J’ai bien conscience que mon titre peut choquer, mais il traduit parfaitement l’agacement qui est le mien devant certaines pratiques qui ont cours aujourd’hui.
Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis fait la réflexion que l’auteur/l’autrice se sabordait lui/elle-même avec sa promotion sauvage… Lorsque l’intrusion me concerne directement, j’y réponds parfois en offrant le pdf que j’ai rédigé à ce sujet pour mes abonnés à ma liste de diffusion sur l’autoédition : « Comment faire sa promo sans spammer ses contacts » [un pdf qu’il faut que je réédite car il date de 2015, à venir en 2022 sur la page de mes abonnés].
Mais il arrive souvent que l’auteur/l’autrice concerné·e se vexe, ne voyant même pas où est le problème. D’où l’idée de cet article pour essayer d’aider mes collègques à vendre leurs livres sans recourir à des techniques que, personnellement, je réprouve… et qui sont en plus inefficaces.
Le dilemme des auteurs autoédités
Certes, l’autoédition nous permet de publier des textes qui autrement auraient attendu des années avant d’être sélectionnés par une maison d’édition, voire n’auraient jamais vu le jour. Pas parce qu’ils n’étaient pas bons, ces textes, mais parce qu’ils n’étaient pas au bon endroit (écart entre la ligne éditoriale de la maison d’édition et le contenu de notre manuscrit) au bon moment (problème de compatibilité entre le calendrier d’édition de la ME et la réception de notre manuscrit).
Certains ont dont, pour des raisons qui étaient les leurs, sorti eux-mêmes leur œuvre. Ils/elles en sont, et c’est légitime, fier·e·s.
Car ne vous leurrez pas, amis lecteurs, même le plus mauvais des livres que vous avez lus est la somme d’heures incalculables passées dessus. Des heures à y penser, des heures à l’écrire, à le réécrire, à le corriger. Auxquelles il faut rajouter le temps demandé par l’autoédition de l’objet-livre : la mise en forme (plus chronophage que ça, tu meurs), la mise en ligne, la mise en avant…
Même si, pour des raisons de genre, de style, de sujet, d’intrigue, certains lecteurs pourront détester l’ouvrage en question, l’auteur/l’autrice a donc tout de même de quoi être fier·e du travail accompli. Il/elle pense que c’est un livre qui peut plaire aux lecteurs. Non, il/elle ne le pense pas, il/elle en est convaincu·e. La preuve, il lui plaît, à lui/elle, alors il n’y a pas de raison : il y a bien des gens avec des intérêts similaires quelque part !
Or, le « talon d’Achille » de l’autoédition, c’est le manque de visibilité. Vous n’êtes qu’un grain de sable sur une plage, où l’on trouve par ailleurs de beaux galets et de lumineux coquillages. Qui va vous remarquer ?
Et c’est là que certains font de mauvais choix…
Ce qu’il ne faut PAS faire
Devant l’indifférence générale que semble susciter la sortie de son livre, frustré de voir celui-ci loin des feux des projecteurs, les auteurs autoédités (notamment débutants) peuvent être tentés d’agir de façon désespérée…
Mauvaise tactique n° 1 : se tourner vers ses amis et sa famille
Votre entourage est là pour vous soutenir dans votre aventure, pour vous encourager. Mais n’y cherchez pas des lecteurs. Déjà, parce que les relations d’amitié s’accommodent mal d’attentes financières. Même si un livre n’est pas non plus une dépense considérable, certains de vos interlocuteurs, même proches, pourraient considérer votre publication comme une obligation : « Je vais devoir le lui acheter, son bouquin, je n’ai pas le choix ». Or, vous ne voulez pas imposer votre livre, n’est-ce pas ? Vous voulez qu’on l’aime pour lui-même… ♥
Pire encore, du moins à mon avis, sont les achats de complaisance, du genre : « le pauvre, je vais le lui prendre, ça sera toujours ça ». Or, vous n’êtes pas à plaindre, non plus, vous espérez juste procurer des émotions à des lecteurs avec votre ouvrage.
Enfin, il y aura toujours, même parmi les gens qui vous sont proches, des personnes qui ne lisent pas le genre de livres que vous écrivez. Ce n’est pas grave, ça ne veut pas dire qu’ils vous aiment moins ou que vous devez leur tenir rigueur de ne pas s’extasier sur votre chef-d’œuvre… Les goûts et les couleurs…
Bref, évitez de considérer vos connaissances comme vos futurs lecteurs. Certains le seront peut-être mais considérez cela comme un bonus, non comme une attente.
