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Quoi de neuf, côté lancement ?

Eh ben, c’est un peu la cata… J’avais prévu un article sur les médias, mais l’ai déplacé à demain car mon actualité est assez stressante, pour tout vous dire…

1/ côté dates…

Je me suis aperçue avec horreur que j’avais mon timing d’articles de blog entièrement faux. J’ai bien mes dix villes prévues avec « l’apothéose » sur Édimbourg en Jour J… Dix villes, soit 10 jours d’articles… Sauf que le dernier jour étant le Jour J, il me fallait démarrer à J-9 pour le premier article et non J-10… AAARGH…. Ce n’est pas grave, me direz-vous… Oui, mais la perfectionniste que je suis ne pouvait pas tolérer d’intituler l’article de la veille de la parution J-2 au lieu de J-1… 😉 Bref, j’ai changé les titres de tous les articles pour faire correspondre tout cela à mon calendrier prévisionnel.

Sauf qu’une fois que j’ai eu changé mes titres, il m’a fallu également modifier une foule de choses que vous ne remarquez pas mais qui aident drôlement au référencement : l’identifiant de la page, le permalien, le mot-clef de la page, les balises alt sur les images, etc etc etc…

C’est bien simple, j’y ai passé une heure hier… Avec l’angoisse que les liens que j’ai disséminés un peu partout sur les réseaux sociaux ne renvoient plus, du coup, qu’à l’honnie page « Erreur 404″… Re-AAARGH… Je vous avoue que je n’ai pas eu le cœur de le vérifier…

 

2/ Du coup, gros coup de stress en réalisant qu’il me restait un jour de MOINS avant le Jour-J… Alors que mes livres ne sont toujours pas arrivés… Re-Re-AAARGH…

La preuve sur cette image prise mardi soir…

Sortie de Villes de légende J-3 - stress

Eh oui, à J-5, mes livres étaient toujours en fabrication… Aux États-Unis…

Heureusement, lorsque je les ai contactés, complètement affolée, ils m’ont dit que les colis étaient en cours d’acheminement. Mais je n’ai pas reçu l’habituel mail d’UPS (j’ai pris le mode d’expédition « Express » pour éviter tout risque de retard et donc de stress, ah ah…) donc je ne vous cache pas que je m’inquiète tout de même.

Heureusement, j’avais un plan B… Me voilà donc, avant-hier soir, à faire une démarche assez saugrenue : commander une vingtaine de mes propres livres via Amazon (et non CreateSpace)… Au moins suis-je assurée de les recevoir à temps… Enfin, ça va dépendre du livreur. Glurps de chez glurps…

 

3/ Malgré l’investissement considérable d’amis et de lecteurs fidèles, ainsi que le soutien de nombreux inconnus, à J-3 on est toujours en manque d’une quarantaine de personnes pour faire aboutir la campagne Thunderclap. Et je vous avoue que je crains que toute cette belle énergie dépensée par tous ne l’ait été en vain. Mais peut-être est-ce l’accumulation du stress et de la fatigue qui me fait douter ainsi ?

 

Je crois qu’il est temps de se rendre dans une chouette ville pour ne pas laisser la morosité ou le pessimisme s’installer. Alors cap sur Montréal !

 

Ce qu’il faut voir / faire à Montréal :

  • se promener dans le parc du Mont Royal et admirer les écureuils gris et les tamias rayés (les Tic et Tac locaux) ;
  • aller boire un cidre chaud dans l’un des innombrables Second Cup ;
  • admirer les gratte-ciels, qui compensent le fait de ne pas avoir le droit de dépasser le sommet du Mont-Royal par une recherche accrue d’originalité ;
  • se balader dans le Vieux Montréal et avoir la curieuse impression de vivre simultanément au Moyen-Age et au XXe siècle ;
  • visiter le Parc Olympique et son magnifique jardin botanique ;
  • aller admirer les sculptures sur glace (l’hiver, forcément) sur l’île Sainte Hélène.

