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Quoi de neuf, côté lancement ?

Oh la la, j’ai vécu quelque chose de complètement fou hier soir… En rentrant du travail, et tandis que j’étais pour la énième fois chez mon garagiste, j’ai pris mon ordinateur et ai envoyé un message privé sur Facebook à une bonne cinquante de mes contacts. J’ai longtemps hésité avant de faire cela, mais je me suis dit qu’il valait mieux risquer de les déranger 5 mn avec ma demande de soutenir ma campagne Thunderclap plutôt que j’aie des regrets de voir échouer celle-ci parce que les gens ne savaient même pas qu’elle existait.

Et j’ai bien fait.

Depuis 15h hier, je n’ai pas cessé de recevoir des messages de soutien, de voir les gens relayer mon appel… et grimper le compteur Thunderclap.

Jusqu’à atteindre ce fameux 100 % dont je rêvais (et même à le dépasser : voir compteur ci-contre).

Quel rush, mes amis, quel rush.

J’en parlais hier sur Facebook avec Wendall Utroi (un auteur indépendant que je suis en train de lire et dont j’ai découvert avec amusement qu’il habitait non loin de chez moi) : depuis que je suis autoéditée, j’ai l’impression d’être constamment aidée, soutenue, encouragée. Les gens pensent souvent que l’autoédition, c’est être seul à publier dans son coin, mais ce n’est pas du tout le cas pour moi et cette aventure Thunderclap le prouve bien. ♥

Alors, encore une fois, un immense merci à tous. Il me tarde de voir ce que cela va donner, cette campagne Thunderclap qui sera lancée dimanche : je ferai un débriefing dans quelque temps sur le blog. 😉

 

En attendant, il est temps de découvrir les superbes marque-pages bijoux réalisés par la boutique de Laeti.

Laeti est une jeune artiste rencontrée en juin 2015 au Salon de Poitiers : elle m’a proposé de réaliser des marque-pages bijoux assortis à mes livres, et je n’ai pas regretté cette décision ! Les marque-pages bijoux sont de « petit plus » bienvenus, pour accentuer l’aspect « cadeau » de mon livre ou lorsque moi, je veux marquer un double achat ou un remerciement à ceux qui m’ont aidée en le leur offrant.

 

Sortie de Villes de légende J-

Trop beaux, vous ne trouvez pas ?

 

 

Bon, une fois que vous aurez bien salivé dessus, je vous invite à découvrir assurément l’une des destinations les plus fascinantes que j’ai eu la chance de parcourir : La Havane.

 

Ce qu’il faut voir / faire à La Havane

  • goûter les cocktails à base de rhum, en particulier les Mojitos ;
  • se balader dans la vieille Havane ;
  • visiter le cimetière de La Havane ;
  • visiter l’hôtel Ambos Mundos, où l’auteur Hemingway a vécu ;
  • admirer les voitures américaines… de loin. 😉
Sortie de Villes de légende J-1

Lien vers le tableau Pinterest (mis à jour tous les jours avec l’ajout d’images sur la ville du jour)

 

Ce que j’ai préféré

Oserais-je le dire ? Oui, je vais l’oser : moi qui bois très peu d’alcool (je vous jure que c’est vrai), j’ai vite pris goût à mon rhum quotidien lors de mon séjour à Cuba (plus depuis, je vous rassure… 😉 ) J’ai aimé goûter toutes les variétés, avec une nette préférence pour le Mojito ou le Havana spécial.

Mais j’ai également un souvenir plus culturel, je vous rassure. J’ai complètement redécouvert le Che Guevara pendant ce séjour (et à nouveau en faisant mes recherches pendant l’écriture de Villes de légende) : je ne pouvais pas ne pas le mettre en extrait ! Avec, en prime, une chanson que j’adore…

 

 

 

L’extrait du jour

Il n’empêche que de voir l’image du Che ravit Rodolphe, toujours un peu rebelle sur les bords.

Admirateur du charismatique leader, il raconte brièvement ses exploits à ses amis, impressionnés : sa participation en tant que « Commandante » dans le groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro et leur victoire contre le dictateur Batista en 1959.

— Et pourquoi on l’appelle « le Che » ? demande Genny, curieuse.

— C’est un surnom : ça signifie « l’Argentin », car il était originaire d’Argentine. Là-bas, les gens ont la manie de ponctuer leurs phrases de cette interjection « che », qui veut dire quelque chose comme « eh bien ? » afin d’attirer l’attention.

— En tout cas, il a attiré la mienne. Hyper sexy, le révolutionnaire, ajoute Aude, l’œil frétillant.

— Oui, cette image de lui, avec son béret militaire, sa barbe et son regard sombre dirigé vers l’avenir est restée dans les mémoires. À l’origine, c’était une pho­tographie prise à un enterrement : celui des centaines de victimes d’un probable attentat. Le photographe l’a intitulée Guerrillero Heroico et elle a fait le tour du monde depuis. D’ailleurs, il faut qu’on retourne dans le centre-ville, je dois absolument me trouver un t-shirt à son effigie chez les vendeurs de la place de la cathé­drale.

 

Genny regarde une dernière fois le portrait de cet homme, intransigeant, pouvant tuer froidement, certes, mais ayant consacré sa vie à défendre les droits des plus faibles, toujours le premier à montrer l’exemple, ne rechignant devant aucune difficulté, aucun danger. Sans compromission. Il était en avance sur son temps en pensant que toute révolution politique devait être accompagnée d’un changement intérieur et éthique. Elle a envie de se moquer de sa propre imagination romantique mais ne peut s’empêcher de le saluer dans sa tête : « Hasta siempre, commandante ! »

« Villes de légende », p. 217-218

La suite : Jour J (Édimbourg)

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