NB : je suis d’autant plus consciente de la facilité qu’il y a à tomber dans ce piège que j’ai moi-même commis cette erreur à mes débuts… 😉
Mauvaise tactique n° 2 : faire de la publicité « sauvage » sur les réseaux sociaux
Je ne compte plus sur le nombre de fois où je me suis retrouvée dans la situation suivante : recevoir une invitation « d’amitié » sur Facebook, ne pas connaître la personne, voir qu’il y a au moins (c’est mon minimum exigé) une quarantaine d’amis communs dont certains que je connais « dans la vraie vie », accepter l’invitation… et voir débouler dans la foulée message privé (au mieux) ou publication sur mon mur (au pire) annonçant le dernier ouvrage de l’auteur/autrice avec qui je suis devenue « amie ».
Euhhhhhhhhhhhhhh, vous vous comportez vraiment comme ça avec des gens que vous venez de rencontrer, vous ? 😱 Le plus souvent, vous prenez le temps de faire connaissance avec votre interlocuteur, avant de parler de vous, non ?
Là, il n’y a aucun échange « préparatoire ». Pas un « bonjour », pas un like sur vos posts, et je ne parle même pas de commentaires ou de retweets. Toutes ces interactions qui sont pourtant attendues de nos « amis » sur les réseaux sociaux.
Cela témoigne d’un réel égocentrisme, selon moi. Les personnes qui procèdent ainsi montrent non seulement qu’elles ne sont absolument pas intéressées par l’actualité de ceux qu’elles ont pourtant approchés, mais en plus, attendent justement d’eux qu’ils manifestent de l’intérêt à leur encontre. Inutile de vous dire qu’en ce qui me concerne, ces personnes sont immédiatement rayées de ma liste d’amis Facebook.
Les réseaux sociaux peuvent vous aider à promouvoir vos livres, nous le verrons plus loin, mais pas de cette façon.
Mauvaise tactique n° 3 : démarcher les autres auteurs
Cette tactique est assez proche de la n° 2 mais n’a pas uniquement cours sur les réseaux sociaux. En salon, il m’est souvent arrivé de me retrouver la cible d’un auteur/une autrice en quête de lecteurs, que ce soit parmi les autres exposants ou les visiteurs… (Je me souviens d’un Salon où mon voisin me lisait, dès qu’il me voyait inoccupée, des extraits de ses propres livres… Aaargh…)
Une autrice à qui je faisais la réflexion qu’il était maladroit de faire de la promotion auprès de ses confrères m’a répliqué vertement « Pourquoi ? Vous ne lisez personne d’autre que vous ? » Bien sûr que si. Mais du fait que je côtoie beaucoup d’auteurs, justement, ma PAL (Pile À Lire) est encore plus gigantesque que celle d’un lecteur lambda : s’y trouvent des titres que j’attends de découvrir depuis des lustres et que je n’arrive pas à lire parce que d’autres ouvrages ne cessent de s’ajouter. Alors, il est très peu probable que je rajoute à cette haute pile l’ouvrage d’un auteur/une autrice que je ne connais pas du tout.
Je ne dis pas que vous ne trouverez pas d’auteurs parmi vos lecteurs mais attendez qu’ils viennent d’eux-mêmes vers vous, plutôt que d’aller les chercher : ils ont assez de livres à lire et à mettre en avant eux-mêmes…
Mauvaise tactique n° 4 : trop automatiser sa démarche
Je suis une adepte des processus automatisés afin de gagner du temps. Je n’écris pas personnellement à chaque nouvel·le abonné·e à ma newsletter : j’ai MailChimp qui se charge d’envoyer la série de mails que j’ai prévue pour cela.
Il n’empêche que j’ai essayé de personnaliser mes messages le plus possible, pour qu’ils ne soient pas trop impersonnels.
Et surtout, je n’accueille pas tous les « petits nouveaux » avec une publicité sur mes livres publiés.
