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Blocage

Vous l’aurez peut-être compris en voyant le compteur sur la droite rester figé ou en n’ayant pas des nouvelles de mon Nano sur les réseaux sociaux, mais je suis dans une mauvaise passe, côté écriture.

Rien de grave, je vous rassure, c’est juste un blocage.

Alors que j’ai réussi l’exploit de me libérer du temps pour écrire, rien à faire, je n’arrive pas à m’y mettre, et ça, c’est assez rare chez moi.

Mais je ne suis pas la seule. Et d’avoir lu le message tristounet d’une copine sur Facebook, qui ressentait un peu la même chose, m’a donné l’idée de cet article (merci, Bérangère, et gros bisous à toi ! ♥)

Alors, que faire en cas de blocage?

 

1. Identifier le(s) problème(s)

Il y a forcément une ou des raisons qui font que vous ne pouvez pas écrire. Les identifier, les lister ne peut que vous aider à y voir plus clair, voire à résoudre les problèmes.

Prenez une feuille et, pendant 10 mn, notez tout ce qui vous tracasse. Tout. Cela peut aller d’un problème avec votre histoire à tout autre chose, comme des ennuis financiers ou de santé. Ou même une contrariété toute bête mais qui vous trotte par la tête.

Blocage

Ma petite liste des choses qui ne vont pas en ce moment… 😉

Mine de rien, de lister tout ceci va vous libérer l’esprit et peut-être même va suffire à lever votre blocage.

Non ? Alors on passe à l’étape suivante.

 

2. Essayer de solutionner le(s) problème(s)

Si vous avez mis le doigt sur des ennuis auxquels vous pouvez facilement remédier (bon, ok, c’est rarement le cas, car si c’était petit, ça ne vous bloquerait pas tant que ça, n’est-ce pas ?… 😉 ), c’est le moment de le faire : évacuez cette source de stress !

S’il s’agit d’un problème d’écriture, cela peut-être le synopsis qui est à revoir. Ou un perso que vous ne “sentez” pas assez bien. Ou des recherches qu’il vous faut faire sur un point utile à votre récit.

Moi, effectivement, comme j’ai ajouté de nouveaux personnages, je m’y perdais un peu entre qui faisait quoi, qui ressemblait à quoi, et je voulais leur donner un “ton”. J’ai donc commencé à travailler sur les personnages. Cela m’a aidé, mais il va falloir que je fasse une “interview” de ces derniers pour y voir encore plus clair et bien m’approprier leur style… Je vais lancer cela sur le forum, mais je mettrai le résultat ici, promis !

J’ai également cherché plus d’informations sur les gargouilles : cela m’a donné plein de pistes à explorer, il me tarde de mettre tout ça en pratique !

Mais malgré ces avancées, rien à faire, je ne suis pas arrivée à continuer l’écriture en cours. Alors j’ai tenté la troisième étape.

 

3. Essayer de passer en force

Parfois, il s’agit juste de procrastination, de flemme… Il suffit de se forcer un peu pour avancer. Nul doute qu’on est mieux à surfer sur Facebook ou à jouer sur son téléphone.

Mais l’idée, c’est de ne pas trop s’écouter. On se donne un temps où on s’interdit de faire autre chose (pas grave si on reste juste à contempler son écran), on se déconnecte des réseaux et on met le téléphone en silencieux, bref, on se met face à son texte. Et parfois, ça suffit.

J’ai essayé ça ce matin. J’ai allumé l’ordi, commencé à taper, identifié le fait qu’il me manquait des recherches sur les gargouilles et une liste de mes personnages, compilé celles-ci.

Et puis rien.

Dans ma tête, il n’y avait pas de place pour Petit-Pierre, juste pour mes soucis personnels.

Je suis donc passée à l’étape suivante…

 

4. Mettre l’écriture de côté et se faire du bien

Dans ces cas-là, inutile de s’entêter. Écrire un livre (et à plus forte raison, dans mon cas, un livre drôle et léger pour les enfants) ne doit pas devenir une séance de torture. En ce moment je suis “out”, c’est irritant, mais c’est comme ça. Je sais que je suis suffisamment productive “en temps normal” pour y remédier lorsque ça ira mieux.

S’entêter ne donnerait que du texte que je jetterais de toute façon plus tard.

Bref, j’ai fini par fermer Scrivener et décider que pour aujourd’hui, c’était mort pour l’écriture.

J’ai décidé de m’occuper de moi, parce que l’un de mes soucis était de toujours avoir quelque chose à faire et de ne jamais penser à moi.

Faites-vous du bien, prenez soin de vous. La méditation peut aider à reprendre pied, à se libérer des énergies négatives. Mon souci c’est que j’avais accroché à la méthode de Petit Bambou mais le fait de passer par mon téléphone pour cela, de ne pas pouvoir enregistrer les séances pour les écouter ensuite, à mon rythme, sur un autre support (comme mon mp3) ne me convient pas. Bref, je suis à la recherche d’autre chose, même si j’aime l’idée de suivi, alors si vous avez des conseils, n’hésitez pas !

Enfin, et surtout, essayez de ne pas culpabiliser. Oui, c’est rageant d’avoir le temps d’écrire et de ne rien pouvoir sortir. Mais si vous rejetez la faute sur vous-même, vous risquez d’accentuer ce phénomène de blocage. Vous avez essayé les étapes 1, 2 et 3, vous avez donc fait de votre mieux. Vous avez juste besoin d’une petite pause pour vous libérer l’esprit…

Quelque chose qui peut vous aider à vous sentir mieux, c’est également l’étape suivante.

 

5. Réaliser quelque chose

Ok, vous n’avez pas écrit…

Mais il ne sera pas dit que la journée sera fichue ! Profitez-en pour réaliser un autre projet : une balade que vous aviez reportée, un plat que vous n’aviez pas eu le temps de cuisiner, ce ménage que vous repoussiez de faire…

Ou… ou… écrivez un article pour tirer au moins une chose positive de cette mauvaise passe. Car non seulement vous vous sentirez mieux après, mais cela pourra peut-être en aider d’autres dans la même situation que vous… 😉

 

Bisous, les gens ! ♥