Récemment, j’ai posté ceci sur Facebook :
En effet, j’ai trouvé vraiment fort qu’en quelques jours d’intervalle, la librairie « Le Petit pois » à Manosque, la Maison de la Presse de Montaigu et « Le Baz’Art des mots » à Hauterives me passent commande de mes livres ! 😮
Nos amis les libraires
Les librairies sont une interface essentielle pour un auteur. C’était, jusque là, l’un des inconvénients majeurs pour les autoédités de ne pas pouvoir y être présent. La seule solution consistait à démarcher les librairies locales pour y faire du « dépôt-vente » avec donc la double contrainte de gérer les stocks et d’avoir un paiement différé. Et, dans mon cas personnel, d’y perdre mes livres lorsque l’un des enseignes avait fait faillite…
Il n’empêche que c’était un point qui me tenait à cœur, d’être diffusée en librairie. Déjà, parce que je rêve de voir s’installer dans ma ville une librairie-Salon de thé-espace de rencontres comme il en existe dans d’autres départements, je pense notamment à celle régulièrement mise en avant par Magali Lafont (une charmante blogueuse que j’ai rencontrée au Salon du livre de Mazamet et que je suis depuis) : « En forme de Graal » à Castres (que j’espère visiter bientôt… 😉 )
Et puis une librairie, ça crée du lien, ça ouvre une porte personnalisée sur un livre : j’adore les petits mots mis, par exemple, à la librairie l’Étincelle de Valence par Mélanie pour conseiller plus particulièrement tel ou tel ouvrage ; sans compter, bien sûr, les animations mises en place. Le pétillant Fred de la librairie Omerveilles a tout récemment modifié ses vitrines pour les séances de dédicaces avec François Rouiller et Étienne Cunge, voilà qui donne vraiment envie d’y aller ! ♥
Le sésame : Dilicom
Il y a plusieurs mois, j’ai trouvé comment m’inscrire gratuitement sur Dilicom, le catalogue des libraires. Bon, c’était gratuit parce que cela communiquait seulement mon adresse aux libraires intéressés, d’où les trois commandes passées récemment.
Avantages
- C’est très, très agréable d’ouvrir sa boîte mail pour lire qu’une personne quelque part en France a entendu parler de votre livre et en a tellement eu envie qu’il a fait la démarche de le réclamer à son libraire…
- En étant contacté directement par le libraire, vous pouvez lui faire parvenir un livre dédicacé et un marque-page papier assorti, chose qui est impossible autrement.
Inconvénients
- Il faut que vous répercutiez le coût de la Poste sur votre facture car vous ne disposez pas de système moins onéreux comme vous n’êtes pas professionnel. Or, pour un livre comme « Kassandra et la Grèce des légendes », qui est très épais et ne peut donc pas être envoyé au tarif lettres, le coût du colis suivi est de 6,90 €. [Au passage, je vous déconseille fortement l’envoi sans suivi. Déjà, même avec le suivi, j’ai eu un souci avec un envoi récemment, mais au moins, de mon côté, j’étais tranquille, j’avais la preuve qu’il avait été envoyé.] Du coup, parfois le libraire ne donne pas suite car il ne gagne pas une marge suffisante sur le livre.
- Tout cela prend du temps : les délais sont importants entre le premier contact par mail et l’expédition du livre (notamment parce qu’il faut attendre de réceptionner le paiement pour faire l’envoi) et puis cela demande du temps pour préparer le devis, faire la dédicace, préparer le colis et se rendre à la Poste [mon conseil est d’avoir un petit stock de prêts-à-poster chez soi pour gagner sur les deux derniers points…]
- L’interface mise ainsi à disposition gratuitement n’est pas du tout intuitive et j’avais même rédigé une sorte de mode d’emploi pour mes abonnés à « À vous de jouer ! », ma newsletter mensuelle à destination des auteurs afin de leur faciliter la tâche.
Mais depuis, j’ai trouvé encore mieux, grâce notamment à ma copine Zahardonia, du blog Monde Fantasy, qui a testé la chose la première et m’a gentiment envoyé tout un mode d’emploi pour m’inciter à sauter le pas !
