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Retour sur les étapes qui m’ont permis d’arriver à l’exceptionnel moment vécu devant mes pairs de l’Association Française des Conférenciers Professionnels, ce samedi 12 janvier 2019.

 

2018 fut l’année de mes 20 ans de carrière dans l’enseignement.

Une carrière issue d’une vocation : transmettre mon savoir.

Cela fait quelques années que, pour de multiples raisons, je suis « à l’étroit » dans mon métier de professeur. Si, à l’intérieur de ma salle de classe, ou sur le net via les messages de mes anciens élèves, je connais encore de très beaux moments d’échanges… ceux-ci sont souvent balayés par toutes les frustrations du quotidien (charge mentale, problèmes de communication, manque de moyens…)

Aussi ai-je essayé de me tourner vers d’autres sources de satisfaction, et notamment l’écriture : je me suis épanouie dans ma carrière d’autrice, merci encore à tous mes lecteurs pour leurs retours et leur fidélité. ♥

Mais il me manquait quelque chose pour être totalement en cohérence avec moi-même. Et ce quelque chose, je l’ai enfin trouvé. Je vous raconte ?

 

Ce n’était pas gagné au départ…

devenir conférencière

 

Ça, c’est moi, il y a « à peine » quelques années en arrière (hum hum). Timide, mal dans ma peau, toujours dans ma bulle, toujours en train de lire. M’exposer en public pour livrer un message aurait juste été impensable pour la jeune fille que j’étais.

Alors comment en suis-je arrivée là ?

Certes, il y a eu l’aisance acquise au cours de toutes mes années d’enseignement, la maturité, les rencontres avec le public, toujours plus nombreux, lors de mes séances de dédicaces. J’ai acquis de l’assurance dans le regard positif que les autres posaient sur moi.

Mais cela n’aurait pas été suffisant. Car pour réussir dans cette nouvelle voie, pour devenir conférencière, il a fallu que j’ajoute 3 composantes essentielles : la formation, le réseau et le travail.

3 composantes essentielles

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1. La formation

3 formations ont été déterminantes dans mon ascension vers l’activité de conférencière :

  • la formation Simple Slides d’Olivier Richard, achetée le 12 janvier 2016 (2 ans jour pour jour avant ma présentation… Il n’y a pas de hasard… 😉 ) Je m’en sers presque au quotidien : grâce à cette formation, j’ai pu rendre mes diapositives attractives et percutantes, en me concentrant sur l’essentiel. Et j’ai récupéré des textures, des icônes, extrêmement utiles pour certaines présentations.
  • le livre de Catherine Morlet, « La boîte à outils du Speaker Conférencier« , extrêmement pratique et riche en contenu. Pour tout vous dire, alors que je lis ce livre 15 mn tous les matins depuis plus d’un mois (et que je lis très vite) je ne l’ai pas encore terminé. Il faut dire qu’il y a une foule de notes à prendre, de conseils à mettre en pratique, et de réflexions à avoir au cours de la lecture. L’ouvrage couvre tous les aspects du métier de conférencier, de la préparation, au matériel, en passant par les adresses utiles, bref, pour moi, c’est un incontournable.
  • la formation Speaker Pro, de David Marouani. Cette formation a été déterminante dans le succès de ma présentation de samedi dernier. Certes, j’ai longtemps hésité à réunir les fonds nécessaires pour pouvoir me l’offrir. Et, certes, elle est améliorable, car son concepteur est jeune et peut encore perfectionner son produit, à mon avis. Mais, je ne regrette pas une seconde de m’être inscrite. Car j’y ai pioché de très précieux conseils et parce que j’ai pu très facilement adapter les recettes données à ma personnalité. Et j’ai trouvé au sein du groupe privé Facebook des camarades formidables, apportant énormément d’énergie, de motivation et d’entraide. Toujours dans la « Bienveillance, le Fun et le non-jugement » préconisé par notre « maître Jedi », David. 😉

Où j’en suis aujourd’hui ? Il me reste encore à améliorer mes diapositives (un fond sombre aurait été préférable pendant ma prestation de samedi), à terminer le livre de Christine Morlet et à en faire des fiches, à terminer la formation de David (je dois notamment enregistrer une nouvelle vidéo pour le prochain challenge). Mais je suis sur la bonne voie et je dirais que j’en suis aux 3/4 du chemin, avec encore de belles choses à apprendre. 🙂

 

2. Le réseau

Je ne serais pas là où je suis aujourd’hui sans de formidables rencontres… ♥ Des mentors, des modèles, des personnes-clés dans cette nouvelle orientation professionnelle.