 

Sortie de Villes de légende - J-3

Lien vers le tableau Pinterest (mis à jour tous les jours avec l’ajout d’images sur la ville du jour)

 

Ce que j’ai préféré :

J’ai eu la chance de vivre à Montréal, pendant toute une année universitaire. J’ai pour cette ville une tendresse particulière, une gratitude pour tous les beaux moments vécus là-bas, et notamment à mon université, McGill.

J’ai aussi noué des amitiés qui, malgré le temps et l’éloignement, perdurent aujourd’hui. Nous nous sommes revus dix ans après avoir quitté Montréal, et nous sommes aujourd’hui dans la vingtième année anniversaire de notre départ… Alors, qui sait, peut-être arriverons-nous à nous réunir à nouveau ? 😉

 

L’extrait du jour

Le lendemain, qui est un vendredi, tous ses cours se concentrent sur la matinée. Elle peut donc consacrer l’après-midi, ainsi qu’elle en a pris l’habitude, à visiter un quartier de la ville qu’elle ne connaît pas encore. Aujourd’hui, c’est le Vieux Montréal qui est au pro­gramme. Christine doit la rejoindre sur la place Jacques Cartier, comme convenu : elle est libre un vendredi après-midi sur deux et accompagne souvent Genny dans ses balades. En l’attendant, Genny commande un verre à la terrasse de l’un des cafés qui y sont implantés et qui profitent de la douceur de l’été indien pour sortir une dernière fois leurs parasols avant de les rentrer pour de nombreux mois. Cette période où le climat connaît un radoucissement avant les rigueurs de l’hiver est particulièrement appréciable, car à la beauté des forêts aux couleurs automnales s’ajoute la sensation d’être au milieu de l’été.

— Toujours à rêver à ton Prince charmant ?

Christine l’a surprise plongée dans ses pensées et la taquine quant au contenu de celles-ci. En deux mois à peine, les jeunes femmes sont devenues de grandes amies, grâce à de longues discussions autour d’un cidre chaud, dans leur bar préféré, le Second Cup. Elles se sont fait des confidences au sujet de leur statut de céli­bataire, qu’elles aimeraient bien voir cesser. Genny a un côté fleur bleue que ne partage pas du tout sa coloca­taire et celle-ci se moque gentiment du fait qu’elle attende toujours le « Prince charmant ».

— Non, pas du tout, je te cherchais un bûcheron, rétorque Genny du tac au tac.

À son tour de plaisanter sur les aspirations de Christine, qui ne rêve que d’un beau Canadien à la chemise rayée et à la hache sur l’épaule. Autrement dit, une denrée rare à Montréal.

Les deux s’esclaffent puis, bras dessus, bras dessous, font le tour de la vieille ville, s’émerveillant de ses ruelles au plan aléatoire, bien différentes de celles, rectilignes, des quartiers modernes. Elles ont l’impression de se trouver tout à coup dans une bour­gade française, aux rues pavées et aux drapeaux fleurissant à intervalles réguliers. Sensation d’autant plus étrange que lorsqu’elles lèvent le nez c’est pour croiser les silhouettes altières, anachroniques, des grands buildings de verre et d’acier. Ensemble, elles découvrent le Vieux-Port, l’hôtel de ville, la place d’Armes et la somptueuse basilique Notre-Dame.

Impressionnant, se dit Genny, ce choc des cultures, où les traditions européennes rencontrent la modernité du nouveau continent qui les a accueillies. Le mélange est harmonieux et ne reflète pas les disputes historiques, les combats entre Anglais et Français pour prendre possession des lieux, les revendications natio­nalistes du parti québécois ayant donné cours à des attentats à peine vingt ans plus tôt. Elle aime Montréal pour cette mixité, cette tolérance de l’autre, qu’il soit métis, francophone, anglophone, gay ou tout simple­ment différent de la norme. Oui, elle aime de plus en plus cette ville, sa préférée parmi toutes celles qu’elle a eu l’occasion de visiter jusque-là.

« Villes de légende », p. 150-151

La suite : J-2 (New York)

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