Récemment, je me suis par erreur réabonnée à un compte Twitter que j’avais cessé de suivre et j’ai aussitôt reçu en privé exactement la même série de messages publicitaires (des liens vers les sites d’achat de ses publications) que j’avais reçus la première fois. Ce côté « automatique » m’a dérangée, même si j’en reconnais la praticité. Je n’ai pas été touchée par cet auteur, car il n’avait même pas fait l’effort de me saluer par mon prénom ou de commenter mon inscription. Je me suis désabonnée dans la foulée…
Ces façons de faire (et je suis sûre que je n’ai pas été exhaustive) s’apparentent, pour moi, à de la mendicité. Chaque fois que je suis « alpaguée » ainsi, j’éprouve plusieurs sentiments envers l’auteur qui essaie de me refourguer son ouvrage : de l’agacement et de la pitié. Je suis frustrée d’être considérée d’emblée comme une « cliente potentielle » et je n’ai aucune envie de lire l’ouvrage ainsi jeté dans ma figure sans que j’aie rien demandé… En outre, je ne peux m’empêcher de me dire « punaise, il faut qu’il soit sacrément mauvais, son livre, pour qu’il/elle en soit réduit à faire sa promo ainsi« .
J’ai peut-être tort. Je suis sûrement excessive dans ce jugement. Mais c’est parce que je pense qu’il y a tellement mieux à faire pour trouver ses lecteurs…
C’est pour cela que j’ai écrit cet article. Afin de ne pas rester dans la réprobation, mais de proposer des pistes pour aider ces auteurs à s’adresser aux BONNES personnes. Voici donc quelques suggestions pour trouver ses lecteurs…
Où trouver ses lecteurs
Technique n° 1 : les sites autour de votre livre
Votre livre parle sûrement de sujets, de lieux ou de personnages autour desquels des forums, blogs et sites ont été créés. Je ne vous conseille pas d’aller directement y faire de la publicité, mais de devenir membre actif de ces espaces dédiés aux thématiques présentes dans votre livre. Cela ne devrait pas être trop désagréable car a priori le sujet vous a suffisamment intéressé·e pour que vous écriviez tout un ouvrage dessus… Vous pouvez donner des conseils, apporter votre témoignage, poster des photos. Petit à petit, vous serez identifié·e comme un·e expert·e sur le sujet et il sera alors temps de mentionner que vous avez écrit un livre à ce propos.
Il est, par ailleurs, très intéressant de se rendre sur ce genre de sites en amont, pendant l’écriture, pour y chercher, par exemple, des informations complémentaires ou du soutien psychologique. Dire que l’on écrit un livre sur le sujet entraîne souvent beaucoup de sympathie (d’autant que vous serez dans un lieu où les membres seront forcément intéressés par les thématiques abordées) et l’étape de la publication est généralement saluée avec enthousiasme par la communauté qui vous aura suivi·e.
Technique n° 2 : les recherches ciblées
Bon, cela marche essentiellement sur Twitter et Pinterest, beaucoup moins sur Facebook.
Vous connaissez sûrement le hashtag, ce symbole que l’on met devant un mot-clef : #. Pour trouver des tweets directement dans le sujet qui vous concerne, tapez le # suivi d’un mot essentiel à votre histoire : par exemple, dans mon cas #Ecosse ou #Grece. Et, bam ! Vous arrivez sur des fils de discussions entièrement dédiés à votre sujet. Là encore, n’arrivez pas avec vos gros sabots en disant : « voici mon livreuh ! » Mais likez, partagez, répondez aux tweets intéressants, abonnez-vous aux profils de Tweetos que vous aimeriez avoir parmi vos lecteurs et vous allez être surpris des retours positifs que vous aurez. Forcément, vous n’embêterez personne avec vos histoires, puisque ce sont des personnes intéressées par le sujet.
Je suis encore novice sur Pinterest, mais réalise de plus en plus le potentiel de cette plate-forme pour un auteur : grâce à des images (vos couvertures de livres, vos recherches sur le sujet, vos illustrations d’articles de blog), vous pouvez amener plein de personnes à vous. Enfin, sur votre site internet. Mais c’est déjà pas mal, non ? En tout cas, ce n’est plus vous qui allez démarcher des personnes, ce sont des personnes qui viennent à vous, attirées par une image. C’est plutôt positif, vous ne trouvez pas ?
Technique n° 3 : le bouche-à-oreille
Certes, je ne dis pas que c’est à vous de faire le « bouche-à-oreille » sur votre livre : n’allez surtout pas commenter vos titres anonymement ou mettre en avant vos histoires sous couvert d’une autre identité.
Non, déjà, écrivez un super bon livre. Consacrez-lui le temps nécessaire afin qu’il suscite l’enthousiasme chez vos bêta-lecteurs. Ces derniers seront vos premiers commentateurs, les premiers à assurer le bouche-à-oreille.
