J’ai bien conscience que mon titre peut choquer, mais il traduit parfaitement l’agacement qui est le mien devant certaines pratiques qui ont cours aujourd’hui.

Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis fait la réflexion que l’auteur/l’autrice se sabordait lui/elle-même avec sa promotion sauvage… Lorsque l’intrusion me concerne directement, j’y réponds parfois en offrant le pdf que j’ai rédigé à ce sujet pour mes abonnés à ma liste de diffusion sur l’autoédition : « Comment faire sa promo sans spammer ses contacts » [un pdf qu’il faut que je réédite car il date de 2015, à venir en 2022 sur la page de mes abonnés].

Mais il arrive souvent que l’auteur/l’autrice concerné·e se vexe, ne voyant même pas où est le problème. D’où l’idée de cet article pour essayer d’aider mes collègques à vendre leurs livres sans recourir à des techniques que, personnellement, je réprouve… et qui sont en plus inefficaces.

 

Le dilemme des auteurs autoédités

Certes, l’autoédition nous permet de publier des textes qui autrement auraient attendu des années avant d’être sélectionnés par une maison d’édition, voire n’auraient jamais vu le jour. Pas parce qu’ils n’étaient pas bons, ces textes, mais parce qu’ils n’étaient pas au bon endroit (écart entre la ligne éditoriale de la maison d’édition et le contenu de notre manuscrit) au bon moment (problème de compatibilité entre le calendrier d’édition de la ME et la réception de notre manuscrit).

Certains ont dont, pour des raisons qui étaient les leurs, sorti eux-mêmes leur œuvre. Ils/elles en sont, et c’est légitime, fier·e·s.

Car ne vous leurrez pas, amis lecteurs, même le plus mauvais des livres que vous avez lus est la somme d’heures incalculables passées dessus. Des heures à y penser, des heures à l’écrire, à le réécrire, à le corriger. Auxquelles il faut rajouter le temps demandé par l’autoédition de l’objet-livre : la mise en forme (plus chronophage que ça, tu meurs), la mise en ligne, la mise en avant…

Même si, pour des raisons de genre, de style, de sujet, d’intrigue, certains lecteurs pourront détester l’ouvrage en question, l’auteur/l’autrice a donc tout de même de quoi être fier·e du travail accompli. Il/elle pense que c’est un livre qui peut plaire aux lecteurs. Non, il/elle ne le pense pas, il/elle en est convaincu·e. La preuve, il lui plaît, à lui/elle, alors il n’y a pas de raison : il y a bien des gens avec des intérêts similaires quelque part !

Or, le « talon d’Achille » de l’autoédition, c’est le manque de visibilité. Vous n’êtes qu’un grain de sable sur une plage, où l’on trouve par ailleurs de beaux galets et de lumineux coquillages. Qui va vous remarquer ?

Et c’est là que certains font de mauvais choix…

 

Ce qu’il ne faut PAS faire

Devant l’indifférence générale que semble susciter la sortie de son livre, frustré de voir celui-ci loin des feux des projecteurs, les auteurs autoédités (notamment débutants) peuvent être tentés d’agir de façon désespérée…

 

Mauvaise tactique n° 1 : se tourner vers ses amis et sa famille

Votre entourage est là pour vous soutenir dans votre aventure, pour vous encourager. Mais n’y cherchez pas des lecteurs. Déjà, parce que les relations d’amitié s’accommodent mal d’attentes financières. Même si un livre n’est pas non plus une dépense considérable, certains de vos interlocuteurs, même proches, pourraient considérer votre publication comme une obligation : « Je vais devoir le lui acheter, son bouquin, je n’ai pas le choix ». Or, vous ne voulez pas imposer votre livre, n’est-ce pas ? Vous voulez qu’on l’aime pour lui-même… ♥

Pire encore, du moins à mon avis, sont les achats de complaisance, du genre : « le pauvre, je vais le lui prendre, ça sera toujours ça ». Or, vous n’êtes pas à plaindre, non plus, vous espérez juste procurer des émotions à des lecteurs avec votre ouvrage.

