J’interromps ma série sur les corrections éditoriales pour vous raconter le très bon moment que j’ai vécu mardi dernier, à l’école Marcel Pagnol de Livron-sur-Drôme, où mon fils est scolarisé.
À la demande de son enseignante, je devais intervenir dans ses classes de CM2 pour parler de tous les aspects du métier d’écrivain : pas seulement l’écriture, mais aussi tout ce qui est lié à la publication de ce dernier.
J’ai donc parlé devant une cinquantaine d’élèves de 10-11 ans.
C’était chaud. Dans tous les sens du terme : mes livres ne s’adressent pas vraiment à leur tranche d’âge et je n’étais pas sûre d’arriver à retenir leur attention pendant 1h, mais surtout la température de la salle devait avoisiner les 30 °. Heureusement, Amandine, la maîtresse, avait pensé à apporter des bouteilles d’eau fraîche.
Je n’ai qu’un seul regret, je n’ai pas pris de photo d’elle, c’est dommage, j’aurais aimé vous la présenter. [Edit : à ma demande, elle m’en a envoyé une. 🙂 ]
En tout cas, je peux vous dire qu’elle est très souriante et passionnée de lecture, quelque chose me dit que nous travaillerons à nouveau ensemble prochainement… 😉
Installation du « stand »
J’avais divisé l’espace de ma table en deux parties : tout ce qui avait trait à l’écriture à gauche et tout ce qui concernait le « marketing » à droite. Comme j’aime bien changer un peu, je n’avais pas choisi exactement les mêmes objets que pour ma présentation au lycée Forestier de St Amans et il y en avait plus, 15 au total.
Session de questions-réponses
Après une brève présentation de mon parcours, j’ai répondu aux questions des élèves sur :
- tous les objets présents : les premiers dont ils ont voulu entendre parler appartenaient majoritairement à la « partie droite » de ma table (le kakémono, le livre d’or, la mallette à dédicaces). Vers la fin de la présentation, je leur ai demandé de repérer la différence entre les objets exposés sur le présentoir de droite et ceux de gauche et, après quelques propositions fausses, ils ont trouvé la réponse. Du coup, je leur ai parlé des objets qui étaient au milieu et dont je me servais pour les deux facettes du métier d’écrivain : l’écriture et le marketing.
- mais aussi sur les « à-côtés » liés à cette activité. Les élèves ont eu des questions très intéressantes, sur le nombre d’exemplaires vendus d’Éclosia, sur ce que gagne un auteur (je les ai choqués en leur révélant que sur mes premiers livres je gagnais 18 cts par recueil de nouvelles), sur les difficultés de l’édition.
Les élèves ont été très attentifs malgré la chaleur et leurs remarques ont souvent été très fines et appropriées, je me suis régalée à échanger avec eux.
Merci encore à eux pour leur intérêt !
Pause-goûter et dédicaces
Après mon intervention, pendant qu’Amandine distribuait verres d’eau et petits gâteaux, je faisais de même avec mes marque-pages de Citara.
Question timing, on était au top !
J’avais juste oublié un petit détail : au dos du marque-page il est écrit « Réclamez votre dédicace »…
Et je me suis donc retrouvée avec, pour la première fois de ma vie, une queue de 50 personnes attendant ma signature. 😀
C’était à la fois terriblement angoissant (car il y avait les activités extrascolaires juste après et que nombreux sont arrivés en retard, du coup) et très, très flatteur. ♥
On n’a pas pensé à prendre la photo, mais c’était un chouette moment à vivre.
Encore merci, Amandine, de m’avoir sollicitée ! Je reviendrai avec plaisir. 🙂
J’espère que cet article vous aura plu et que vous me laisserez un commentaire car j’ai délaissé mes corrections pour vous l’écrire et mettre les photos en ligne… Or, ça va être très difficile cette semaine de tenir mes objectifs vu que j’ai passé deux fois plus de temps que prévu sur mon chapitre 7…
Bref, j’ai besoin d’encouragements massifs !!! 😉
Edit : cet article a été suivi d’une publication dans le Dauphiné Libéré, merci aux super correspondants locaux d’avoir relayé l’évènement ! ♥
Ô des futurs collègiens !! Tu as bien raison de leur dire que le métier d’écrivain est un dur métier. Ainsi, ils prendront plaisir à lire les oeuvres littéraires qu’ils devront lire durant leur année de 6ème.
Je trouve malheureusement que souvent les livres choisis pour les élèves de collège ne sont pas adaptés : souvent tristes et difficiles, ils ne leur donnent pas vraiment envie de se mettre à la lecture… :'(
Une queue de 50 ! Le rêve !!!!
Oui, j’espère qu’un jour ce sera pour des livres !! 😀
C’est marrant, tu as mis tes corrections de côté le temps d’écrire ce chouette article, et moi je viens de délaisser mes corrections pour le lire ^^
Oui oui, je m’y remets tout de suite… toi pas râler !
Moi pas râler, moi ravie d’avoir des commentaires. 😉 J’ai super bien avancé depuis hier, et j’ai attaqué le chapitre 10. Mais je galère un peu dessus, car je dois tout réécrire, aargh… :p
Courage Nathalie !! Tu vas y arriver ! Ton article est vraiment cool et ton kakemono…. comment dire ? Il est juste TROP beau ! Bref ne t’arrête pas tu fais un travail de fou !
Des bisous 🙂
Merci pour ces supers encouragements ! ♥ Et pour le kakemono, c’est Vaël qui a fait un travail magnifique. ♥
Bisous aussi !
Merci de ce sympathique et très intéressant retour d’expérience, Nathalie 🙂 Nul doute qu’eux et toi, vous avez beaucoup appris de cet échange, et pas seulement sur ton métier. C’est toujours très enrichissant et… Rafraîchissant, de partager avec des enfants ! Ils ont dû te faire voir beaucoup de choses différemment et te faire réfléchir sous un angle de pensée particulier.
PLEIN DE PENSÉES D’ENCOURAGEMENT pour la suite 😉
Merci Annajo !!! « rafraîchissant », hi hi hi, le mot est tout à fait savoureux dans ce contexte… et approprié ! 😉