Ensuite viennent les commentaires sur Amazon : n’hésitez pas à les diffuser largement sur les réseaux sociaux. « Ce livre est génial ! » a plus de crédibilité si ce n’est pas vous qui le dites mais si vous citez un acheteur sur Amazon ou un lecteur sur Booknode. 😉
Vous pouvez également vous renseigner sur les blogueurs qui ont mis en place des partenariats avec les auteurs indépendants : une fois que vous vous serez assuré·e que la fréquence de leurs articles, leur style d’évaluation, le rythme de lecture vous conviennent bien, contactez-les pour savoir s’ils souhaitent recevoir une copie numérique de votre livre. Et assurez-vous de bien partager toute chronique spontanée faite sur votre livre en remerciant son rédacteur/sa rédactrice.
Technique n° 4 : les salons du livre
Vous le savez, j’adore les salons du livre (je pense que c’est la catégorie la plus fournie de ce blog 😉 ) et je trouve que c’est un moyen formidable de rencontrer de nouveaux lecteurs. Encore faut-il savoir comment les aborder et ne pas se jeter directement sur les visiteurs en leur fourguant votre livre entre les mains et en leur disant qu’il est fait pour eux… 😉
J’ai un article en préparation sur ce sujet, mais il n’est pas pour tout de suite. En attendant, je vous invite à aller lire l’article invité que j’ai écrit sur le blog d’Anaïs W. sur les 10 commandements de l’auteur à son premier Salon. 😉
Mais ce qui nous intéresse ici, c’est, encore une fois, de rechercher l’alchimie entre les lecteurs et vous. Vous voulez éviter les « erreurs de casting » : des visiteurs qui achèteraient votre livre sur l’impulsion du moment, mais qui ne l’apprécieraient pas du tout ou ne l’ouvriraient même pas. En étudiant les attitudes de vos interlocuteurs, vous pouvez facilement voir s’il s’agit de votre public cible ou pas. Moi, si je prononce le mot « Écosse » et « elfes » et que je vois les yeux de mon interlocuteur/interlocutrice qui se mettent à briller, je sais que mon livre est fait pour lui/elle. 😉
Technique n° 5 : les publicités Facebook
Je sais bien que je vous ai déconseillé de faire de la publicité auprès de votre entourage ou de vos connaissances facebookiennes (surtout auprès de nouveaux « amis »), mais là, je vous parle de tout autre chose : utiliser de vraies publicités pour séduire un public qui appartient à votre lectorat cible.
En effet, Facebook va vous permettre de ne diffuser vos publicités qu’à des personnes susceptibles d’être intéressées au lieu de démarcher de parfaits inconnus : vos chances de réussite seront bien plus élevées ainsi.
Le coût est, pour l’instant, minime, en regard des publicités diffusées dans les médias traditionnels. Il y a certes des pièges à éviter et l’ensemble peut paraître complexe, mais vous avez de la chance, j’ai publié toute une série d’articles où je vous guide pas à pas dans ce processus. Voici le lien vers le premier de la série. Personnellement, avec un budget de 60 €, j’ai eu de très bons résultats.
Technique n° 6 : votre liste de diffusion
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j’ai ordonné mes conseils du moins vital au plus important. On en arrive à ce que je considère l’une des clés de voûte du système, votre liste de diffusion. Votre but, là encore, n’est pas de chercher un grand nombre d’abonnés aléatoires, mais que ces derniers soient fidèles et sincèrement fans de vos écrits.
Moi, je considère chaque personne inscrite sur mes listes comme un membre de ma tribu. Je lui suis reconnaissante de son intérêt pour mes histoires et je la chouchoute autant que possible.
En échange, lorsque je publie un livre ou lorsque je participe à un concours, je sais que je peux compter sur la plupart de ma « fan-base » pour soutenir mes efforts et répondre présente aux grands moments de ma vie d’autrice. Et, franchement, je n’échangerais pas mes 350 abonnés à mes newsletters contre mes 604 amis Facebook ou mes 450 abonnés Twitter (bon, ok, certains figurent sur les quatre listes ! Ce sont les fans de chez fans… :p )
Mes listes Mailchimp au 22 janvier 2017 [Edit en septembre 2021 : on arrive à plus de 1 000 abonnés au total, aujourd’hui. 🤩]
Si vous aussi vous voulez rejoindre la tribu (si vous avez tout lu jusque là et que vous appréciez cet article, pas de doute, c’est que vous y avez votre place… 😉 ) voici comment faire : choisissez votre newsletter mensuelle entre celle sur les coulisses de ma vie d’auteur ou celle qui vous donnera des conseils en autoédition. Merci et à tout de suite avec vos cadeaux de bienvenue ! ♥
Technique n° 7 : vos livres
Je vous l’ai dit, on va du moins important à l’essentiel : pour moi, chacun de vos livres est la meilleure promotion que vous pourrez faire aux autres.