Enfin, il y aura toujours, même parmi les gens qui vous sont proches, des personnes qui ne lisent pas le genre de livres que vous écrivez. Ce n’est pas grave, ça ne veut pas dire qu’ils vous aiment moins ou que vous devez leur tenir rigueur de ne pas s’extasier sur votre chef-d’œuvre… Les goûts et les couleurs…

Bref, évitez de considérer vos connaissances comme vos futurs lecteurs. Certains le seront peut-être mais considérez cela comme un bonus, non comme une attente.

NB : je suis d’autant plus consciente de la facilité qu’il y a à tomber dans ce piège que j’ai moi-même commis cette erreur à mes débuts… 😉

 

Mauvaise tactique n° 2 : faire de la publicité « sauvage » sur les réseaux sociaux

Je ne compte plus sur le nombre de fois où je me suis retrouvée dans la situation suivante : recevoir une invitation « d’amitié » sur Facebook, ne pas connaître la personne, voir qu’il y a au moins (c’est mon minimum exigé) une quarantaine d’amis communs dont certains que je connais « dans la vraie vie », accepter l’invitation… et voir débouler dans la foulée message privé (au mieux) ou publication sur mon mur (au pire) annonçant le dernier ouvrage de l’auteur/autrice avec qui je suis devenue « amie ».

Euhhhhhhhhhhhhhh, vous vous comportez vraiment comme ça avec des gens que vous venez de rencontrer, vous ? 😱 Le plus souvent, vous prenez le temps de faire connaissance avec votre interlocuteur, avant de parler de vous, non ?

Là, il n’y a aucun échange « préparatoire ». Pas un « bonjour », pas un like sur vos posts, et je ne parle même pas de commentaires ou de retweets. Toutes ces interactions qui sont pourtant attendues de nos « amis » sur les réseaux sociaux.

Cela témoigne d’un réel égocentrisme, selon moi. Les personnes qui procèdent ainsi montrent non seulement qu’elles ne sont absolument pas intéressées par l’actualité de ceux qu’elles ont pourtant approchés, mais en plus, attendent justement d’eux qu’ils manifestent de l’intérêt à leur encontre. Inutile de vous dire qu’en ce qui me concerne, ces personnes sont immédiatement rayées de ma liste d’amis Facebook.

Les réseaux sociaux peuvent vous aider à promouvoir vos livres, nous le verrons plus loin, mais pas de cette façon.

 

Mauvaise tactique n° 3 : démarcher les autres auteurs

Cette tactique est assez proche de la n° 2 mais n’a pas uniquement cours sur les réseaux sociaux. En salon, il m’est souvent arrivé de me retrouver la cible d’un auteur/une autrice en quête de lecteurs, que ce soit parmi les autres exposants ou les visiteurs… (Je me souviens d’un Salon où mon voisin me lisait, dès qu’il me voyait inoccupée, des extraits de ses propres livres… Aaargh…)

Une autrice à qui je faisais la réflexion qu’il était maladroit de faire de la promotion auprès de ses confrères m’a répliqué vertement « Pourquoi ? Vous ne lisez personne d’autre que vous ? » Bien sûr que si. Mais du fait que je côtoie beaucoup d’auteurs, justement, ma PAL (Pile À Lire) est encore plus gigantesque que celle d’un lecteur lambda : s’y trouvent des titres que j’attends de découvrir depuis des lustres et que je n’arrive pas à lire parce que d’autres ouvrages ne cessent de s’ajouter. Alors, il est très peu probable que je rajoute à cette haute pile l’ouvrage d’un auteur/une autrice que je ne connais pas du tout.

Je ne dis pas que vous ne trouverez pas d’auteurs parmi vos lecteurs mais attendez qu’ils viennent d’eux-mêmes vers vous, plutôt que d’aller les chercher : ils ont assez de livres à lire et à mettre en avant eux-mêmes…

 

Mauvaise tactique n° 4 : trop automatiser sa démarche

Je suis une adepte des processus automatisés afin de gagner du temps. Je n’écris pas personnellement à chaque nouvel·le abonné·e à ma newsletter : j’ai MailChimp qui se charge d’envoyer la série de mails que j’ai prévue pour cela.

