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J’avais l’intention de faire un article intitulé “Frustrations”. Il aurait évoqué le manque de temps pour tout faire, tous ces projets qui fourmillent dans ma tête mais que je ne peux pas laisser sortir car il y a toujours quelque chose d’autre de plus urgent qui passe devant l’écriture, les choix (cruels) que je dois faire en ce moment entre :

  • reprendre mes recherches pour Kassandra et la Grèce des légendes car si j’ai bien avancé sur l’intrigue sentimentale (j’en suis à 34 000 mots), je suis en retard en ce qui concerne l’insertion des créatures mythologiques dans l’histoire ;
  • écrire la suite de Kassandra pour avoir la sensation d’avancer et d’écrire à nouveau ;
  • avancer sur les corrections de Citara (j’en suis à 88 pages sur 398) et il faut absolument que mon manuscrit soit prêt pour fin mai ;
  • travailler sur mon livre “autoédition : conseils pratiques”, notamment parce que lorsque j’aurai fini le manuscrit de Kassandra, il serait pratique d’avoir une compilation de mes propres conseils sous la main plutôt que de recommencer à farfouiller dans mes dossiers ;
  • essayer de voir si mon projet de “livre enrichi numérique” pour Éclosia est réalisable.

Mais même si je suis toujours face aux dilemmes ci-dessus, mes sentiments sont passés de la frustration à l’excitation la plus extrême…

Je vous en avais déjà parlé ici : j’avais envoyé mon chèque pour participer aux Imaginales. Mais vu le nombre de candidatures comme la mienne, j’ai vite compris que cela ne signifiait pas que je serais retenue…

Nous avons échangé plusieurs mails et coups de téléphone avec la responsable et je viens finalement de recevoir le précieux accord “J’ai le plaisir de vous informer que votre demande de participation à l’édition 2015 du festival Les Imaginales a été retenue.

Yes !

Du coup, plein de sentiments ont pris la place de la frustration évoquée plus haut.

  • La peur, tout d’abord. Je suis complètement inconnue du grand public, et il est plus que probable que les milliers de festivaliers vont défiler devant moi sans s’arrêter. Glurps. Ça risque de faire mal à l’ego.

Peur aussi du rendez-vous sacré avec les éditeurs pour leur proposer le manuscrit de Citara. Re-glurps.

  • l’excitation ensuite : ça y est, je vais le faire, ce fabuleux festival, et de l’intérieur en plus !!! J’aurai mon stand, mon badge, mon nom parmi les festivaliers, c’est un vrai rêve qui se réalise. ♥
  • la joie : je vais partager ces moments avec ma fille aînée, qui sera sur le stand avec moi et qui vivra ça elle aussi : je suis heureuse de pouvoir lui offrir cette opportunité de voir tous les auteurs qu’elle a lus et aimés et d’en découvrir d’autres, dans cette atmosphère que l’on dit si particulière…

Enfin, se rajoute l’impatience de rencontrer de nombreux auteurs que je n’ai encore rencontrés que “virtuellement” (sur CoCyclics ou via leurs livres) mais qui me sont déjà très chers. Je pense à Jean-Sébastien Guillermou, Hina Corel, Bérangère Rousseau Lefèbre, Marie-Gaëlle Aubry, Lise Syven et tant d’autres…

Bref, ce soir, je ne peux que penser à ça et j’espère que vous partagerez cette émotion avec moi… ♥

Article importé de mon ancien blog