Vous avez passé du temps à écrire une belle newsletter à vos abonnés.
Vous avez essayé d’y mettre du contenu susceptible de les intéresser, vous avez vérifié que le style et l’orthographe étaient au rendez-vous, avez copié-collé des liens, mis des images.
Puis vous avez envoyé votre newsletter à vos abonnés, toujours plus nombreux, ce qui vous réjouit.
Mais le lendemain, le mail de MailChimp, vous savez, celui que vous n’aimez pas recevoir, tombe dans votre boîte mail. Celui où il vous dit qu’il y a eu 3 désabonnements sur votre liste…
Mais pourquoi ?
Les raisons d’un désabonnement peuvent être multiples et pas nécessairement de votre fait :
- une fausse manipulation ;
- la volonté de nettoyer sa boîte mail (je ne peux que comprendre, je me suis désabonnée de 3 newsletters pendant ces vacances, car je ne les lisais plus) ;
- un manque d’intérêt pour le contenu de votre newsletter (ce qui ne veut pas nécessairement dire un manque d’intérêt envers vous) ;
- les raisons pour lesquelles l’abonné s’est inscrit n’ont plus cours ;
- un refus d’adhérer à ce que vous dites dans votre newsletter…
… et bien d’autres causes encore.
Alors, bien sûr, il est normal d’être déçu lorsque cela arrive. Nous aimerions tous être adulés, que les gens soient suspendus à la moindre de nos paroles, qu’ils soient toujours plus nombreux, surtout après avoir passé tout ce temps à la peaufiner, cette newsletter. Alors que là, on se sent comme celui qui reçoit une lettre de refus, le plus souvent sans aucune explication.
Comment réagir ?
La tentation est grande de se dire « oui, bon, eh bien si à chaque newsletter j’ai des désinscriptions, la solution, c’est de ne plus en écrire. Na. »
C’est ce que j’avais ressenti, il y a un an, environ, lorsque, pour la 2ème fois consécutive, j’avais vu des désabonnements se produire juste après la parution de mes newsletters. Heureusement, ça n’avait pas duré, ouf.
Mais aujourd’hui, où j’ai reçu le mail honni de MailChimp, je me suis dit « et qu’en pensent les autres auteurs qui vivent ça ? Peut-être qu’un petit article là-dessus pourrait les aider à passer ce cap, eux aussi ? » Et hop, aussitôt dit, aussitôt fait ! (enfin presque, sa publication a été retardée de quelques heures parce que j’avais oublié que j’étais invitée ce soir… 😀 )
1. La première chose à faire, c’est de se réjouir. Oui, oui. Pas de se réjouir façon « lui, de toute façon, je l’aimais pas », mais plutôt genre « Chic. Ma liste est saine, elle ne comporte que des personnes intéressées par ce que j’écris ». Et c’est important. Mieux vaut des personnes qui ouvrent et lisent vos mails que des personnes qui ne se désabonnent pas mais se fichent éperdument de ce que vous écrivez. Même si vous aimeriez avoir des mailing-lists avec des milliers d’abonnés, mieux vaut une centaine de fidèles que 1 000 inscrits juste par intérêt, à l’occasion d’un concours, par exemple.
2. Relativisez : il n’y a pas mort d’homme, il s’agit juste d’une personne refusant de recevoir des nouvelles régulières, mais rien ne dit qu’elle va cesser tout contact avec vous. Il reste vos articles de blog, les réseaux sociaux, les occasions de se voir dans la vie de tous les jours, bref, rien de bien dramatique si vous tenez à garder le contact.
3. Focalisez-vous sur les retombées positives de votre newsletter. Bon, d’accord, parfois, il n’y en aura pas, ou pas d’immédiatement mesurables. Mais dans mon cas, j’ai reçu trois belles preuves d’intérêt aujourd’hui, suite à mes deux newsletters de la veille :
- un mail en réponse, d’un ami qui m’encourageait dans mon #Citarathon (merci, JS !) ;
- un commentaire enthousiaste concernant mon fameux article « Auteurs, ne mendiez pas vos lecteurs » (merci, Cyrille !) ;
- un tweet d’une autrice inspirée par mes conseils pour nettoyer sa boîte mail (merci, Audrey !)
Et puis, ce que je vous ai caché dans la première capture d’écran, ce sont deux nombres encore plus positifs que celui des désinscriptions… Car pour les 3 personnes qui se sont désabonnées, 3 autres ont pris leur place et j’espère qu’elles y resteront longtemps !