Il n’empêche que j’ai essayé de personnaliser mes messages le plus possible, pour qu’ils ne soient pas trop impersonnels.

Et surtout, je n’accueille pas tous les « petits nouveaux » avec une publicité sur mes livres publiés.

Récemment, je me suis par erreur réabonnée à un compte Twitter que j’avais cessé de suivre et j’ai aussitôt reçu en privé exactement la même série de messages publicitaires (des liens vers les sites d’achat de ses publications) que j’avais reçus la première fois. Ce côté « automatique » m’a dérangée, même si j’en reconnais la praticité. Je n’ai pas été touchée par cet auteur, car il n’avait même pas fait l’effort de me saluer par mon prénom ou de commenter mon inscription. Je me suis désabonnée dans la foulée…

 

Ces façons de faire (et je suis sûre que je n’ai pas été exhaustive) s’apparentent, pour moi, à de la mendicité. Chaque fois que je suis « alpaguée » ainsi, j’éprouve plusieurs sentiments envers l’auteur qui essaie de me refourguer son ouvrage : de l’agacement et de la pitié. Je suis frustrée d’être considérée d’emblée comme une « cliente potentielle » et je n’ai aucune envie de lire l’ouvrage ainsi jeté dans ma figure sans que j’aie rien demandé… En outre, je ne peux m’empêcher de me dire « punaise, il faut qu’il soit sacrément mauvais, son livre, pour qu’il/elle en soit réduit à faire sa promo ainsi« .

J’ai peut-être tort. Je suis sûrement excessive dans ce jugement. Mais c’est parce que je pense qu’il y a tellement mieux à faire pour trouver ses lecteurs…

C’est pour cela que j’ai écrit cet article. Afin de ne pas rester dans la réprobation, mais de proposer des pistes pour aider ces auteurs à s’adresser aux BONNES personnes. Voici donc quelques suggestions pour trouver ses lecteurs…

 

Où trouver ses lecteurs

Technique n° 1 : les sites autour de votre livre

Votre livre parle sûrement de sujets, de lieux ou de personnages autour desquels des forums, blogs et sites ont été créés. Je ne vous conseille pas d’aller directement y faire de la publicité, mais de devenir membre actif de ces espaces dédiés aux thématiques présentes dans votre livre. Cela ne devrait pas être trop désagréable car a priori le sujet vous a suffisamment intéressé·e pour que vous écriviez tout un ouvrage dessus… Vous pouvez donner des conseils, apporter votre témoignage, poster des photos. Petit à petit, vous serez identifié·e comme un·e expert·e sur le sujet et il sera alors temps de mentionner que vous avez écrit un livre à ce propos.

Il est, par ailleurs, très intéressant de se rendre sur ce genre de sites en amont, pendant l’écriture, pour y chercher, par exemple, des informations complémentaires ou du soutien psychologique. Dire que l’on écrit un livre sur le sujet entraîne souvent beaucoup de sympathie (d’autant que vous serez dans un lieu où les membres seront forcément intéressés par les thématiques abordées) et l’étape de la publication est généralement saluée avec enthousiasme par la communauté qui vous aura suivi·e.

 

Technique n° 2 : les recherches ciblées

Bon, cela marche essentiellement sur Twitter et Pinterest, beaucoup moins sur Facebook.

Vous connaissez sûrement le hashtag, ce symbole que l’on met devant un mot-clef : #. Pour trouver des tweets directement dans le sujet qui vous concerne, tapez le # suivi d’un mot essentiel à votre histoire : par exemple, dans mon cas #Ecosse ou #Grece. Et, bam ! Vous arrivez sur des fils de discussions entièrement dédiés à votre sujet. Là encore, n’arrivez pas avec vos gros sabots en disant : « voici mon livreuh ! » Mais likez, partagez, répondez aux tweets intéressants, abonnez-vous aux profils de Tweetos que vous aimeriez avoir parmi vos lecteurs et vous allez être surpris des retours positifs que vous aurez. Forcément, vous n’embêterez personne avec vos histoires, puisque ce sont des personnes intéressées par le sujet.