BoD
BoD veut dire « Books on Demand », il s’agit d’une entreprise de service proposés aux auteurs et éditeurs. En ce qui me concerne, je n’ai choisi de recourir qu’à leurs services de distribution, je ne peux donc pas vous parler de leurs autres prestations.
[Au passage, je tiens à préciser que je ne touche aucune commission de leur part pour cet article : il ne s’agit pas d’un lien partenaire, juste de mon ressenti personnel].
J’ai donc testé chez eux le contrat « éditeur », en formule classique, pour « Citara » et voici mes réflexions sur cette interface.
Inconvénients
- C’est un système payant. Et même si cela reste très raisonnable, je pense que ce n’est pas rentable pour des titres peu visibles ou dans des niches. Pour ma part, j’avais décidé d’y inscrire toutes mes œuvres de fiction, mais pas « Autoédition : à vous de jouer ! », notamment car je conseille de passer par Amazon pour publier ses livres en autoédition, il faut donc que les acheteurs soient déjà prêts à passer par cette plate-forme. 😉 Mais depuis le dernier inconvénient soulevé, j’ai dû abandonner cette idée…
- Cela oblige à une nouvelle mise en forme, leurs gabarits de livres n’étant pas les mêmes que ceux d’Amazon. Et une nouvelle page de garde, avec, bien sûr, un nouvel ISBN. Ils vous en proposent un mais j’ai tenu à garder ceux qui me sont propres.
- Il faut compter un délai avant que le livre n’apparaisse enfin dans le catalogue : 15 jours environ*.
- La marge qui reste à l’auteur est bien moins intéressante que celle de CreateSpace (moitié moins, je dirais).
- Edit du 9/11 : il y a une clause d’exclusivité dans le contrat, si bien que vous ne pourrez pas être distribué ailleurs (donc exit Amazon). Or, en ce qui me concerne, je décolle depuis plusieurs mois sur Amazon, il est donc hors de question que je me prive de cette plate-forme pour quelques ventes en librairie. Bref, je recommande BoD uniquement pour ceux qui n’ont pas une réputation déjà bien assise sur Amazon… :/
* Bon, après avoir cru (notamment suite au mail reçu de BoD qui m’affirmait qu’il fallait parfois compter plusieurs semaines avant d’être avisé d’une commande passée sur l’un de ses livres) que les délais d’information étaient incroyablement longs, il s’avère qu’en fait c’est surtout l’interface qui n’est pas très intuitive (et/ou moi qui ne suis pas douée) car je ne regardais pas le bon écran. L’onglet « Commandes de livres » fait référence à ses propres commandes de livres, alors qu’il faut descendre jusqu’à l’onglet « Ventes de livre » et bien penser à cliquer sur la flèche de droite pour dérouler le tableau correspondant (hum hum) pour voir le bon panneau s’afficher. Ouf !
Avantages
- BoD distribue mon livre aux libraires via Dilicom et la Sodis et ce sont eux qui s’occupent de tout : gestion des commandes, impression et livraison. Ils me tiennent informée via mon tableau de gestion.
- Le service client est très réactif et en français.
- Il s’agit d’un contrat par livre, valable tout le temps de sa vie (merci à Zahardonia pour sa précision en commentaires : on ne re-paie que lorsqu’on fait une mise à jour) : j’ai donc payé 19,04 € TTC pour que « Citara » soit présent dans le catalogue. D’autres prestataires facturent le même service au mois ou à l’année.
- C’est la fin d’un gros obstacle à l’autoédition : beaucoup d’auteurs hésitaient à se lancer dans l’autoédition car ils voulaient pouvoir se retrouver en librairie. Même si ça ne veut pas dire que son livre va d’office se retrouver en rayon de toutes les librairies de France (il s’agit plus d’une facilité de commande), c’est tout de même une belle avancée pour les auteurs indépendants.