Pour cela, glissez à la fin de votre ouvrage non seulement votre bibliographie mais aussi et surtout un extrait de l’un de vos autres titres. Pas nécessairement le dernier paru, d’ailleurs… Par exemple, à la fin d' »Éclosia ou l’Écosse des légendes », j’ai mis un extrait de la nouvelle « Édimbourg » qui se trouve dans « Villes de légende ». Ainsi, les lecteurs enchaînent naturellement sur une autre lecture plaisir dans le même thème… 😉
À la fin de « Kassandra et la Grèce des légendes », je glisserai un extrait de Citara, lorsqu’il sera paru, car je trouve que les deux ont en commun l’attrait pour les créatures fantastiques et les aventures héroïques… 😉
Même si vos livres abordent des sujets très différents, je suis sûre que vous pourrez trouver des scènes qui ont des points communs entre elles.
Technique n° 8 : être patient·e
Ce n’est pas vraiment une technique. C’est une nécessité.
Vous vous éviterez beaucoup de tourments et de stress si vous ne cherchez pas à avoir un maximum de lecteurs en un minimum de temps et vous épargnerez ceux qui se seraient trouvés sur le passage d’une espèce de rouleau compresseur promotionnel autrement.
Écrire est une activité lente et fastidieuse. Se faire connaître du grand public aussi.
Moi j’ai commencé à être publiée en 2012, ai démarré l’autoédition en 2014… et je commence, quatre ans et quatre publications plus tard, à être satisfaite de mes chiffres de vente. Non pas que je puisse encore vivre de l’écriture, mais j’ai des ventes tous les jours de l’un ou l’autre de mes livres et sans que je fasse d’actions particulières en plus.
[Edit en 2021 : j’ai démissioné de l’Éducation Nationale en 2019 pour vivre de mes livres, preuve qu’avec beaucoup de patience et de travail, c’est, en effet, POSSIBLE. 🤩]
C’est ce que je vous souhaite, chers amis auteurs.
D’être lu·e·s, d’être aimé·e·s, sans perdre votre âme dans le processus.
J’espère que cet article vous y aura aidé·e·. 😉
Tu as oublié l’auteur auto-édité qui lit ton blog et qui t’envoie un lien de son roman dans les commentaires de ton blog, ou dans un mail. 🙂
Blague à part, je trouve super important de rappeler tout ça tant ces auteurs se desservent en agissant ainsi. La publicité, c’est comme tout : il ne faudrait pas faire aux autres ce que l’on apprécie pas soi-même.
Ah oui, ça, j’ai eu de la chance, ça ne m’est pas arrivé ! 😀
Exactement d’accord avec toi. J’ai commencé à écrire cet article pour de mauvaises raisons : me plaindre d’une vague de spams sur Facebook au moment des fêtes…
Puis j’ai attendu avant de publier l’article et l’ai transformé en quelque chose de plus positif, en espérant que ça servira à certains. 😉 Merci d’être passée par ici, j’apprécie beaucoup tes articles !
Je passe régulièrement sur ton blog à vrai dire 😉 J’aime beaucoup ce que tu fais aussi ! (Je n’ai juste pas le réflexe de commenter… c’est bête car j’adore quand on commente mes articles ^^’)
Effectivement, ça fait très plaisir de vous que l’on a motivé le lecteur suffisamment pour qu’il tape un commentaire et nous laisse une trace de son passage. 😉
Super article ! C’est facile de tomber dans ces pièges tout en ayant les meilleures intentions du monde
Merci Hope !! Bon j’ai pas dit dans l’article que j’obligeais tous mes élèves à acheter mes livres pour avoir une bonne moyenne, tu crois que j’aurais dû ? :p
Très intéressant ! Je prends note pour le jour (lointain) où j’éditerai ma série 🙂
Ceci dit, il y a certaines idées qui sont valables dans d’autres domaines, comme la promotion de son site ou blog. Et tu renouvelles mon interrogation sur la pertinence de créer une newsletter sur mon blog…
Oui oui oui !!! Fais une newsletter, je m’y abonnerai tout de suite ! 😉 Et vivement l’édition de ta série (sur quelle histoire ?)
