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Avant de vous parler des ISBN, je voulais aborder le sujet de… l’Écosse.

J’avais prévu de poster un article sur le référendum cette semaine, avoir votre point de vue dessus, vous dire à quel point j’étais déchirée à ce sujet. La prof d’anglais et l’Européenne que je suis ne pouvait envisager sereinement la fin de l’Union… mais l’auteur romantique rêvait de cette indépendance, revanche à l’oppression subie par les Écossais d’autrefois.

Seulement voilà, le manque de temps chronique dont je souffre a encore frappé, j’ai laissé passer la date et en discuter en ce jour où le rêve a disparu au profit de la raison ne m’apparaît pas aussi intéressant.

D’autant que la priorité en ce moment est… à la promotion d’Éclosia.

Vous serez, je pense, heureux de savoir que la couverture d’Éclosia est pratiquement finie. Elle est tout simplement magnifique.

Hum, je vais essayer d’être plus objective… Je la regarde et…

Non, rien à faire, je ne vois pas d’autre adjectif pour la décrire. Ma-gni-fique, c’est bien le mot…

Je vous la dévoilerai dans l’article qui lui sera dédié en milieu ou fin de semaine prochaine.

Mais tous les abonnés à ma newsletter la verront, eux, dès la fin de ce week-end.

C’est normal que je vous chouchoute afin de vous remercier de votre intérêt. Alors… guettez votre boîte à lettres !

Et si vous n’êtes pas encore inscrits, il est encore temps de le faire !

Bon, il est temps d’aborder le sujet principal de cet article.

Mon aventure dans l’autoédition - 7. Formalités : a) l’ISBN

L’ISBN, kézaco ?

C’est l’acronyme d’ “International Standard Book Number”.

Vous avez tous déjà vu un ISBN : un long alignement de chiffres, qui semble donner une identité à votre livre. Vous le voyez le plus souvent sous le code-barre.

Mais savez-vous à quoi ces numéros correspondent ?

Le numéro ISBN comporte 13 chiffres à ce jour (il y en avait 10 jusqu’en 2007 mais les codes étaient arrivés à saturation et donc maintenant on est passé aux ISBN-13) répartis ainsi :

– les 3 premiers correspondent à un préfixe. Ceux appliqués au produit livre sont les 978 ou 979.

– la zone suivante est composée d’un ou deux chiffres qui identifient la zone linguistique : 2 pour les pays francophones… (sauf que moi j’ai un 10… Hum… Impossible de trouver à quoi cela correspond, mais on va dire que c’est sûrement très bien…)

– les chiffres suivants indiquent l’éditeur et donc… moi !! Je ne vous dis pas la joie (complètement disproportionnée, je vous l’accorde) que j’ai ressentie en recevant mes ISBN. Je vous annonce donc fièrement que je suis l’éditeur 94246, classe non ?

– les deux chiffres suivants ordonnent la production de l’éditeur : mon livre papier aura bien sûr le numéro 00 car c’est mon chouchou… Et c’est donc le numéro que vous voyez s’afficher dans le cœur que je lui ai dessiné.

– le dernier chiffre est un chiffre de contrôle.

Bon, maintenant que vous êtes des experts en ISBN, je vais vous expliquer les démarches à faire pour obtenir ces derniers.

Dès que vous avez fini votre livre, en tout cas que vous en connaissez le titre, adressez-vous à l’AFNIL, qui délivre ces précieux numéros.

Le lien pour télécharger leur formulaire est ici : http://www.afnil.org/?Info=3

Celui qui nous intéresse est le formulaire pour les particuliers (« particulier auto-éditeur »). Il faudra le remplir (c’est très facile) et le renvoyer à l’AFNIL.

Je vous conseille l’envoi mail (à afnil@electre.com) : en effet, alors qu’on m’avait prévenue de compter trois semaines d’attente environ, j’ai eu une réponse par mail 10 jours après (6 jours ouvrés) et deux jours plus tard dans ma boîte à lettres.

Sur les conseils des précédents auteurs autoédités, j’avais « vu large » dans ma déclaration : j’ai estimé le nombre de titres par an à 10. Cela peut paraître beaucoup (surtout vu mon manque de disponibilité pour l’écriture) mais il faut savoir que chaque version de votre œuvre doit avoir un ISBN différent : le fichier papier, le fichier en .mobi, en .epub, etc doivent correspondre à des ISBN différents même si le contenu est le même, car leur format ne sera pas identique. Donc il vaut mieux en demander plus, car de toute façon, pour un seul titre, vous allez utiliser plusieurs ISBN.

Ainsi, pour Éclosia j’ai réservé 4 ISBN… parmi la liste des 30 que j’ai finalement reçus…

Je ne vous dis pas ce que cela fait de voir tous ces numéros en attente d’être attribués… Autant d’histoires en puissance, cela fait rêver… Émotion garantie.

Il me reste à vous dire combien tout cela coûte.

Rien.

Seulement un peu de temps pour remplir le formulaire (et le timbre si vous l’envoyez par la poste).

Comme vous pouvez le voir, dans cette étape des formalités, il n’y a pas grand chose à faire… et beaucoup de plaisir à recevoir ses ISBN…

Qu’en pensez-vous ? Saviez-vous que c’était aussi facile d’obtenir des ISBN ? Connaissiez-vous la signification de tous ces chiffres ?

Dans le prochain article (qui sortira ce week-end de façon à ce que vous ayez les deux promis par semaine) je vous parlerai du code-barre et du dépôt légal. Alors à très vite !

 

[Article importé de mon ancien blog]

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