Retour sur 4 années au sein de l’AFCP en tant que conférencière, dont presque 3 au CA : gratitude et aux-revoirs.
À l’occasion de mon départ du CA de l’AFCP aujourd’hui, j’ai souhaité revenir, avec gratitude, sur ces 3 années exceptionnelles, 4 si je compte depuis mon arrivée dans l’association.
2018 : j’intègre le monde de la conférence
En 2018, suite à des conférences faites en amatrice, je rejoins l’AFCP afin de me professionnaliser. J’apprends beaucoup lors des journées mensuelles auxquelles je peux assister, c’est-à-dire celles qui ont lieu le samedi, car, à l’époque, je suis toujours professeure d’anglais pendant la semaine et ne peux me rendre aux journées qui ont lieu les mardis.
Ces journées, qui ont lieu essentiellement au César Palace, me permettent de nouer des liens d’estime et, petit à petit, d’amitié avec les membres comme Abdel Chmarkh (le premier à m’avoir fait un débriefing formidable sur ma première conférence-test), Jean-Philippe Ackermann (mon mentor à l’AFCP), Philippe Boulanger, Hervé Franceschi, Josette Kalifa, Carol Bausor…
Grâce à leurs encouragements, je présente, en janvier 2019, ma première conférence-test, sur la fantasy. Un moment marquant dans ma vie… et je crois qu’eux aussi se souviennent encore de mon final, avec cet envol de papillons (cf la dernière image de la vidéo tout en bas de cet article)… 🦋🦋🦋
Puis, en 2019, c’est le coup de cœur absolu pour Elevate, la convention annuelle de l’AFCP. Pendant 2 jours, les conférences passionnantes, inspirantes se succèdent et je suis dans mon siège, à noircir des pages et des pages de notes, à la fois sur le sujet de ces « talks », mais aussi sur le savoir-faire des conférenciers de toutes les nationalités. Je ressors de ces deux jours transcendée, transformée. J’aimerais tellement pouvoir faire la même chose…
Dans les mois qui suivent, ma vie change radicalement :
- Je démissionne de l’Éducation Nationale, après 20 ans de « bons et loyaux services » pour me lancer dans une carrière de conférencière ;
- Je rejoins l’équipe du CA afin de contribuer, moi aussi, au travail nécessaire pour faire fonctionner cette association que j’admire tellement.
2019 : je suis cooptée au CA de l’AFCP
Normalement, les élections pour être élu·e CA de l’AFCP ont lieu en mars chaque année. Mais il est possible de rejoindre le CA plus tôt, sans attendre cette date, si l’on est coopté·e, c’est-à-dire si les membres du CA vous acceptent à leurs côtés. Dans ce cas-là, vous n’avez pas le droit de vote lors de décisions importantes, n’ayant pas été officiellement choisi·e par l’Assemblée Générale.
Je garde de ces réunions de travail un souvenir très heureux : il n’y avait pas de Covid, pas de confinement, nous travaillions la veille des journées mensuelles chez les uns ou les autres, dans la bonne humeur, même si nos réunions finissaient parfois très tard. Notre groupe était soudé et chaleureux, mélangeant pizzas et discussions animées sur l’avenir de l’AFCP. 😍
Dans le même temps, je commence à être sollicitée pour des conférences, grâce à mon réseau AFCP : j’interviens à de nombreuses reprises dans le formidable Le Speakshow de Carol Bausor, dans une édition du Social Selling Forum de Loïc Simon, ainsi que dans plusieurs sommets virtuels à l’étranger…
Il faut dire que j’ai beaucoup investi pour me professionnaliser :
- dans du matériel ;
- dans des logiciels et plates-formes diverses ;
- dans des formations ;
- dans des adhésions à diverses associations autour de la conférence…
2020 : et le Covid arrive…
En mars 2020, je suis officiellement élue au CA et je deviens au fil du temps responsable des mails envoyés au nom de l’association. Je m’amuse à trouver un gif amusant ou approprié au sujet des mails, à envoyer des nouvelles régulières, à répondre aux demandes individuelles. 🤩 Bien sûr, la situation sanitaire met un frein brutal aux activités de la majorité de nos membres… et étouffe dans l’œuf mes propres velléités de percer dans le milieu. Sur le plan moral, heureusement, nous nous serrons les coudes lors de nos journées sur Zoom, nous apprenons à maîtriser ce nouveau format et, surtout, nous maintenons le lien entre nous. Je ressors toujours boostée d’une journée AFCP, même en ligne.
Par contre, je trouve inconcevable le manque de représentativité des femmes conférencières dans les webinaires qui fleurissent partout sur le web et je lance alors une émission hebdomadaire, « She’s On Stage« , où j’invite tour à tour 14 conférencières de tous les horizons à nous présenter leur domaine d’expertise. Ce sont d’excellents moments, très appréciés du public, mais que je suis contrainte d’arrêter à la fin de la première saison, en raison de mauvaises conditions matérielles et de son aspect chronophage. Merci à vous, les miss, de votre confiance et de vos conversations passionnantes, j’ai adoré partager ces moments avec vous ! 😍
Parallèlement, je suis sollicitée deux fois pour animer des « Book launches » (des lancements de livres en ligne) auprès d’autrices internationales et ce sont de formidables moments, même si cela ne débouche pas sur d’autres propositions professionnelles.