Je suis encore novice sur Pinterest, mais réalise de plus en plus le potentiel de cette plate-forme pour un auteur : grâce à des images (vos couvertures de livres, vos recherches sur le sujet, vos illustrations d’articles de blog), vous pouvez amener plein de personnes à vous. Enfin, sur votre site internet. Mais c’est déjà pas mal, non ? En tout cas, ce n’est plus vous qui allez démarcher des personnes, ce sont des personnes qui viennent à vous, attirées par une image. C’est plutôt positif, vous ne trouvez pas ?

 

Technique n° 3 : le bouche-à-oreille

Certes, je ne dis pas que c’est à vous de faire le « bouche-à-oreille » sur votre livre : n’allez surtout pas commenter vos titres anonymement ou mettre en avant vos histoires sous couvert d’une autre identité.

Non, déjà, écrivez un super bon livre. Consacrez-lui le temps nécessaire afin qu’il suscite l’enthousiasme chez vos bêta-lecteurs. Ces derniers seront vos premiers commentateurs, les premiers à assurer le bouche-à-oreille.

Ensuite viennent les commentaires sur Amazon : n’hésitez pas à les diffuser largement sur les réseaux sociaux. « Ce livre est génial ! » a plus de crédibilité si ce n’est pas vous qui le dites mais si vous citez un acheteur sur Amazon ou un lecteur sur Booknode. 😉

Vous pouvez également vous renseigner sur les blogueurs qui ont mis en place des partenariats avec les auteurs indépendants : une fois que vous vous serez assuré·e que la fréquence de leurs articles, leur style d’évaluation, le rythme de lecture vous conviennent bien, contactez-les pour savoir s’ils souhaitent recevoir une copie numérique de votre livre. Et assurez-vous de bien partager toute chronique spontanée faite sur votre livre en remerciant son rédacteur/sa rédactrice.

 

Technique n° 4 : les salons du livre

Vous le savez, j’adore les salons du livre (je pense que c’est la catégorie la plus fournie de ce blog 😉 ) et je trouve que c’est un moyen formidable de rencontrer de nouveaux lecteurs. Encore faut-il savoir comment les aborder et ne pas se jeter directement sur les visiteurs en leur fourguant votre livre entre les mains et en leur disant qu’il est fait pour eux… 😉

J’ai un article en préparation sur ce sujet, mais il n’est pas pour tout de suite. En attendant, je vous invite à aller lire l’article invité que j’ai écrit sur le blog d’Anaïs W. sur les 10 commandements de l’auteur à son premier Salon. 😉

Mais ce qui nous intéresse ici, c’est, encore une fois, de rechercher l’alchimie entre les lecteurs et vous. Vous voulez éviter les « erreurs de casting » : des visiteurs qui achèteraient votre livre sur l’impulsion du moment, mais qui ne l’apprécieraient pas du tout ou ne l’ouvriraient même pas. En étudiant les attitudes de vos interlocuteurs, vous pouvez facilement voir s’il s’agit de votre public cible ou pas. Moi, si je prononce le mot « Écosse » et « elfes » et que je vois les yeux de mon interlocuteur/interlocutrice qui se mettent à briller, je sais que mon livre est fait pour lui/elle. 😉

 

Technique n° 5 : les publicités Facebook

Je sais bien que je vous ai déconseillé de faire de la publicité auprès de votre entourage ou de vos connaissances facebookiennes (surtout auprès de nouveaux « amis »), mais là, je vous parle de tout autre chose : utiliser de vraies publicités pour séduire un public qui appartient à votre lectorat cible.

En effet, Facebook va vous permettre de ne diffuser vos publicités qu’à des personnes susceptibles d’être intéressées au lieu de démarcher de parfaits inconnus : vos chances de réussite seront bien plus élevées ainsi.

Le coût est, pour l’instant, minime, en regard des publicités diffusées dans les médias traditionnels. Il y a certes des pièges à éviter et l’ensemble peut paraître complexe, mais vous avez de la chance, j’ai publié toute une série d’articles où je vous guide pas à pas dans ce processus. Voici le lien vers le premier de la série. Personnellement, avec un budget de 60 €, j’ai eu de très bons résultats.