Et donc je suis heureuse de pouvoir vous annoncer que la toute première commande de Citara par ce biais a eu lieu (même si ça n’apparaît toujours pas sur mon dashboard, grrr).
En effet, cet été a été lancée, à l’initiative d’Antoine Dole et de Faustine, de la librairie « Aux mots tordus » à St Maur-des-Fossés, une opération de comm très sympa dont je vous copie-colle le message originel :
J’y avais participé avec l’un de mes chats, fan de Citara :
Eh bien, Faustine vient de passer commande de Citara et je la remercie de son animation, d’une part et de son intérêt de l’autre. J’espère pouvoir un jour franchir la porte de sa librairie. ♥
Voilà, ce looooooooooooooooong article est maintenant terminé, j’espère qu’il vous aura intéressés !
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EDIT du 24/10 à 12h :
Je suis en train de travailler pour améliorer la facilité de laisser un commentaire sur le blog. Par exemple, je viens d’ajouter la possibilité de joindre un fichier, d’intégrer une vidéo… [Ayé, normalement, ça marche !!!]
S’il vous est difficile de me laisser un commentaire, c’est le moment de faire une capture d’écran pour me montrer ce qu’on vous dit lorsque vous essayez d’en laisser un (car moi je ne vois pas la même chose, forcément).
Question : est-ce que parmi les propositions pour vous connecter figurent bien les réseaux sociaux comme FB ou Twitter ?
Si tout va bien pour vous, n’hésitez pas à tester tout de même cette nouveauté en me laissant des images de lolcats ou autre « bêtiserie » ! 😉
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EDIT du 09/11 à 15h30 :
Bon, suite à cette contrainte d’exclusivité, je ne vais pas pouvoir donner suite à cette proposition de BoD. Je le regrette bien, mais pas question de lâcher Amazon, surtout en étant bien installée chez eux déjà. Par contre, si vous n’avez pas encore publié chez Amazon ou souhaitez tester BoD pour un nouvel ouvrage, cela peut être intéressant.
Félicitations ! La gloire et la prospérité continuent. Cela ne fait que de commencer. J’espère qu’il y auras d’autres commandes.
<3
Merci mon Acharat ! 🙂 Pour la prospérité, c’est pas encore ça, mon banquier n’était pas content de moi ce mois-ci… :p
Que de bonnes nouvelles ! Félicitations
Merci Hope !
Bonjour
La clause exclusivité est elle aussi pour les ebook ?
Bonjour Djamel, Attention, comme je le disais en en-tête, cet article date de 2017 et je le maintiens sur le blog uniquement pour les infos sur Dilicom et les libraires, pas pour recommander BOD.
Du coup, je ne sais pas si, à l’heure actuelle, cela concerne aussi les ebooks. À l’époque, cela ne concernait que le livre papier, en tout cas. 🙂
Merci pour la pub ! ♥
Je voudrais juste ajouter deux petites précisions : quand on choisi le contrat auteur, on peut choisir un format personnalisé et donc reprendre les formats amazon. Et ensuite, tu paies 19,04€ par titre et par mise à jour et non par an. Tu ne devras plus les repayer par la suite, tu es référencée à vie sur Dilicom et dans le catalogue BoD.
Cette notion d’une année n’est là que pour préciser que, si tu souhaites retirer ton livre de leur catalogue avant la fin de cette échéance, tu vas devoir leur payer des indemnités. C’est tout. 🙂
Ahhhh, cooool, j’ai cru que j’avais mal lu mon contrat la première fois !!! 😉 Je vais rectifier l’article. 🙂
Coucou ! Très intéressant comme alternative en effet !
Je vois dans leur logo qu’il y a la FNAC… mais, la FNAC est un système qui ne passe pas par Dilicom mais par la SFL. Du coup je ne comprends pas : si on passe par BoD, plus besoin de la SFL ou de Décitre ?
Merci pour ces nouvelles astuces !