En parallèle, la situation sanitaire perdure et mon chiffre d’affaires pour les conférences s’élève à quelques centaines d’euros. Pendant cette année, ce sont, clairement, mes livres qui me maintiennent à flot.
2021 : une année compliquée
Côté CA, l’équipe voit des arrivées, des départs. Nous travaillons énormément pour l’association, en parallèle de nos propres activités professionnelles elles-mêmes chronophages, et la distance ne facilite pas les choses. Nous pouvons compter heureusement sur un groupe WhatsApp chaleureux et efficace, même si les réunions en présentiel nous manquent.
Heureusement, les journées en présentiel reprennent petit à petit et c’est un bonheur de se retrouver tous. Mais la fin d’année approche et avec elle, l’inévitable bilan comptable : pour moi, le verdict est sans appel.
Si je veux sauver mon entreprise, Nathalie Bagadey Productions, je dois arrêter d’investir à perte… sur le monde de la conférence, d’autant que, dans le même temps, je suis sursollicitée en tant qu’experte de l’autoédition. En effet, étant la première autrice indépendante à être invitée au plus grand évènement littéraire de l’imaginaire, les Imaginales d’Épinal, et ayant sorti une version revue et enrichie de Autoédition : à vous de jouer !, ma réputation fait un réel bond en avant et j’enchaîne les rendez-vous individuels, la production de modules pour ma formation en ligne et, tout récemment, des accompagnements sur le long terme pour les entrepreneurs qui souhaitent publier leur premier livre en autoédition.
Bref, je décide de mettre en pause ma « carrière » de conférencière, pour me consacrer à ma réelle zone de génie : l’écriture et l’autoédition de livres. De ce changement de priorités découle également la décision de mettre un terme à ma casquette d’Administratrice de l’AFCP. Il ne fait pas sens de consacrer autant de temps et d’énergie à une branche de mon activité qui génère uniquement quelques centaines d’euros de revenus par an, même si c’est un déchirement de dire au revoir aux membres du CA avec qui j’ai passé tant d’heures riches et passionnantes. 💗
Et maintenant ?
Même si je suis très émue de quitter mon poste d’Administratrice au sein de l’AFCP, ceci n’est pas un adieu.
Déjà, parce que j’ai renouvelé ma cotisation à l’association, même si je suis passée du statut de conférencière à celui d’Amie.
Ensuite, parce que, des amis, justement, je m’en suis fait plein à l’AFCP. Pas question de ne plus les revoir : même si je vais limiter mes déplacements sur Paris, j’ai tout de même l’intention de participer à quelques-unes des prochaines journées mensuelles en présentiel.
Enfin, je garde un lien très fort avec l’association… tout simplement parce que mes clients actuels proviennent majoritairement des contacts que je m’y suis faits.
Pour résumer, et avant de vous laisser avec une vidéo récapitulant en 10 images ces belles années à l’AFCP, je tenais à témoigner toute ma reconnaissance à l’équipe de l’AFCP, et en particulier à son Président, Philippe Boulanger pour tout ce que cette expérience m’a apporté 🙏💗😘 :
- Je me suis sentie utile et ai adoré ma fonction d’Administratrice au sein du CA, malgré la charge de travail parfois conséquente qui en découlait ;
- J’ai rencontré des personnes incroyables et noué des amitiés très fortes qui, j’en suis sûre, perdureront dans le temps ;
- J’ai eu des opportunités professionnelles qui me permettent aujourd’hui de m’épanouir sur un plan moral comme financier ;
- J’ai appris énormément, énormément de choses sur le milieu associatif, ce qui m’a permis de monter ma propre association il y a quelques jours de cela. Je passe donc d’Administratrice à Présidente, pour Les Optimales de Livron, afin de créer le premier salon du livre optimiste dans ma ville en janvier 2023. Une nouvelle aventure que j’ai très hâte de vivre !
Même si mon cœur est empli de noms que je n’ai pas la place de citer ici (d’autant que j’aurais peur d’en oublier 😅), je veux tout de même faire un petit salut supplémentaire, outre tous ceux que j’ai déjà mentionnés dans cet article, à Virginie Perrot, Sylvain Durand, Jérôme Roussin, Sabine Vandebroek, Franck David, Gérard Lefort, Fanny Walter, Gilles André, Hervé Franceschi, Aude Milesi, Philippe Blot-Lefèvre et Luc Teyssier d’Orfeuil avec qui j’ai adoré travailler au CA 💗 et souhaiter bonne chance à ceux qui vont s’y investir à leur tour.
Merci pour tout. 🙏
Et je vous laisse avec ce petit résumé, en 10 images et 22 secondes de mes années à l’AFCP. 😎
Ça a l’air d’avoir été une expérience enrichissante même si le bilan comptable t’as contrainte à devoir raccrocher pour l’instant. Et la petite carte de présentation des Optimales de Livron est trop adorable *.*
Oui, vraiment enrichissante, j’en repars avec le sourire. Et le temps libéré va me permettre de me consacrer entièrement à l’organisation de mon nouveau bébé !
Une expérience où tu as appris tellement de choses qui te serviront tellement par la suite.
Quelle belle aventure que tu as eu.
Vive Citara !
Eh oui ! Tu as tout compris, comme toujours.
C’est une très belle aventure et qui correspond bien à la générosité que l’on ne peut que reconnaître à Nathalie
Oh, c’est adorable, Denis, merci beaucoup ! 🙂