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Mon aventure dans l'autoédition - 4. Quels livres autoéditer ?Vous l’avez compris, pour moi, les avantages de l’autoédition l’emportent, ne serait-ce que pour le bonheur de créer entièrement le livre soi-même.

Ceci dit c’est un mode de publication qui comporte des inconvénients non négligeables et parfois rédhibitoires.

En effet, pour ma quadrilogie, Citara, le produit final que je veux sortir nécessitera forcément l’investissement d’une grande maison d’édition :

  • je rêve à un design particulier pour chacun des livres, reprenant le thème principal (une sorte de frise courant sur tout le livre) et ça, je ne suis pas capable de le faire ;
  • il s’agira de gros livres pour lesquels je veux la qualité maximum (papier, couverture épaisse) afin qu’en le prenant le lecteur se sente déjà un peu ailleurs…
  • et je voudrais bénéficier, pour lui, du réseau de distribution et de promotion dont seule une maison d’édition établie peut se targuer.

Je pense donc, comme la plupart des « indés », qu’il faut panacher les deux modes d’édition : pour les « gros ouvrages » ou livres nécessitant une mise en forme travaillée (avec des cartes, une présentation originale…), on a besoin du « poids » et du savoir faire d’une maison d’édition. D’une grande maison d’édition.

Dans mon cas particulier, je me dis que le fait d’avoir été éditée dans de petites maisons d’édition, puis de m’être autoéditée (en espérant un petit succès d’estime à la clé) va me permettre de contacter les grands noms de l’édition avec plus de légitimité.

Bref, l’autoédition ne s’adapte pas nécessairement à tous vos projets. Pour moi c’est idéal pour :

  • le récit intimiste que vous avez écrit et que rêvez de tenir entre vos mains sous forme de livre, mais dont vous ne pensez pas forcément faire la promotion autour de vous hormis parmi la famille et les amis proches ;
  • un livre qui vous a été refusé par les maisons d’édition mais en lequel vous croyez et pour lequel vous avez déjà eu des retours enthousiastes d’amis à qui vous l’avez fait lire ;
  • un manuscrit tout prêt pour lequel vous ne voulez pas attendre des mois avant qu’il ne trouve un éditeur ;
  • un ouvrage dont vous espérez qu’il plaira suffisamment aux lecteurs pour, éventuellement, être repris par une maison d’édition et distribué ensuite autrement que via Internet ;
  • un livre « phare », représentatif de ce que vous écrivez, pour que vous puissiez en fixer le prix comme bon vous semble : en cadeau à vos abonnés, en prix promotionnel, en exclusivité sur votre page, etc… afin de vous faire connaître.
  • un petit bijou solitaire, dont vous voulez garder l’exclusivité et qui, vous l’espérez, saura trouver son public et vous faire connaître de lui. C’est comme cela en tout cas que  je considère « Éclosia ou l’Écosse des légendes »…

Alors, chers amis auteurs, avez-vous un tel projet qui sommeille dans vos tiroirs ? Vous ai-je donné envie de l’en exhumer ?

Et vous lecteurs, regardez-vous nécessairement à quelle maison d’édition appartient le livre que vous êtes en train d’acheter ?

Mon prochain article traitera de la première étape de l’auteur autoédité : la bêta-lecture de son manuscrit.

A bientôt !

 

[Article importé de mon ancien blog]

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