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Cela fait tout bizarre d’écrire cela, j’espère qu’Eric ne va pas prendre peur !

Je déclare ma flamme logoEn fait, je participe à l’opération « je déclare ma flamme à la SFFFH francophone », lancée fort à propos en ce mois de février traditionnellement placé sous le signe de l’amour.

 

En voici les règles :

« Vous adorez un auteur, un roman, un recueil, une nouvelle/novella de SFFFH ? Vous avez envie de partager votre lecture ou votre opinion sur un nouvel auteur de SFFFH à suivre ?

Participez à l’opération «Je déclare ma flamme à la SFFFH francophone» !

Comment procéder ? Rédigez un texte de 200 à 500 mots (environ) pour présenter le texte ou l’auteur de SFFFH de votre choix, en expliquant ce qui vous a plu, fait frissonner, touché, retourné, ému chez cet écrivain ou dans son/sa roman/nouvelle/novella.
Ajoutez éventuellement un lien vers le site/blog de l’auteur ou vers le site de l’éditeur/un libraire qui diffuse l’oeuvre mentionnée.

Le but de cette opération est bien entendu de faire découvrir de nouveaux talents émergeant de la SFFFH francophone, car rien n’est plus parlant que l’opinion argumentée d’un lecteur conquis.

Du 2 au 16 février, publiez le logo de l’opération sur votre blog, site Internet, page FB ou n’importe quel autre média social, ajoutez votre texte, et accompagnez-les de la mention #jedeclaremaflamme, afin que l’on puisse retrouver facilement votre contribution sur le Net grâce à ce mot-clé.

À vos plumes et longue vie à la SFFFH francophone ! »

Et donc, vous l’aurez compris, aujourd’hui j’ai choisi de vous parler d’Eric Tasset.Je déclare ma flamme à... Eric Tasset

Eric, c’est tout d’abord une rencontre.

Lors de mon premier salon du livre, à Rives, à côté de Grenoble, j’ai vécu des moments très chaleureux (j’en parle dans cet article, qui date d’il y a deux ans déjà), notamment parce que mon voisin, à la table d’à côté, était un homme charmant.

Nous avons bien sympathisé et sommes restés en contact depuis. Et la bonne nouvelle, c’est que je vais bientôt le retrouver pour ce même salon du livre, le dimanche 1er mars 2015 (avis donc à mes lecteurs de la région de Grenoble, j’arrrriiiiiiive !!!) J’ai hâte qu’il me dédicace son dernier-né, Ancyre !! ♥

Mais je vais trop vite.

Je disais donc qu’après avoir pu apprécier sa gentillesse, j’ai ensuite été impressionnée par Eric.

Alors que moi je venais promouvoir une misérable petite nouvelle dans une anthologie (ma première nouvelle publiée), lui avait une table entière remplie de ses livres. Et au fil des discussions, passionnantes, échangées au cours de cette journée, mon admiration n’a fait que croître. Il est incroyable, cet homme-là, quand on voit tout ce qu’il fait ! Eh bien figurez-vous qu’il m’a confié son secret : s’astreindre à deux heures quotidiennes d’écriture.

Tous. Les. Jours.

Qu’il pleuve, qu’il soit fatigué, que ce soit les vacances… C’est sa force, cet engagement qu’il a pris envers lui-même. Et elle lui permet de réaliser ses nombreux projets car s’il en a plein ses tiroirs, la différence avec de nombreux aspirants auteurs, c’est qu’il les concrétise ! En 2013, il avait déjà publié 6 gros tomes de sa série Thomas Passe-mondes. Et des livres sur les châteaux-forts de sa région. Des livres qu’il avait illustrés lui-même de dessins magnifiques.

Vous l’avez compris, j’ai quitté le salon avec mes deux premiers tomes de la série Thomas Passe-mondes sous le bras… 😉

Et ensuite, comme si ça ne suffisait pas, j’ai aimé son histoire. ♥

La série Thomas Passe-Mondes nous raconte les aventures d’un jeune homme tout à fait banal… avant qu’il ne découvre un passage vers le monde d’Anaclasis. Et là, sa vie change complètement. De jeune garçon timide, il devient le héros que chacun rêve d’être dans un monde d’une richesse et d’une complexité incroyables.

Qu’est-ce que j’ai aimé dans cette série, au point qu’elle soit la première lecture que je vous conseille dans le cadre de cette opération ?

La richesse de l’univers

Notre Eric a une imagination fertile, très fertile même et il s’amuse à nous faire découvrir des us et coutumes, des peuples, des nourritures, des vêtements, des technologies complètement différentes de toutes celles que vous avez pu lire jusque là. Ahhh, utiliser des chenillettes ou des claquepattes, avoir un petit Smiley comme compagnon, vivre dans une Animaville… Cela vous fait rêver, j’espère ?

La psychologie des personnages

Les personnages principaux, comme les secondaires, sont extrêmement crédibles : ils interagissent avec naturel, avec leurs faiblesses, leurs petits défauts, et leurs interactions sont très agréables à lire. Lorsque j’ai lu la saga d’Ewilan de Bottero (désolée pour les fans, mais j’avoue ne pas avoir été conquise), j’ai trop souvent été sortie de ma lecture par mon énervement devant certaines réactions des personnages, peu crédibles à mon avis. Cela ne m’est pas arrivé une seule fois avec les personnages de Thomas, Ela, Pierric, Limes, Lindsay ou Zerth.

L’histoire

Eric sait à merveille maîtriser deux choses que j’aime trouver dans un récit : les cliffhangers, ces scènes où l’on ne peut pas faire autrement que tourner la page car on veut absolument savoir ce qui va arriver ensuite, et une intrigue très travaillée. En effet, vous devinez bien que pour tenir sur 8 tomes, tous les éléments de la quête de Thomas ne vous seront pas divulgués à la fin du 1. Et j’adore ça.

Comme pour ma série culte, celle d’Harry Potter, chaque tome clôt une histoire, un épisode, mais si l’énigme principale a avancé, elle n’est toujours pas résolue. 

C’est vraiment ce que je préfère, une série où l’on a à la fois la satisfaction d’un dénouement et un sentiment de clôture à chaque tome, tout en ayant des frissons d’anticipation sur la conclusion finale de l’intrigue.

Voilà, j’espère vous avoir donné envie de le lire, car même s’il s’agit d’une série pour la jeunesse, j’y ai trouvé mon compte en tant que (presque) adulte… 😉

Vous trouverez ci-dessous une illustration des très jolies couvertures (bravo, au passage, aux illustrateurs,  François Baranger et Morgan Yon) qui vous mènera directement à la FNAC pour acheter le Tome 1 : Dardéa… et les autres, pourquoi pas ?

Alors, vous ai-je convaincus ?

Je déclare ma flamme à... Eric Tasset



Article importé de mon ancien blog