Anaïs
Ah, là, tu me poses une colle ! :p
Va lire la réponse de Zahardonia, plus bas ! 😉
@Anais W. : Dilicom et SFL sont deux choses différentes. Dilicom est une base de données qui référence tous les titres qu’on y enregistre et à laquelle tous les libraires de France, Belgique, Luxembourg et Suisse ont accès. Alors que SFL est une société de distribution/diffusion au même titre que Sodis ou Hachette distribution.
Decitre est une chaîne de librairie — au même titre que la FNAC — et un fournisseur pour les bibliothèques, les établissements d’enseignement supérieur, les centres de documentation, les établissements scolaires, les entreprises et les organismes de formation.
Heureusement que tu es là !!! 😉
Bonjour Zahardonia,
Merci pour cette réponse !
Je connais en effet le système mais pour moi, le distributeur officiel de la FNAC est la SFL. Je trouve donc étonnant que BoD puisse distribuer les livres commander chez la FNAC. Je crois que je devrais leur demander directement ^^
Article très intéressant ! Je connais BoD mais j’avoue n’avoir pas encore testé leur contrat éditeur. Tu m’as donné envie de me renseigner
Merci Alison ! Zahardonia est ravie de leurs services (et elle ne passe pas par CreateSpace donc elle utilise plus de leurs prestations que moi). 🙂
Bonsoir Nathalie et merci pour cet article très intéressant. Je ne connaissais pas BoD et je prends bonne note. Merci aussi à Zahardonia pour ses précisions 🙂 J’ai pris un screen de la messagerie telle qu’elle apparaît pour moi, mais je ne trouve nulle part la possibilité de mettre une pièce-jointe. Es-tu sûre d’avoir correctement activé ces nouvelles options ?
Coucou ! Oui, je vois bien que ça coince niveau commentaires, moi même je ne peux pas laisser d’images, grrrrrrrrrrrrrrrrrr… Je vais étudier tout ça, merci pour le feedback en tout cas ! 🙂
C’est super intéressant, tout ça ! J’avoue que j’aimerais bien passer par autre chose que Createspace pour mes livres papier (même si j’en vends très peu). Etre référencée en librairie c’est top !
je vais étudier la chose, merci beaucoup !
De rien !! 🙂
ouh la! j’étais super motivée pendant tout l’arcticle et à l’idée de refaire mes formats je me suis déballonnée.
merci pour ton objectivité et bonne chance à toi!
Avec le contrat éditeur de BoD, lorsque tu choisis ton format, il y a une option « format personnalisé » où tu peux rentrer les dimensions que tu veux. Donc, tu n’as pas besoin de refaire tes formats 😉
@ Zahardonia : Ah ben j’avais pas vu… :p
Pourtant, je l’avais précisé dans le doc que je t’avais envoyé
@ Ghaan Ima : Je comprends ça… Et pourquoi ne pas essayer sur la prochaine publi ? De toute façon, tu auras du formatage à faire, alors autant t’en rajouter un à ce moment-là… 😉
Et puis peut-être que tes formats actuels correspondent déjà aux formats BoD : ce n’était pas le cas de mes livres, mais ce ne sera peut-être pas le cas des tiens ? ♥
Félicitations pour ces premières commandes de libraires. C’est un nouveau pas de franchi dans ta carrière d’autrice !!!
Eh oui, ça fait bien plaisir de voir les obstacles se lever les uns après les autres… 🙂
Ca doit faire plaisir de voir son livre demandé même en librairie ! Félicitations. Ton parcours du combattant n’a pas été effectué en vain ! o/
Oui, tout à fait !!! Merci Ellie ! ♥
Bonjour Nathalie et merci pour votre article. Je me suis également intéressé aux offres de BOD (de qualité, d’après ce que j’ai pu lire). Mais j’ai malheureusement dû renoncer car ils exigent une exclusivité pendant un an. Et comme je vends assez bien via CreateSpace, je ne pouvais m’engager. Dommage.
Bonjour Philippe, je viens seulement de voir ton message. Il me semblait qu’avec un ISBN différent, c’était bon, en contrat éditeur, mais je vais me renseigner plus en avant car effectivement, je ne compte pas quitter CreateSpace. Bref, je me renseigne et je te dis. 😉
Merci Nathalie. Si le fait d’utiliser un ISBN différent et donc un format différent était autorisé, cela changerait effectivement la donne. Il faut vraiment en être sûr… Bien à toi.