Le truc c’est qu’il faut savoir quoi raconter dans la newsletter ^^ autrement, c’est Oniris que j’ai envie d’autoediter. C’est une série numérique, je pense que le format s’y prête pas mal pour une autoedition d’abord numérique, puis papier avec « l’intégrale » de chaque saison. Mais j’ai encore le temps de voir, il faut déjà l’écrire…
Oui, pas facile de trouver le ton et le contenu de sa newsletter. Réfléchis à ce que toi, tu aimerais recevoir de ton auteur favori… 😉
Je n’ai pas lu Oniris sur le forum, mais ça a l’air de bien se prêter à l’autoédition en effet. 🙂
Du coup, j’ai créé un compte mailchimp et commencé à bidouiller les templates pour comprendre comment ça marche ^^ ça viendra peut-être plus vite que je ne pensais…
C’est un peu « lourd » au départ, mais ensuite c’est une vraie aide au quotidien, MailChimp. Tiens moi au courant ! 🙂
Amen !!!
Oh, c’est sympa de te lire ici aussi, Nora !! 🙂 Et j’aime ce genre de comms, à la fois courts et très flatteurs !!!! :p
J’espère que de nombreux auteurs vont lire cet article, et prendre bonne note!!! Tu as tout parfaitement résumé!!!
En tout cas, je sais quoi faire la prochaine fois que l’un d’entre eux me fera un coup comme ceux décrits plus haut : je leur mettrai le lien vers cet article… 😉
Bonjour Nathalie et merci pour cet intéressant article 🙂
On commet tous des erreurs. Le tout, c’est d’apprendre à ne pas les répéter et d’en tirer des conclusions utiles !
Les retours d’expérience comme celui-ci sont du pain béni, notamment pour les auteurs « débutants ».
Merci de partager cela avec tes abonnés.
Coucou Yannick ! Bien sûr qu’on commet des erreurs, et d’ailleurs je n’ai pas fini, j’en suis sûre… 😉 Mais certaines sont désagréables, d’où le besoin que j’ai ressenti d’écrire cet article. Merci beaucoup du compliment en tout cas ! 🙂
Super article! Merci bien pour ces conseils. Je n’ai jamais rien fait des mauvais conseils mais j’ai jamais fait les bons non plus et les pubs facebook ont toujours été de l’argent jeté par les fenetres oO
Pour ma part, j’ai décidé de faire d’une pierre trois coup.
Depuis 6 mois je n’écris que des nouvelles pour des concours et AT, ainsi:
– Je teste des méthodes et progresse
– si je réussis ca m’aide a me faire connaitre
– dans les deux cas, au bout de quatre ou cinq cela permet de faire un livret qu’on propose gratuit contre inscription a la newsletter 😉 tu connais
Bref, je sors mon recueil bientot je te dirais ca marche!
Oui, les AT sont vraiment une expérience enrichissante, que je conseille à tout le monde. Vivement la sortie de ton livret !! (même si je crois que j’ai lu toutes tes nouvelles et romans déjà… :p )
Super article ! Il est vrai que ce sont des pièges vers lesquels on peut tendre facilement (bien qu’en ce qui me concerne, ce serait plutôt le contraire : pas assez de promo)
Je retiens particulièrement la technique 7 de l’extrait de roman : je n’y avais jamais pensé mais je le mettrai en pratique, merci !
C’est gentil, Loli, merci ! Et, effectivement, le manque de promo est à éviter aussi : si toi tu n’as pas confiance en ton histoire, alors comment veux-tu convaincre les lecteurs de le lire ? 😉 Le truc, c’est de ne pas vendre ton livre, c’est de parler d’un sujet qui te passionne, et ça, ça fait vraiment la différence dans une « promotion »… Bon courage ! 🙂
Sur facebook, il y a un mec qui commence à m’agacer car il met systématiquement en commentaire son bouquin même si cela n’a rien à voir avec mon article. Ce qui m’agace aussi, ce sont les auteurs qui ne postent que pour faire de la pub, il n’y a rien d’autres que ça. Je ne suis surement pas un modèle, je ne sais pas si ce que je fais plait, mais je partage des écrits gratuits. Quand on me lit sur le net, ce n’est pas que pour acheter mes livres.
Ah oui, ça agace, le livre proposé systématiquement en commentaire. :/ Et il y a des groupes Facebook où l’on ne va jamais car effectivement c’est un looooooooooooooong mur de publicités… Dommage.
