎ Jean-Christophe Heckers,‎ Selma Bodwinger,‎ Iléana Métivier sont au sommaire de ce recueil, qui a pour titre… « Sur le fil »… 😉

Mes chers lecteurs, je vais vous demander de faire une chose : de cliquer sur ce lien ou sur l’image ci-dessous et d’ « acheter » au moins la version numérique : celle-ci est GRATUITE mais cela les fera monter dans le classement et donc les rendra plus visibles. Quant au fait de proposer un livre papier à 3,48 €, il démontre bien leur générosité et leur désintéressement. ♥

Bref, vive Pulp-ink ! Quant à moi, hop, je passe à la balle suivante… 😉