J’avais déjà tiré un petit bilan de mon aventure dans l’autoédition, histoire de vous livrer mon ressenti un mois après la sortie de mon premier roman auto-édité, Éclosia ou l’Écosse des légendes. J’y faisais état de certaines déceptions, mais surtout d’un réel enthousiasme pour mon expérience.

Alors ? Croyez-vous que l’enthousiasme soit toujours là quelques mois plus tard ?

bilan six mois Eclosia

image trouvée ici

Ben oui, bien sûr !!!!!!!!!!!! 🙂

Tout n’est pas rose, certes, mais…

  • par rapport à ceux qui gardent leurs manuscrits dans leurs tiroirs, je suis gagnante sur toute la ligne. ♥ J’ai la satisfaction de voir mon livre lu et apprécié, ça ne peut pas se chiffrer mais c’est incroyable, comme sensation…
  • Par rapport aux petites maisons d’édition que j’ai connues jusque-là, j’ai le plaisir d’avoir conçu mon livre de A à Z… et fait plus de bénéfices financiers en six mois qu’en un an. Certes, j’ai eu plus de travail aussi, mais je pense que ça en valait la peine.
  • Par rapport à un grand éditeur, là, je ne peux pas m’avancer, n’ayant pas encore connu cette expérience… J’aurais sûrement pu vendre plus de livres, mais quid des bénéfices ? Et je me serais privée du plaisir de tout décider.

Toutefois, en ce qui concerne ma quadrilogie de Citara, pour laquelle je ne vise ni les bénéfices financiers ni l’autonomie de mise en forme, mais avant tout l’exposition, oui, je suis en quête d’un éditeur (M. Bragelonne, vous êtes là ?).

Mais pour mes romans alliant voyages et mythologie, et notamment « Kassandra et la Grèce des légendes », je continuerai dans la voie de l’autoédition.

J’ai pu dresser par ailleurs un bilan assez précis avec trois graphiques :

  • le nombre de ventes, avec la différence entre le papier et le numérique : j’en suis à 173 livres vendus en tout, je suis contente, et je pense que les chiffres vont être boostés en mai avec mon actualité (plus d’infos là-dessus dès que j’aurai reçu confirmation…)
  • un bilan financier avec les dépenses et les recettes. Si on considère les dépenses comme un tout, à l’heure actuelle, le bilan est déficitaire. Eh oui, vous avez bien lu… Mais c’est parce que bon nombre de ces dépenses, près de la moitié à vrai dire, sont des investissements : il s’agit soit de l’achat de livres (et comme j’ai beaucoup de salons prévus prochainement, j’ai dû constituer un stock de 70 livres), soit de frais promotionnels (inscription aux Imaginales, tasses « Nathalie Bagadey » à vendre ou à offrir, etc…) Par contre, si l’on compare les frais de fabrication du livre (qui ne bougeront plus) et les ventes (qui, elles, je l’espère, bougeront), là je commence à être bénéficiaire. Yes !
  • une comparaison de mes revenus d’auteur publié et d’auteur auto-édité. Bien sûr, il faut toutes proportions garder : je ne peux comparer que des éléments qui ne sont pas tout à fait comparables, à savoir la publication de nouvelles par rapport à un roman entier… Mais tout de même, le graphique est parlant : là aussi je suis bénéficiaire…

Ces graphiques, vous les retrouverez dans ma toute nouvelle newsletter, que je lancerai vendredi 1er mai. En effet, je ne souhaite pas diffuser ces informations, qui sont tout de même confidentielles, sur le Net. Seuls les abonnés à ma newsletter pourront donc les consulter.

Si vous ne vous êtes pas encore inscrit, ce n’est pas grave : vous aurez la possibilité de le faire vendredi, via l’article qui présentera la newsletter, car de toute façon, comme il s’agit d’une nouvelle formule, extérieure au site, même les anciens abonnés (qui le souhaitent, bien sûr) devront se réinscrire.

Mais vous en saurez plus vendredi.

Article importé de mon ancien blog