Effectivement, il y a une différence entre promouvoir un ouvrage gratuit et payant… 🙂
Mais même pour les titres offerts je conseille de rester mesuré et de ne pas imposer ses cadeaux à tout va. Mais ce n’est que mon avis… 😉
Je ne parlais pas de cadeaux, juste ce que j’écris sur mon blog et que je publie tous les jours, je le partage sur les réseaux sociaux, du coup, c’est un texte qui peut être lu sur mon blog, donc gratuitement.
Ah mais ça c’est du contenu, c’est informatif, bien sûr qu’il faut le partager car ça apporte des choses aux gens. Enfin, je pense. ♥
Cela freine nos ardeurs. Mais tout est fondé. De toute manière l’ exponentielle des volumes de ventes finira bien par croître. Alors l’ impatience sera oubliée. Merci.
Hesveo
J’espère vraiment que mon article sera utile à certains, Hesveo. Plus qu’un frein, je le vois plus comme un ralentisseur : « hola, l’ami, réfléchis avant de faire ça : tu aimerais qu’on te le fasse, à toi ? »
En tout cas, je suis ravie de voir fleurir les commentaires sur ce sujet ! 🙂
Très bon article, Nathalie, ça sent le vécu et tu as bien résumé les pièges à éviter et les bons conseils de promotion. J’ajouterais personnellement le fait, sous le coup du désespoir, de créer de fausses ventes en offrant des bons d’achat à ses proches/amis (en dehors des concours) ou en participant à des combines du même genre.
Quant à la famille et aux amis, je pense qu’ils peuvent donner un coup de pouce au départ (et certains aimeront véritablement se rendre utile ou ton livre) et que c’est un bon tremplin pour démarrer, quand on ne connaît encore personne, il s’agit simplement de ne pas s’acharner non plus ni de leur mettre le pistolet sur la tempe.
Un autre conseil qui a bien marché pour moi et pour d’autres est de publier des extraits de ses oeuvres, en amont de la parution si possible, sur des sites consacrés à la lecture en ligne. Ça permet de se faire connaître, construire un premier lectorat, établir des contacts qui se révèleront ensuite précieux au moment du lancement et après.
Je suis d’accord avec ton avis concernant les amis / familles, Patrick: il peut être bon d’avoir convaincu 5-10 amis/proches d’acheter nos ebooks dès le jour de la sortie, histoire de le propulser haut dans les algorythmes amazon et autres revendeurs.
Evidemment, la moindre des politesses est, au choix:
1/ de leur rembourser l’achat histoire que des histoires de sous n’entachent pas la relation
2/ de mettre un prix minimal à l’ebook, par exemple 0,99€.
(voire, les 2 à la fois)
Ainsi, le trou au portefeuille cesse d’être un frein.
De même, derrière, il s’agit d’éviter d’insister pour que l’ami ayant acquis le livre le lise « absolument »! Laissons le venir au livre s’il le souhaite et s’il le fait, là, oui, c’est du pur bonus, surtout s’il l’aime. 🙂
Je ne fais plus cela. Inspirée par d’autres, je l’avais mis en place pour la sortie d’Eclosia mais je trouve que c’est dévaluer notre histoire : je préfère que les gens ne l’achètent pas plutôt que de les payer pour le faire… :/
Je sais qu’Amazon nous pousse à la vente mais à nous de résister et de faire notre place sans le « super lancement de la mort »… 😀
Je suis d’accord avec toi, Patrick et c’est un bon conseil que tu donnes. 🙂
Comme toujours excellent article. J’ai subi il y a peu l’invasion des demandes d’amis sur FB mais sur mon profil perso (genre 3 ou 4 par jour !) au début j’étais contente et finalement au bout de 15 jours j’ai procédé à une épuration drastique :s Par contre avant de les virer de mes amis je les ai tous invités à aimer ma page auteur (après ils pouvaient accepter ou pas). Je trouve ça moins intrusif que de poster un message en privé ou une pub sur le fil.
Moi aussi, je ne considère pas les invitations à liker une page comme du spam car c’est le jeu sur Facebook et tout le monde est libre de refuser de s’y rendre ou pas. Et c’est informatif, pour distinguer sa page pro de sa page perso. 😉
bon je vous envoie tous les liens vers mes livres……, j’ai tout compris !
je peux aussi les mettre sur ton mur stp ? LOL et sur les murs de tous tes contacts ? LOL LOL LOL
MERCI ma Nath ! J’adore tes articles, presque autant que tes livres et nouvelles, c’est dire !!!! 🙂 énormes bisous
Dès que j’aurai une mn, c’est moi qui partagerai ta pub sur mon mur, je suis trop fière de toi !!! ♥
Super article, comme d’habitude ! Mais j’ai l’impression qu’il touche particulièrement les gens, pour le coup! On dirait que tout le monde en a assez des auteurs spammeurs ! ^^ Déjà, sur FB, je n’autorise personne à publier sur mon mur, comme ça c’est réglé ! Et j’ai pour le moment eu la chance de ne pas recevoir de MP pub, ouf. Par contre sur Twitter, c’est la jungle !
