Bonjour à tous.

Sur l’excellente idée d’une grenouille de Cocyclics, Ayalys, j’ai imaginé sur ce forum une interview d’Olivier.

Comme il y a des infos qui peuvent vous plaire, je vous la recopie ici… et si l’idée vous intéresse, la prochaine fois ce sera vous qui poserez vos questions à un autre personnage… 

Il me tarde que vous me disiez ce que vous pensez de notre cher Olivier, après cette interview ! 

 

Ayalis commence :

– Olivier, comment as-tu rencontré Sylvine?

– Bonjour, euh…

*passe une main embarrassée derrière son cou*

J’avoue que ce n’est pas le meilleur souvenir de notre histoire.

*regard désarmant, petit sourire en coin mi-espiègle mi-déconfit. Irrésistible quoi.*

Disons que j’ai passé les ¾ de notre première rencontre évanoui, mais à part ça… Une chose est sûre, je l’ai remarquée tout de suite, ma belle Forestière, et son image ne m’a plus quitté ensuite.

– Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir Justicieur?

– C’est… compliqué. J’ai toujours eu cette envie, non, ce besoin de faire régner la justice. Je ne supporte pas l’injustice, et l’impuissance face à celle-ci. Il me semblait donc évident que je devais partir dans cette voie, tout comme mes Aptitudes l’indiquaient, d’ailleurs. Mais ce n’était pas évident pour tout le monde.

*Une hésitation. Les mâchoires se crispent. Le regard se fait plus dur.*

Alors j’ai du trouver des stratégies pour y arriver. Et grâce à Boga, notamment, il m’a été possible d’apprendre par procuration.

– Peux tu nous en apprendre plus sur Sylvine, vu qu’elle est amnésique? Qu’est-ce qui te plaît chez elle?


– Vous en apprendre plus sur Sylvine ?

*il écarte les bras… et lève très légèrement les yeux au ciel*

Mais j’en apprends tous les jours, moi-même !
Elle est… incroyable.

* Il secoue la tête, n’arrive pas à trouver les mots*

D’accord, elle a son petit caractère, mais surtout une volonté exceptionnelle, et un intérêt pour les autres tout bonnement incroyable. Tout le monde trouve grâce à ses yeux… et ils tombent tous sous le charme de son regard, de son sourire, de sa personnalité…
Enfin… tous ceux qui ont un cœur, bien sûr.

*de nouveau cette crispation des mâchoires…*

– Comment t’entends-tu avec ton père? Ce n’est pas trop dur de le supporter?


– Ah…

*inspiration profonde et regard plus distant, nettement moins chaleureux*

Mon père veut le bien de Citara avant tout. Mais dans sa dévotion à son pays, il néglige parfois de prendre en considération d’autres avis que le sien.
Il n’a pas toujours été facile de grandir sous son égide, mais je suis adulte désormais, c’est derrière moi, tout ça.

*s’arrête. Plante son regard fermement dans celui d’Ayalys, faisant clairement comprendre son intention de ne pas développer davantage
Petit déglutissement audible de l’intervieweuse, qui reprend bravement : *

– Qui est Achille?

*Un léger sourire flotte à nouveau sur ses lèvres et il hoche la tête d’un air admiratif*

– Achille est celui qui a élevé Sylvine comme sa fille. Il lui a appris tout ce qu’il savait concernant l’art de la guerre et c’est un combattant exceptionnel. Je lui suis très reconnaissant de l’avoir protégée jusqu’ici.

C’est au tour de Calirose de prendre la parole :

– Héhéhé! Olivier, es-tu un fils à maman?

*là, le regard devient glacial. Il répond en se contenant visiblement*

– Je ne suis pas sûr de comprendre la question. Ma mère est importante pour moi, c’est vrai. Mais cela ne m’a jamais empêché de faire mes choix, tout en sachant que ceux-ci lui feraient de la peine. Et qu’elle n’avait pas besoin de ça…

*Un instant son regard vacille, une ombre passe sur son visage. Il y a visiblement quelque chose dans cette question qui le trouble profondément. Mais il se reprend et se compose un visage indifférent. Sagement, Calirose change de sujet de conversation, se disant qu’elle réfléchira à tout ça à tête reposée :*

– Qui est ton meilleur ami?

