Citarathon

 

Je vous l’ai dit, j’ai beaucoup avancé sur Citara pendant ces vacances, surtout la première semaine. J’ai donc atteint et dépassé la barre des 75 000 mots sur les 100 000 estimés. À titre indicatif, pour le tome 1 j’avais écrit 110 000 mots en « premier jet » et étais arrivée à 130 000 mots après les corrections.

 

Concrètement, on en est où ?

Au point de vue de la structure, j’écris plutôt chronologiquement (même si certaines scènes de la fin sont déjà écrites ou esquissées). Je vous ai donc fait une capture d’écran sur Scrivener pour vous dire où j’en suis :

Citarathon

Comme vous pouvez le voir, dans ce tome 2, les chapitres sont des adjectifs / participes passés. C’est un choix délibéré (et mûrement réfléchi). Petit test : est-ce que vous vous souvenez de la façon dont étaient tournés les titres de chapitres du tome 1 ? Car là aussi, j’avais fait un choix stylistique…

Je mets la réponse sous spoiler pour que vous fassiez un petit effort de mémoire avant d’aller voir la réponse... 😉
« Fuir », « Être », « Se souvenir », « Aimer », « Se battre », « Perdre », ça vous rappelle quelque chose ? ♥
Effectivement, j’avais choisi des verbes pour Sylvine. C’est un être d’action et, pour moi, les titres des chapitres devaient refléter cela.

Pour Virginie, par contre, qui est un être plus dans la contemplation et la réflexion et qui, au final, va plus subir les actions que les susciter (du moins dans ce tome), j’ai préféré cette forme grammaticale et je suis bien contente de moi. En outre, ils vous donnent un aperçu des aventures qui l’attendent… 😉

Pour en revenir à ma progression, il me reste donc 3 chapitres à écrire. Dans ces chapitres, vous remarquez des icônes différentes.

Citarathon

Et là vous vous dites peut-être « Oh, mais dis donc, elle a presque fini ! » Euhhhhh…. non, pas du tout.

 

Y a encore du boulot

En effet, ces chapitres qu’il me reste à écrire sont de gros, gros gros chapitres. Et il est probable qu’ils ne se cantonnent pas à ce chiffre, pour un truc tout bête.

Le chiffre « magique » de Citara est 4. Il y aura 4 tomes, comme 4 éléments, 4 personnages-clés, bref, je fais tout tourner autour de ce chiffre et de ses multiples. Et ce, jusqu’au nombre de chapitres dans le tome 1 : 32. Un nombre magique puisque égal à 8 (double de 4) x 4. Je sais bien que personne ne l’aura remarqué à part moi (enfin, maintenant que vous êtes au courant, vous pensez sûrement que je suis un peu maniaque sur les bords), mais je m’en fiche, c’est important pour moi d’aller jusqu’au bout de ma démarche.

Or, jusque là, j’avais 12 gros chapitres, on était bon… Et bam, j’en ai introduit un nouveau (indispensable), du coup, on est passé à 13, aaargh, pas possible que je reste comme cela. Donc, soit je rajoute 3 chapitres, soit je transforme le premier en Prologue (mais du coup, faut que je rajoute un Épilogue… ceci dit, ça me tente beaucoup)…

Bref, vous avez compris que je ne suis pas au bout de mes peines, sans compter qu’à la réécriture, la dernière fois, j’avais aussi dû ajouter / scinder des chapitres… :p

Enfin, je vais vouloir retravailler un peu le début de mon premier jet avant de l’envoyer aux bêta-lecteurs car il a été écrit avant la publication du premier tome et il y a de nombreux passages que je veux adapter…

 

Un petit souci de timing

J’avais initialement prévu de terminer mon premier jet pendant les vacances de Pâques. Je me connais, je sais que je suis extrêmement productive pendant les vacances scolaires.

Mais cela ne va pas être possible. J’ai en effet un voyage d’une semaine prévu pendant celles-ci, avec Arts et Vie, et l’autre sera consacrée à la lecture et correction de 34 nouvelles policières, celles de mes choubinous 1 L…

Bref, il m’est apparu clairement cette semaine que dans l’idéal je devrais avoir terminé mon premier jet… AVANT le 7 avril pour garder assez de temps pour la bêta-lecture et les corrections.

