Bonsoir tout le monde !

Oui je sais que techniquement on est lundi, mais vu que je ne me suis pas encore couchée, pour moi c’est encore dimanche… 😉

Comme promis je vous poste l’extrait du jour, je n’ai pas le temps de papoter longtemps car « demain » (ou plutôt tout à l’heure) le réveil sonne à 6h, ouch… Sachez seulement que j’ai très bien écrit ce week-end et que mon manuscrit en est environ à la moitié : 6 chapitres dans la boîte…

dragon

Exemple de dragon

Image trouvée ici

J’espère que vous aimez les dragons ?

Moi oui, et Virginie aussi… Et elle réalise qu’elle va pouvoir voir « en vrai » celui qu’elle a inséré dans l’histoire de Citara. Avant cela, elle tombe dans la bibliothèque sur un extrait tiré d’un livre d’histoire et voici ce que cela donne…

Bonne lecture et faites de beaux rêves ! ♥

Autrefois, Citara n’existait pas. Seul le paysage était inchangé : des collines de part et d’autre du pays, des forêts au nord, une longue plaine au sud et d’immenses montagnes encerclant tout le territoire. Y vivaient quelques peuplades primitives, qui savaient à peine survivre aux prédateurs. Une journe, les hommes vivant dans la plaine entendirent un grand cri suivi d’un grondement de tonnerre et le sol se mit à trembler avant que tout se taise. Ils se dirigèrent avec précaution vers le lieu où les étranges bruits s’étaient fait entendre. Deux immenses corps enlacés venaient de tomber à terre et étaient immobiles. Les hommes de l’époque étaient des esprits simples. Lorsqu’ils virent la taille gigantesque des bêtes,  ils les appelèrent « Gôns » : des Géants. Puis l’une d’elle se mit à bouger. L’autre était morte dans l’atterrissage violent, s’étant empalé par le ventre, la partie la plus fragile de son anatomie, sur un rocher effilé. Apparemment, il s’agissait d’un combat ayant été initié par-delà les montagnes infranchissables et s’étant terminé ici, dans la verte vallée. Fascinés par la créature encore vivante, les hommes la considérèrent alors comme un dieu – « dra ». Ils la nourrirent, et comme ils ne connaissaient pas de remèdes, laissèrent la nature la guérir. En remerciement, le dieu géant, le dra-Gôn leur offrit le feu. De longs quartiles il resta à terre, immobile. Les hommes lui apportaient le produit de leur chasse et apprenaient à maîtriser le feu. Vint une journe où le dra-Gôn poussa un cri violent. Apeurés, les hommes s’enfuirent, craignant la colère divine. Or, alors qu’ils couraient dans la plaine, une ombre gigantesque passa au-dessus d’eux. Le dra-Gôn venait de prendre son envol, en direction du sud, et ne revint jamais.
Lorsqu’ils retournèrent à l’endroit où pendant plus d’un cycle ils avaient vénéré leur dieu, les hommes découvrirent quatre rochers sous l’emplacement du corps où se tenait autrefois l’animal.
Si on sait tout cela, c’est que parmi ces premiers hommes se trouvait un artiste qui représenta toute l’histoire avec des traits impressionnants de simplicité tout autant que de justesse. On y voit les hommes devant le dra-Gôn. Plus tard, d’autres Citariens, plus avancés, écrivirent la légende du dragon, en s’inspirant des histoires qu’ils avaient probablement entendues lors des cérémonies au coin du feu et de « la fresque du dieu Géant », comme on l’a appelée par la suite. De la carcasse du dragon mort, qu’ils n’avaient pas osé toucher jusque là, les hommes tirèrent des armures faites en écaille résistante, et de ses ailes des membranes qu’ils conservèrent sans trop savoir qu’en faire. Jusqu’au jour où quelqu’un eu l’idée de les étendre sur une souche creuse et de taper dessus. Le premier Pulseur venait de naître…

Article importé de mon ancien blog

 

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