J’ai eu deux avis différent à ce sujet. Sur le site de l’AFNIL il est bien précisé qu’il faut avoir deux ISBN différents pour des formats différents. Comme c’est le cas (mon livre n’ayant pas le même format sur Amazon et sur BoD, et comme j’ai dû refaire la mise en page), je pense que cela marche… Mais je ne vais pas le faire pour mes autres titres, je pense, sans en avoir la confirmation officielle…
http://www.afnil.org/default.asp?Info=2
Officiellement, 1 ISBN = 1 livre unique, c’est pour ça que dès qu’on effectue la moindre modification, normalement on doit donner un nouvel ISBN et faire un nouveau dépôt légal, normalement…
Donc, ça veut dire que si on applique ça, tant que l’ISBN n°1 n’est exploité que par BoD et que l’ISBN n°2 n’est exploité que par CS, normalement il n’y a pas de problème.
MAIS ! En cas de best-seller (par exemple), ils pourraient nous reprocher de « tricher » puisque les 2 livres ont le même contenu et les mêmes caractéristiques physiques (broché, même format, couverture souple). A surveiller donc…
Ah ah, MAIS mon livre n’a pas le même format chez BoD et chez CreateSpace (ce n’était pas intentionnel, mais ça m’arrange… :p )
Intéressant de découvrir un peu mieux le fonctionnement de BoD. Perso j’ai choisi de m’inscrire sur chaque plateforme moi-même, y compris Dilicom. Cela prend du temps, mais permet de gagner un peu plus et c’est important vu le peu que l’on gagne sur la vente d’un livre.
Bonjour, c’est étonnant cette clause d’exclusivité de BoD parce que je ne la vois nulle part sur leur site. je vois même marqué « Le Client est en droit de publier par d’autres biais les Contenus mis à disposition par ses soins. » dans les conditions d’utilisation… 🙁 Tu as eu confirmation de cela après t’être inscrit chez eux. Je découvre qu’une partie de mon lectorat n’est pas du genre à acheter sur Amazon (…) et donc je cherche un référencement en librairie mais une autre partie du lectorat achète via Amazon !!! je comptais vraiment sur BoD (désespoir total donc T-T). Je vais voir chez Bookelis…
Je pense qu’il y a une solution à cela : changer le format de ton livre + bien sûr avoir un autre ISBN pour pouvoir publier un titre « différent » de celui sur Amazon. 🙂
Hello Nathalie et tous ceux qui passent sur ce sujet.
Je travaille aussi avec BoD (pour 3 de mes 15 ouvrages) et j’en suis globalement satisfait.
Attention toutefois à un point précis, et pas des moindres.
Dans le contrat d’auteur, valable pour tous nos titres donc, il y a une clause, à l’article 4 précisément, comme quoi on cède nos droits dérivés à BoD en renonçant à toucher le moindre centime de toute utilisation que BoD pourrait faire de nos oeuvres.
Les droits dérivés, c’est par exemple l’adaptation audio-visuelle, en BD, en audio, etc.
Cette clause est abusive et même illégale en France, mais BoD est allemand et ses contrats sont régis par le droit allemand.
En qualité d’auteur français, c’est le droit français qui doit s’appliquer, mais du moment qu’on a signé et validé le contrat, on est quand même engagé, et en cas de litige, ce serait un sacré casse-tête.
Personnellement, les droits dérivés sont suffisamment importants pour que je renonce à poursuivre l’aventure avec eux, même si je suis par ailleurs satisfait de la collaboration que nous avons et que je fais des ventes régulières et plutôt intéressantes.