J’ai donc 1 mois et 6 jours pour réussir cet objectif et autant vous dire que cela va être extrêmement compliqué car pendant ce mois de mars, au travail, c’est de la folie : deux samedis matin travaillés, des conseils de classe en soirée, les copies du bac blanc à corriger, des examens à faire passer aux élèves des classes européennes et aux Terminales, sans compter des Salons…

Cela veut donc dire que je vais devoir consacrer à l’écriture chaque plage de liberté et donc, dès que j’aurai coché « article de milieu de semaine » sur ma liste, j’enchaînerai directement là-dessus… 😉

 

Ce que vous pouvez faire pour m’aider

Sachez que chacun de vos petits mots est un vrai moteur pour moi. Je me nourris d’eux pour avancer et j’écris toujours le sourire aux lèvres après les avoir lus.

Alors je vous remercie d’avance de bien vouloir participer à mon #Citarathon : dès que vous le pouvez, dès que vous y pensez, merci de m’encourager en me taguant sur les réseaux sociaux, en commentaire de ce blog, en laissant un avis sur Amazon si vous ne l’avez pas encore fait, par mail, de vive voix, sur mon challenge CoCyclics

Je n’ai pas besoin que vous me donniez de l’argent, mais j’ai conscience que je vous demande un bien plus précieux encore : votre temps et votre intérêt. ♥

 

Vous avez mérité un extrait

Avec tout ça, vous avez bien mérité un petit extrait citarien.

Je vous rassure, même si vous n’avez pas lu le tome 1, l’extrait que je poste aujourd’hui peut tout à fait être lu, vous ne serez pas spoilés. Mais les initiés auront un petit sourire entendu en plus… 😉

Bonne lecture !

 

La Créatrice et l’harmonieur

Était-ce il y a peu ou de longs cycles précédemment ? Je ne saurai vous le dire, le temps dans notre pays étant souvent nébuleux et les sources souvent contradictoires…
Dans tous les cas, on raconte la légende suivante, qu’un jour la Créatrice avait décidé de venir en personne s’assurer que le monde qu’elle avait créé vivait heureux et prospère.
Elle avait pris l’apparence d’une jeune Prieuse et descendait tranquillement les rues de la capitale, admirant les fleurs qui avaient poussé de leur propre accord et reconnaissant celles dont elle était à l’origine. Elle humait les parfums qui s’échappaient des maisons qui s’éveillaient à peine. Les pétales fleuris dont on se servait pour les ablutions matinales se mêlaient aux senteurs sucrées, épicées et chaudes des plats qui s’élaboraient. La fine pluie de la nuit venait à peine de s’arrêter et tout scintillait magnifiquement sous la lumière de la lune. Sieur Soleil n’allait pas tarder à illuminer davantage le tout, mais à cette heure-là les couleurs étaient encore douces et magiques.
Frappée par la beauté du moment, la Créatrice sourit. Elle joignit les mains devant sa poitrine, l’une sur l’autre, comme si elle protégeait entre ses doigts une petite créature fragile. Et effectivement apparut alors entre ses paumes une bulle iridescente. Elle ouvrit les mains et la bulle s’éleva magiquement dans le ciel avant d’éclater doucement. Voletait maintenant sur place un minuscule oiseau au plumage se confondant avec le bleu du ciel.
La Créatrice venait de créer l’harmonieur, donnant à l’animal le nom du sentiment qu’elle avait ressenti en arpentant les rues de Citara.
— Va, va porter des sentiments de joie, d’espoir et de sérénité partout où tu passeras, souffla-t-elle à la petite créature.
C’est ainsi que depuis cette journe, les Citariens ont parfois dans leur cœur, même s’ils étaient tristes ou en colère l’instant auparavant, la force de retrouver courage et confiance en l’avenir.

Ils ne savent pas que c’est parce qu’un minuscule oiseau a choisi de voleter un instant dans leur champ de vision afin de leur apporter l’harmonie dont ils avaient besoin.