 

Technique n° 6 : votre liste de diffusion

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j’ai ordonné mes conseils du moins vital au plus important. On en arrive à ce que je considère l’une des clés de voûte du système, votre liste de diffusion. Votre but, là encore, n’est pas de chercher un grand nombre d’abonnés aléatoires, mais que ces derniers soient fidèles et sincèrement fans de vos écrits.

Moi, je considère chaque personne inscrite sur mes listes comme un membre de ma tribu. Je lui suis reconnaissante de son intérêt pour mes histoires et je la chouchoute autant que possible.

En échange, lorsque je publie un livre ou lorsque je participe à un concours, je sais que je peux compter sur la plupart de ma « fan-base » pour soutenir mes efforts et répondre présente aux grands moments de ma vie d’autrice. Et, franchement, je n’échangerais pas mes 350 abonnés à mes newsletters contre mes 604 amis Facebook ou mes 450 abonnés Twitter (bon, ok, certains figurent sur les quatre listes ! Ce sont les fans de chez fans… :p )

promotion - listes Mailchimp Mes listes Mailchimp au 22 janvier 2017 [Edit en septembre 2021 : on arrive à plus de 1 000 abonnés au total, aujourd’hui. 🤩]

 

Si vous aussi vous voulez rejoindre la tribu (si vous avez tout lu jusque là et que vous appréciez cet article, pas de doute, c’est que vous y avez votre place… 😉 ) voici comment faire : choisissez votre newsletter mensuelle entre celle sur les coulisses de ma vie d’auteur ou celle qui vous donnera des conseils en autoédition. Merci et à tout de suite avec vos cadeaux de bienvenue ! ♥

 

Technique n° 7 : vos livres

Je vous l’ai dit, on va du moins important à l’essentiel : pour moi, chacun de vos livres est la meilleure promotion que vous pourrez faire aux autres.

Pour cela, glissez à la fin de votre ouvrage non seulement votre bibliographie mais aussi et surtout un extrait de l’un de vos autres titres. Pas nécessairement le dernier paru, d’ailleurs… Par exemple, à la fin d' »Éclosia ou l’Écosse des légendes », j’ai mis un extrait de la nouvelle « Édimbourg » qui se trouve dans « Villes de légende ». Ainsi, les lecteurs enchaînent naturellement sur une autre lecture plaisir dans le même thème… 😉

À la fin de « Kassandra et la Grèce des légendes », je glisserai un extrait de Citara, lorsqu’il sera paru, car je trouve que les deux ont en commun l’attrait pour les créatures fantastiques et les aventures héroïques… 😉

Même si vos livres abordent des sujets très différents, je suis sûre que vous pourrez trouver des scènes qui ont des points communs entre elles.

 

Technique n° 8 : être patient·e

Ce n’est pas vraiment une technique. C’est une nécessité.

Vous vous éviterez beaucoup de tourments et de stress si vous ne cherchez pas à avoir un maximum de lecteurs en un minimum de temps et vous épargnerez ceux qui se seraient trouvés sur le passage d’une espèce de rouleau compresseur promotionnel autrement.

Écrire est une activité lente et fastidieuse. Se faire connaître du grand public aussi.

Moi j’ai commencé à être publiée en 2012, ai démarré l’autoédition en 2014… et je commence, quatre ans et quatre publications plus tard, à être satisfaite de mes chiffres de vente. Non pas que je puisse encore vivre de l’écriture, mais j’ai des ventes tous les jours de l’un ou l’autre de mes livres et sans que je fasse d’actions particulières en plus.

[Edit en 2021 : j’ai démissioné de l’Éducation Nationale en 2019 pour vivre de mes livres, preuve qu’avec beaucoup de patience et de travail, c’est, en effet, POSSIBLE. 🤩]

 

C’est ce que je vous souhaite, chers amis auteurs.

D’être lu·e·s, d’être aimé·e·s, sans perdre votre âme dans le processus.

J’espère que cet article vous y aura aidé·e·. 😉

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