*Petit hochement de tête et un léger sourire revient sur ses lèvres. Manifestement, il ne peut garder son masque impassible en évoquant ce dernier*

– Boga, bien sûr !
C’est un justicieur aussi. En fait, c’est grâce à lui si j’ai pu m’entraîner en cachette. Il était à la fois mon alibi et mon conseiller, je ne pouvais rêver de meilleur ami. Et il est très séduisant, je pense que vous êtes tout à fait son type, je peux arranger un rendez-vous si vous voulez.

*clin d’œil amusé. L’orage est passé, il n’est plus en colère. Calirose, un peu rougissante, en profite pour poser une autre question, plus personnelle.*

– Quel est ton plus grand rêve?

* Son regard se perd à nouveau. Il paraît soudain très loin, inaccessible.*

– Ce que je voudrais, avant tout, c’est être libre. Ne pas avoir de contraintes autres que celles que je me serais choisies. Parfois je regarde les aigles du Massif des Maillons et leur envie leur indépendance, leur vie dans les hauteurs…

*Un silence. Calirose se gratte la gorge et décide de terminer par une question plus légère : *

– Que fais-tu pour te changer les idées quand tu ne joues pas les Justicieurs?

*là le regard pétille à nouveau. Olivier semble ravi qu’elle lui ait posé la question*

– Je fais de la musique. Je suis un Pulseur…

*Regard d’incompréhension de son intervieweuse. Amusé, il explique :*

– Etre Pulseur, c’est taper, en rythme plus ou moins rapide, sur un objet résonnant. Pour ma part, je préfère les objets en métal. Et ce faisant, vous suscitez des pulsations dans l’auditoire. Cela permet vraiment de se vider la tête.

Note de l’auteur : pour vous faire ressentir ce dont parle Olivier, une vidéo ici On peut même distinguer ce dernier à la 25ème seconde… :p

C’est au tour d’Elle de continuer l’interview :

– Comment expliquerais-tu ton métier / occupation de Justicieur?

– Eh bien, nous nous chargeons de l’administration de la justice. Lorsqu’un crime a été commis, nous enquêtons et traquons le criminel. Cela peut prendre longtemps mais nos facultés et notre entraînement nous permettent de toujours finir par l’attraper. Puis nous écoutons l’avis de chaque membre de la communauté concerné par le crime, suite à quoi nous décidons du châtiment. Et nous l’administrons. Nous pouvons également ajouter nos forces à celles des Défenseurs, en cas de guerre, comme c’est le cas actuellement.

– Qu’est-ce qui te plaît le plus chez Sylvine?

– Ah…

*il se passe la main sur la nuque… rougit imperceptiblement puis avoue :*

– Son sourire. Je suis dingue de son sourire. Et de son regard. Enfin… voilà quoi…

– Comment t’imagines-tu dans 10 ans?

– Je ne sais pas. Pour l’instant je me concentre sur les prochains jours, les batailles à venir. Il faut déjà survivre à cette guerre. Je ne peux pas me projeter plus loin que ça… Désolé.

Afin de le dérider, Elle demande alors, malicieuse :

– Quel est le rêve / cauchemar le plus drôle/bizarre dont tu te rappelles?

– Parfois… Non, c’est trop bizarre…

*il secoue la tête, amusé et embarrassé tout à la fois. Elle l’encourage du regard*

– Eh bien, parfois je rêve à une colonie de grenouilles… qui scandent mon nom ! C’est absurde, n’est-ce pas ?

*Fin de l’interview. Il lève la main en un salut amical et s’éloigne sous les yeux chavirés de ses intervieweuses, qui ne sont pas restées insensibles à son charme…

Article importé de mon ancien blog

 

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