  • Les premiers à m’avoir fait confiance ont été Marc Lefbvre et Annabelle Fouques, organisateurs du HeroFestival. C’est sur la scène du HeroFestival de Grenoble, en mai 2018, que j’ai réalisé pour la première fois à quel point j’aimais ça… et je n’étais pas trop mauvaise, vu les réactions du public. Merci à eux d’avoir cru en moi et de m’avoir donné cette fabuleuse opportunité, qu’ils ont réitérée un mois plus tard, en me demandant d’intervenir également au HeroFestival de Saint Étienne.
  • Fanny Walter, révélatrice de joie : j’ai rencontré Fanny dans la sphère privée et elle a été la première à me parler de l’AFCP au printemps 2018. C’est une personne lumineuse, bourrée d’idées et d’énergie… et l’introduction de sa conférence samedi nous a tous époustouflés ! Avec une lenteur et une grâce incroyables, elle nous a fait un Sirsasana, une posture de yoga dite « royale »… avant d’enchaîner sur une conférence très intéressante sur le « flow », cette énergie tout autour de nous, en nous conseillant de nous laisser porter par celle-ci. Nous avons de sympathiques projets toutes les deux, je vous reparlerai probablement d’elle !

 

  • Jean-Philippe Ackermann, conférencier de l’Optimisme est mon mentor à l’AFCP… et il remplit ce rôle avec brio. Sa première mission a été de me faire comprendre que ce n’était pas à moi de m’adapter aux demandes du marché, d’essayer de plaire aux dirigeants d’entreprise en concevant un produit qui pourrait les intéresser, mais de partir de mon expérience pour en tirer une méthode. Sa question, lors de notre première rencontre, a été « Parle-moi de toi ». Ma réponse ? « Ben, tu sais, un quotidien un peu banal : mariée, 3 enfants, professeur… Et puis, grâce à l’écriture, grâce à la fantasy, une vie qui devient extraordinaire ». Et là, il m’a dit : « Voilà, tu le tiens, le sujet de ta conférence ». Et comme il avait raison !
    Sa deuxième tâche a été de me pousser hors de mes retranchements. J’avais décidé de présenter une « conférence test » devant l’AFCP en juillet 2019 (ce qui, pour moi, représentait déjà un beau défi, mais me laissait une marge confortable de temps pour la préparer). Il m’a vraiment incitée à avancer cette date, à ne pas perdre des mois inutilement. Alors, le 29 décembre, je me suis positionnée pour le créneau du 12 janvier… et ma proposition a été acceptée. J’avais donc moins de 15 jours pour terminer ma présentation (prévue pour le Festival Yggdrasil à Lyon mi-février) et la présenter à une quarantaine de conférenciers professionnels. Là, je peux vous dire que je suis sacrément sortie de ma zone de confort !
  • l’AFCP : qu’est-ce que je suis heureuse d’avoir été admise au sein de cette communauté ! C’est, pour moi, un passage incontournable pour qui souhaite être reconnu comme conférencier professionnel en France. En juillet 2018, j’en suis devenue membre, en tant que conférencière candidate, après avoir présenté 10 minutes de ma conférence sur le « Bullet Journal », suivies d’un entretien. Depuis, j’ai pu échanger via le groupe Facebook, j’ai reçu mon insigne et ai assisté à 2 « journées prestige » : des réunions inspirantes et motivantes, à Paris, où nous nous retrouvons pour entendre des « conférences test », valider le passage à la labellisation de conférenciers plus confirmés, ou faire des ateliers pratiques pour nous améliorer. Mais jusqu’à samedi, je me sentais plus comme une groupie que comme un membre à part entière de cette assemblée…
devenir conférencière

Mon insigne AFCP

 

3. Le travail

Je ne suis pas arrivée samedi les mains dans mes poches. J’ai travaillé jusqu’à la dernière minute sur ma présentation, retravaillant mon discours, ajoutant des contenus qui tombaient parfaitement à point (merci à mon collègue d’histoire-géo, Pierre, pour sa mention de Max Weber !) et en en ôtant le superflu. J’ai répété ma gestuelle et mes déplacements, mais pas encore assez, il faudra que je répète encore pour retirer les moments de blabla inutiles. Et surtout que j’y inclue les formidables conseils promulgués par l’assistance pour améliorer quelques points.