Bref, ce qu’il faut retenir de tout ça, c’est que malgré les — inévitables — désinscriptions, l’important est que votre liste d’abonnés grandisse petit à petit. En tout cas, ceux qui y resteront, vous pourrez vraiment compter sur leur fidélité et leur soutien, et c’est bien le plus important, non ?
Alors, merci, mille mercis à vous, mes chers abonnés, de cette marque de confiance et d’intérêt que vous m’accordez. Je suis heureuse que vous soyez là. ♥
J’adore quand tu nous partages des articles de ce type. Je trouve génial d’avoir l’envers du décor même si ce n’est pas toujours drôle. C’est vrai que cela doit être frustrant ( au-delà d’être blessant peut-être) de ne pas connaître la raison d’un désabonnement. Mais mieux vaut la qualité à la quantité.
Peut-être que dans quelques mois, tu auras de nouveaux abonnés, intéressés, qui te suivront… à l’infini. . La fatigue a raison de moi puisque je ne trouve même plus mes mots. Je pense que tu as saisi l’idée. Merci pour cet article.
Oui, je pense qu’il est important effectivement, de montrer l’envers du décors, qu’il y a des moments où l’on peut se sentir découragé. Je pense que je ne suis pas la seule à avoir eu un pincement au coeur la première fois que j’ai eu une désinscription, et maintenant que je gère mieux la chose, j’ai pensé qu’il serait bien d’en parler. 😉
Bisous, moi j’ai tout compris ce que tu m’as dit, en tout cas. ♥
J’ai eu les mêmes réactions au début, et j’ai aussi fini par me faire une raison. Je préfère me réjouir des nouveaux venus !
Exactement ! 🙂
C’est un peu le même principe avec les abonnés sur les réseaux sociaux. On se demande toujours ce qui pousse quelqu’un à se désabonner, surtout quand on vient de publier du contenu. En réalité, ce contenu n’est peut-être pas pour eux et ils ont raison de partir. Comme tu le dis, ne restent que les gens vraiment passionnés par ce qu’on fait et c’est top.
Oui voilà, j’ai moi aussi fait le lien avec les abonnés sur les réseaux sociaux, surtout que ceux de ma page facebook diminuent de manière régulière en ce moment. Effectivement, mieux vaut un désabonnement que quelqu’un qui reste abonné par « flemme » mais ne s’intéresse pas à ce qu’on fait. Au final, cela fait partie des étapes vers un coeur d’abonnés fidèles, qui apprécient vraiment ce qu’on partage, et c’est l’essentiel il me semble? Même si c’est difficile de passer outre le pincement de déception sur le coup ^^
En plus, les pages Facebook pâtissent vraiment du nouvel algorithme de Facebook, ce n’est pas simple tout ça… 😉
Alors moi, sur les réseaux, je n’ai aucune idée de qui se désabonne… et c’est tant mieux ! 🙂
Un nouvel article intéressant, comme toujours! Merci de me citer ❤❤
Merci à toi pour ton tweet qui est arrivé à pic pendant que je tapais mon article. ♥
Personnellement, c’est toujours un plaisir de lire ta newsletter ! 😀 Un article très intéressant et rassurant ! 😉
Et toujours bon courage pour ton Citarathon ! 😀
Merci Lauriane, c’est adorable ! ♥ Pour le Citarathon, je n’ai pas pu l’assurer lundi, car trop de copies à corriger, mais je vais prendre de l’avance pour pouvoir m’y mettre demain ! 🙂
Voir le positif dans le « négatif » est souvent important et aide à passer le cap, à aller de l’avant. Et effectivement, du coup, l’on peut se dire dans ton cas, que ceux qui sont restés abonnés sont réellement intéressés o/
Oui, mais je suis sûre que dans le lot, certains ne savent même pas qui je suis… 😀
Rho j’en doute. Peut-être ne savent-ils pas ou plus qui est Nathalie Bagadey, mais il savent que c’est la newsletter de ton pseudo ailleurs, que c’est la news de l’auteur de Citara, ou de cet auteur génial qui fait des postes géniaux sur son blog… 😛 Et finalement s’ils te lisent, et reviennent te lire, c’est un point important ? ^^
♥♥♥ C’est trop gentil, Ellie. Merci de ta fidélité et de ton enthousiasme. ♥
Tiens, et si je m’abonnais…
Oui, hein ? En voilà une idée qu’elle est bonne. 😉
Inscrit et resterait inscrit ! Boudiou !
♥
Mon fan number one !!! ♥