Je vous l’ai dit hier, le Festival Les Carnets était vraiment un Salon tout à fait classique dans le sens où les animations, les exposants et les dédicaces étaient à la hauteur des autres manifestations auxquelles j’ai déjà assisté.
Mais lui, il avait un petit quelque chose en plus. Et lorsque j’ai essayé d’analyser quoi, je me suis dit que ce n’était pas un seul mais plusieurs ingrédients qui en faisaient un véritable coup de cœur. ♥
Le charme du lieu
Oui, je vous l’ai écrit, cette petite placette sous les platanes était top, les chapiteaux élégants et champêtres… Mais je me suis dit que cela ne serait pas suffisant pour vous faire percevoir la sérénité de l’instant.
Le premier jour, il y a eu un moment où les cigales se sont mises à chanter. Cela m’a vraiment impressionnée : il y avait juste le léger brouhaha des visiteurs et puis tout à coup, ce concert qui débutait. D’après ce que j’ai trouvé sur Internet, c’est parce que la température minimale à partir de laquelle la cigale peut chanter venait d’être atteinte (22-25°).
J’ai de la chance, depuis 5 ans, de vivre dans le sud de la France et je peux vous dire que j’apprécie particulièrement la chose, ayant auparavant vécu dans des régions un peu moins ensoleillées (la Normandie) ou plus fraîches (la Picardie).
Alors, lorsque les cigales se sont mises à chanter, j’ai pris mon appareil, ai fait le tour de mon stand et suis allée immortaliser l’instant pour vous le partager avec vous. ♥
Les organisateurs et bénévoles
Je suis fière de moi. Parce qu’habituellement j’oublie TOUJOURS de faire des photos de ces « gens de l’ombre » qui sont pourtant essentiels à la réussite de ce genre de manifestation.
Or, là, j’ai pensé à leur demander de poser pour moi !
Mention spéciale, au passage, à toute la petite famille de Catherine qui l’a superbement bien épaulée pendant ces deux jours : Reine aux conférences, la grande (à peine de retour d’un périple lointain) à la buvette et le fiston en tant qu’ingénieur son (entre autres, car ils étaient tous très polyvalents). Sans oublier le papa, très présent lui aussi. Je les ai trouvés très professionnels, chaleureux, ne plaignant pas leur temps et leurs efforts.
C’est clair que cet investissement contribue au charme du festival, cela me fait penser à la famille de Delphine Besson qui l’entourait également au Salon de Poitiers et donnait cette touche personnelle que j’apprécie particulièrement dans ces manifestations. ♥
Enfin, il y avait bien sûr toute une troupe de bénévoles et on sait très bien que sans eux, de tels évènements ne marcheraient pas aussi bien. Alors merci à eux !!!
Les rencontres et les cadeaux
Je vous l’ai dit, j’ai eu le plaisir de co-présenter une conférence sur le Bullet Journal avec Julien Biri.
Non seulement j’ai beaucoup apprécié cette collaboration (quand tu veux, on recommence, Julien ! 😉 ) mais j’ai été très touchée du fait que lorsque Julien est venu me dire au revoir il m’ait offert l’un de ses carnets. En plus il a très bien choisi puisqu’il s’agit d’un carnet « London », ce qui ne pouvait que ravir la prof d’anglais que je suis.
Merci beaucoup, Julien, pour cette adorable attention ! ♥
J’ai fait de nombreuses dédicaces à ce festival : voir l’article d’hier à ce sujet. Parmi les lecteurs, je souhaite vous parler plus précisément de Sonia, qui m’a acheté « Éclosia ou l’Écosse des légendes » le samedi.
Elle est revenue à mon stand deux heures après… pour m’offrir son livre, « Le chant d’un coquelicot ».
Et le lendemain j’ai aussi eu le bonheur de la revoir : elle avait déjà fini « Éclosia » et l’avait adoré. Ce genre de retour « en direct », c’est toujours très, très agréable à vivre. ♥
Vous comprenez maintenant pourquoi je l’ai particulièrement mise à l’honneur ?
Les surprises
Des trouvailles
Pendant le festival, il y a eu tout plein de petites pépites, des moments tendres, forts…
Des moments hors du temps
Après la superbe première journée du Festival, tous ceux qui le souhaitaient se sont rendus à Croq’ Jardin pour le repas du soir. J’avais été intriguée par la présentation qu’en avait fait Catherine dans son mail : des participants faisaient un atelier « cuisine » pendant l’après-midi puis, le soir, tous ceux qui avaient réservé pouvaient déguster les plats préparés pendant cet atelier. Le coût ? Ce que nous estimions juste ou possible de donner. Déjà, ça, c’était un très beau concept. ♥
Après avoir un peu galéré pour trouver l’endroit, me voici arrivée. Et là, je suis tombée sous le charme.
Jugez plutôt, j’ai même pris le temps de faire une petite vidéo hommage, moi qui suis débordée, pour remercier comme il se doit ceux qui nous ont accueillis dans ce lieu, hors du temps et inoubliable…
Pour en savoir plus : présentation du concept de Croq’ Jardin.
Des dédicaces jusqu’au dernier moment…
Enfin, je souhaite terminer par cette anecdote, un nouveau record pour moi.
Imaginez la scène : depuis 18h 30 j’avais commencé à plier, ne laissant que l’essentiel sur ma table : quelques livres, ma trousse à dédicaces, des marque-pages… En effet, habituellement je suis toujours la dernière à quitter un lieu, tellement je m’y prends à la dernière minute. Là, j’avais bon espoir qu’à 19h pile, je serais dans ma voiture.
Ben non.
Car j’ai dédicacé vraiment jusqu’au dernier moment !!!
Déjà, sur cette photo, vous pouvez voir qu’il ne restait plus grand-chose sur ma table lors de ma dédicace à Pascale. Vous pouvez aussi remarquer que mes deux voisins, qui, eux, avaient déjà tout remballé, battaient le pavé pour me dire au revoir…
Mais alors que je m’apprêtais à mettre ce qui restait dans les cartons, a débarqué un jeune couple charmant et ma toute dernière dédicace a été faite… sur mes genoux, le personnel de la mairie ayant déjà dû ranger ma table.
La preuve en image :
Lucinda et son copain ont vraiment été top ! Ils m’ont aidée à emballer mes derniers cartons puis ils les ont surveillés pour moi le temps que j’aille chercher ma voiture.
Vraiment, merci à eux deux !!! ♥
Bon, au final, j’ai encore été la dernière à partir, lol. Peut-être parce que je n’en avais pas vraiment envie ?
De l’envie, j’espère en tout cas que je vous en ai donné : celle d’aller visiter les lieux, de venir au festival l’année prochaine, de lire mes histoires… et de commenter cet article ! C’est à vous.
Wouah! comme je le disais précédemment, ça fait rêver. Je crois que c’est le genre de manifestation où j’aimerai me rendre. Il me semble que tu as vécu de précieux moments.
Exactement. C’était vraiment un moment à part… ♥
ça avait l’air super ! c’est toujours agréable de te voir autant sourire ! un grand bol de bonheur !
Oui, c’est difficile de ne pas ressembler à Simplet dans des moments comme ceux-là. 😀 😀 😀
Merci de faire partager cette joie.
Cela fait du bien.
♥
Merci de commenter. Cela fait du bien. ♥