J’ai déjà eu une idée en or pour ma partie « Réfutation », Hervé Franceschi, merciiiiiiiiiiiii !

Ah, et au chapitre des bonnes résolutions, j’ai fait ma check-list AFCP pour ne plus arriver sur place sans :

  • mon insigne ;
  • mon carnet de notes ;
  • mes stylos…

(… et sans être passée chez la coiffeuse avant ! Elle était surbookée cette semaine, mais j’aurais dû trouver une autre solution car là, je vous préviens, j’ai une tête épouvantable dans la vidéo ! :p )

Enfin, dernier regret : je n’ai jamais réussi à finaliser ma dernière diapositive : elle était pourtant chouette, non ? 🙁

devenir conférencière

Moi qui étais toute fière de mon QR code personnalisé, censé mener directement soit sur ma page « Animations et conférences » soit sur ma page Facebook, j’ai eu beau changer les adresses, les paramètres, m’inscrire sur un autre site, rien à faire, il n’est pas scannable… et je ne sais pas pourquoi ! Si d’aventure vous avez une idée, dites-le-moi en commentaires, svp…

Par contre, j’ai beaucoup apprécié trouver les « petits trucs en plus » : les « papillons magiques » de la fin (assortis à ma tenue) et ladite tenue, qui a beaucoup intéressé Facebook… 😉

devenir conférencière

un détail des « papillons magiques » qui ont tant intrigué les internautes… et beaucoup, beaucoup plu au public.

 

devenir conférencière

Le post Facebook de la page « Conférences » qui a eu le plus de vues cette semaine… 😉

 

 

La journée du samedi 12 janvier

Même si j’étais stressée à l’arrivée, dès que j’ai posé le pied sur la scène, tout mon trac s’est évaporé.

Il faut dire que la salle était bienveillante et que j’ai eu plein d’anges gardiens, que je tiens à remercier du fond du cœur : Philippe Boulanger, à la technique, Carol Buser, adorable et pétillante maîtresse de cérémonie, Olivier Bay en tant que « nounou » de secours (merci pour le vin, enfin… l’eau !), Edgar Chmarckh qui m’a prise dans ses bras une fois ma prestation terminée pour un « hug » bienvenu, pendant que le public rendait son verdict, Luc Teyssier d’Orfeuil pour son feed-back chaleureux, mes pétillantes partenaires (Anne et celle dont je n’ai jamais su le prénom ah ça y est, je sais, c’est Héléna ! ♥) de l’atelier très révélateur de Sébastien Perret, Fanny et Jean-Philippe pour leur présence et leur soutien, et je suis sûre que j’en oublie !

Lorsque je suis passée, j’ai donné beaucoup de moi, de mon énergie… mais tout cela, je l’ai récupéré au centuple avec les bravos, les applaudissements et les remarques positives qui ont suivi. Après ma prestation j’ai été envahie par un sentiment de bonheur pur. Celui d’être à ma place.

Merci à tous pour votre accueil et votre bienveillance. ♥

 

Vous n’avez pas pu assister à ma conférence ?

Je comprends votre désolation, mais pas de panique : il suffit de m’envoyer un mail ou de me téléphoner pour réserver une date ! Tous les détails sont là : animations et conférences.

Enfin, comme je suis gentille, voici déjà quelques-uns des passages de ma présentation « Ce petit grain de fantasy qui peut tout changer » (pas tous, il faut que je garde des surprises, quand même…)

J’espère que cela vous plaira ! Merci, Philippe, pour la vidéo ! 🙂

 

Extrait 1 : sur les 50 millions d’utilisateurs

 

Extrait 2 : sur le désenchantement du monde

 

Extrait 3 : sur l’IndéPanda