Je n’ai pas vu ces lignes dans le contrat lors de sa signature initiale. Ai-je mal regardé à l’époque, alors que j’étais moins expérimenté qu’aujourd’hui,, ou bien ce paragraphe a-t-il été ajouté par la suite ? Je ne sais pas et BoD ne m’a pas répondu sur ce point, sinon qu’ils peuvent modifier les termes du contrat à tout moment sans nous avertir, charge à nous de vérifier le contrat tous les jours pour s’assurer qu’il nous convient toujours (mais oui, on n’a que ça à faire…). Une réponse plutôt claire en ce qui me concerne et qui m’a refroidi !
Ajouté à cela le fait que leurs contrats sont des exclusivités. Une durée d’un an tacitement renouvelé (qu’on peut dénoncer trois mois avant le terme).
On ne peut donc passer que par eux pour les options (numérique et/ou papier) souscrites, aussi longtemps qu’on travaille avec eux.
Ca peut être un choix (je l’ai fait pour 3 de mes ouvrages), mais quand un contrat peut être modifié à tout moment sans qu’on en soit averti, et que le partenaire s’abroge les droits dérivés, on peut légitimement se poser des questions.
Voilà, une petite intervention qui pourra servir de réflexion à certains d’entre vous.
Je suis désolée de ne répondre qu’aujourd’hui à ce super chouette commentaire, Yannick ! Merci beaucoup de ta réflexion, qui rejoint la mienne (et qui explique le fait que je n’aie qu’un livre chez BOD à l’heure actuelle).
Par contre, en ce qui me concerne, j’avais suivi les conseils de Zahardonia et pris un contrat « éditeur » et non auteur, et il me semble qu’il est plus avantageux. Il faudrait que je le relise, en tout cas, au vu de tes informations !
Bon week-end ! 🙂
hello Nathalie, cette publication date mais j’ai ce même questionnement, comment être référencée tout en restant sur amazon?
Si je crée deux formats différents avec isbn différents ça signifie que les deux livres sont sur amazon ? Comment ça se passe du coup, BOD peut s’en rendre compte, et les lecteurs comment ça se passe?
Si tu as des astuces plus actuelles je suis preneuse.
MERCI
Je viens d’éditer mon article car aujourd’hui je ne recommande plus de publier avec BOD.
Et bien sûr, qu’il ne faut pas le même ISBN si tu décides de passer par elle.
Le tout c’est de te référencer dans le Fichier Exhaustif du Livre, pas besoin de BOD pour cela…
bonjour, j’ai tout lu et je n’ai toujours pas pigé si on peut OUI ou NON publier un livre broché chez BOD (avec l’isbn gratuit de bod) ET un livre broché directement via le kdp d’AMAZON (avec l’isbn gratuit d’amazon) – dans ce cas les formats sont forcément différents (même si la différence est minime) – c’est une question très sérieuse que je me pose pour la future sortie de mon prochain roman. Merci pour cet article et si vous pouviez éclairer ma lanterne, ce serait vraiment cool car c’est une vraie question que je pose un peu de partout sur les réseaux et les avis que j’obtiens divergent ; car il semblerait que Bod n’ait pas un contrat « d’exclusivité » et donc que ce soit possible. A bientot. (ps j’ai trouvé ce blog par hasard en insérant précisément cette question sur le moteur de recherche de bing – ravie d’être ici – je me suis inscrite à la newsletter du coup.)
Bonjour Sophie, merci de votre intérêt.
Comme je l’ai précisé en introduction de cet article, aujourd’hui je DÉCONSEILLE d’avoir recours à BOD, exclusivité ou pas.
Donc, je serais bien en peine de vous dire si, aujourd’hui, il y a toujours cette clause d’exclusivité. Mais à l’époque c’était bien le cas.
Enfin, je vous DÉCONSEILLE aussi fortement de prendre leur ISBN. Certes, c’est « gratuit » mais cela veut dire que VOUS n’êtes pas reconnue comme la personne publiant le livre et cela pose de nombreux problèmes par la suite.
Mieux vaut s’acquitter du (faible) coût des ISBN, d’autant que ce coût n’est à acquitter que la première fois et qu’ensuite, tous les ISBN suivants sont gratuits.
Bonne continuation !