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Mon aventure dans l’autoédition - 11. Le formatage - livre papier

Bonsoir tout le monde !

Quelques actualités pour commencer :

  • certains d’entre vous ont dû recevoir un mailing avec les infos concernant la date de parution du livre, les séances de dédicaces et interventions en médiathèques, et le lien vers la vidéo-trailer.

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  • un article très sympathique est paru dans le Dauphiné Libéré pour annoncer la sortie d’ « Éclosia » :  (mais l’article est réservé aux abonnés) merci à Véronique Bouclon qui me suit depuis le début et est une vraie fan. 😉
  • j’ai eu une semaine très chargée : café littéraire, organisation d’une expo et copies à corriger pour les Terminales, organisation du voyage de fin d’année pour les secondes… et reformatage de mon livre.

Ce qui nous amène au sujet de l’article du jour…

De toutes les étapes de ce parcours dans l’autoédition, il y en a une que j’appréhendais par-dessus tout… (et il s’avère que j’avais bien raison), c’est la mise en forme du livre.

Comme pour moi, vous le savez, l’objet-livre est très important et qu’en outre, parmi les judicieux conseils trouvés un peu partout sur le net, il y en avait un disant qu’il était plus facile de lier, sur Amazon, la version papier à la version numérique que l’inverse, j’ai donc commencé à m’occuper de la version papier.

Je me suis donc retrouvée mi-septembre avec un manuscrit terminé, c’est à dire un texte tapé et corrigé (voir les précédentes étapes).

Ceci n’a rien à voir avec l’objet final, le livre que vous tiendrez entre vos mains. J’avais déjà pu m’en apercevoir en travaillant sur le livre de mes élèves de Première L : il a été extrêmement laborieux d’effectuer la mise en page de leurs textes et lorsque j’ai eu le livre entre mes mains, j’ai réalisé que j’avais loupé plusieurs étapes. Un exemple tout bête : certaines histoires commençaient sur la page de gauche, alors que traditionnellement, on commence toujours un chapitre ou une partie ou une histoire sur la page de droite (page impaire).

Je savais donc que pour Éclosia, si je voulais éviter le « look amateur », hormis la (magnifique) couverture, il me fallait faire très attention au formatage.

Oui, mais voilà, c’est une tâche rebutante car minutieuse. Il faut notamment créer un « style » pour chaque partie de votre texte. Vous allez me dire “facile”, mais c’est plus complexe que ça n’en a l’air.

Un exemple avec le début d’Eclosia, qui donne ça quand il n’est pas formaté :

Première Partie : Cocon

 

CHAPITRE 1

Les créatures mythologiques

Ce qu’on a appelé le folklore, et qu’il est préférable de nommer « savoir populaire », est peut-être à l’heure présente la seule façon qu’ont les femmes et les hommes de retrouver leur identité à travers une civilisation technologique qui les méprise et les rabaisse au rang d’exécutants passifs.

Jean Markale, Contes et Légendes des Pays Celtes.

 

                C’était déjà la dernière page. Elle eut un petit soupir en voyant les ultimes lignes apparaître, suivies de ce blanc annonciateur de la fin d’un récit :

                Les deux amants s’enlacèrent, sous l’œil bienveillant de Djinn. Ce dernier sourit et hocha la tête. En conjuguant sa force de dragon, et leur courage d’humains, ils avaient une chance de venir à bout des terribles Meneurs d’Ombre.

Eh bien uniquement dans cette page, il a fallu définir 6 styles différents.

Les styles, c’est le B.A.-BA du formatage, c’est ce qu’il est impératif d’utiliser pour que votre texte soit homogène du début à la fin. Pour chaque type de texte, il vous faudra créer un « style » approprié, qui recense non seulement la police de caractère, mais aussi sa taille, l’espacement entre les paragraphes, le style du paragraphe suivant, l’interligne, etc…

Je vous le disais, dans le texte ci-dessus, il y a déjà 6 styles :

– la partie

– le chapitre (numérotation)

– le chapitre bis (nom)

– la citation

– l’auteur de la citation

– le corps du texte

Ça, c’est pour la partie « basique » de la mise en page…

Ensuite, vient l’organisation du livre : il faut insérer systématiquement un « saut de page impaire » à la fin des chapitres pour que le prochain commence sur une page impaire, savoir où placer les textes de copyright, les remerciements, ces pages-là ne devant pas, elles, comporter de numéros (bien que figurant tout de même dans le compte total)…

Bref, après m’être un peu arraché les cheveux, j’ai fini par jeter l’éponge.

Je voulais un rendu « pro », j’ai donc téléchargé un « template » (un modèle) chez Joel Friedlander

Vous n’avez sûrement pas entendu parler de lui car il est Américain, mais cela faisait plusieurs mois que je m’étais abonnée à sa newsletter : il propose en effet une foule de conseils gratuits et de services payants, en tant qu’auteur autoédité souhaitant aider les autres auteurs à faire de même.

Certes ses produits sont en anglais mais ils ont été parfaits pour moi néanmoins. Car j’ai fini par télécharger, sur son site « Book Designs Templates » la version « papier + e-book » Legend (dont j’aimais l’aspect romantique) au prix de 47$ (soit environ 38€).

Je vous assure que vu le temps que j’ai gagné et le résultat que j’ai obtenu, je ne les regrette pas !

Comment ça se présente ?

Vous obtenez, pour le gabarit de votre livre (j’y reviens dans le prochain article), un document word « tout prêt » avec les trois premiers chapitres prévus.

Il vous suffit ensuite de faire des copier-coller section par section pour appliquer les différents styles aux différents types de texte.

Pour ne pas se tromper (et coller par inadvertance au-delà des sauts de section), il faut toujours travailler en mode « mise en forme » avec le symbole « ¶ » affiché.

Cela donne :

Mon aventure dans l’autoédition - 11. Le formatage - livre papier

et au final, sans les marques « ¶ » :

Mon aventure dans l’autoédition - 11. Le formatage - livre papier

Et voilà, vous avez un joli texte de pro, enfin presque…

Joël n’a pas toujours pensé à tout, notamment lorsque j’ai voulu insérer les pages « parties » entre chaque chapitre : il s’agit de pages qui comptent dans la pagination mais où le numéro de page ne doit pas apparaître.

Après m’être un peu cassé la tête, j’ai fini par appliquer un conseil tout bête trouvé sur le net : j’ai collé sur mon chiffre un carré blanc (en faisant dans word « insertion forme automatique », en choisissant un rectangle, et en précisant sans bordure) : ni vu ni connu.

Ensuite, il m’a suffit de transformer mon document word en pdf et le tour était joué, mon manuscrit était prêt pour CreateSpace… mais ça… c’est pour l’article suivant !

J’espère vous avoir à nouveau appris des choses avec cette étape, même si, vous l’avez vu, j’ai dû recourir à une aide extérieure.

Qu’en pensez-vous ? Aviez-vous remarqué la mise en forme ? Une seule personne – et il s’agit d’une amie auteure – m’en avait fait la remarque jusqu’ici.

Mon aventure dans l’autoédition - 11. Le formatage - livre papier

En tout cas sachez que cet article a été écrit avec une bonne odeur de cannelés en arrière-plan : je me rends dès demain et pour trois jours à une convention d’auteur (exultation extrême) et je ne voulais pas arriver les mains vides.

Vous ne me croyez pas ? Voilà pourtant la preuve en image :

Bonne soirée à tous et à très bientôt pour la suite !

Article suivant : 12. la promotion

[Article importé de mon ancien blog]

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