J’avoue que je suis assez estomaquée du nombre de réactions positives sur Twitter, FB et ici ! Mais ravie car j’y ai passé du temps, sur cet article. 😉
J’irai ensuite te rendre visite pour rattraper mon retard sur les accords toltèques, puis ce sera retour au lit : grippe… :'(
Très bon article, encore une fois. Lorsque j’ai pensé à ces techniques utilisées par les auteurs et qui avaient le don de me mettre un peu sur les nerfs, j’ai immédiatement pensé à ceux qui lancent des salves de pubs sur tous les groupes Facebook auxquels ils appartiennent.
À mes yeux, c’est de l’énergie dépensée d’une mauvaise façon, en plus d’être une pollution visuelle. Il y a effectivement des groupes qui acceptent la promotion, mais c’est à croire que les gens oublient qu’on retrouve facilement les mêmes membres dans chaque. Et ils se font alors une séance de spaming ou, en quelques minutes à peine, ils proposent leurs livres sur une dizaine de groupes.
J’ai quitté la plupart d’entre eux pour cette raison.
Mais il y a parfois pire : je suis dans un groupe assez actif composé principalement de lecteurs et où les admins essaient de mettre des choses en place pour les auteurs présents. Ils sont vraiment investis. Il y a quelques jours, un auteur a insulté l’un des admins en mp parce que ce dernier lui avait demandé de ne pas spammer le groupe avec sa publicité. Je trouve cela vraiment choquant de se comporter ici envers des personnes qui agissent bénévolement pour donner de la visibilité aux auteurs inconnus.
Ta technique n°8 est vraiment celle que je souhaite privilégier, associée au fait de créer un relationnel authentique (et vu mes difficultés à aller vers les autres, vaut mieux que je sois patiente xptdr). En tant qu’auteurs indépendants, nous avons la possibilité d’être directement en contact avec un public potentiel. Peut-être que la plupart de ces personnes n’achèteront pas notre livre pour diverses raisons, mais c’est autant de portes que l’on s’ouvre et une source d’enrichissement personnel. J’insiste à nouveau sur le mot authentique. On ne commence pas à discuter avec des gens en guettant le moment où l’on pourra glisser sa pub.
Merci, Kohana, pour ce super long message ! ♥ Moi aussi je me suis aperçue que ces groupes devenaient juste des murs de publicité et c’est bien dommage. 🙁 Il m’est arrivée de faire de la publicité sur ces différents groupes mais j’essayais a minima de varier le message. 😉
Je crains que si les gens n’ont pas le savoir-vivre de comprendre qu’on ne balance pas des informations sur son livre avant un minimum d’échanges, on ne peut pas grand-chose pour eux. Cela dit, je pense que certains sont juste désespérés et qu’en voyant qu’il y a d’autres solutions, ils arrêteront peut-être ? 🙂
En tout cas, je ne me fais pas de souci pour toi : ta personnalité chaleureuse et authentique transparaît dans toutes tes interventions. ♥
Désespérés, je pense que c’est le bon mot.
En tout cas, merci, c’est gentil 🙂
En tant que blogueuse et aussi acteur du monde littéraire j’avoue être souvent démarchée par des auteurs auto édités (ou édités dans des petites maisons).
Pas toujours évident de concilier vie professionnelle et passion de la lecture : dans le cadre du blog c’est encore plus vital que les auteurs comprennent que dans mon cas même avec 4 chroniqueurs pour m’aider il va falloir s’armer de patience et attendre environ 2 mois pour la chronique.
Cet article est très intéressant je me permets de le partager !
Avec plaisir, Amélie ! 🙂 J’ai, pour ma part, décidé de ne pas prendre contact avec les blogueurs que je ne lis pas (pas parce qu’ils ne sont pas chouettes, mais par manque de temps)… 😉 Mais encore une fois, certains auteurs sont vraiment aux abois, c’est bien dommage… Ils ne se rendent pas compte qu’ils ôtent toute envie de lire leur livre en se comportant ainsi… 🙁
Merci de partager mon article, j’espère qu’il sera utile !
article tjrs très intéressant, merci de partager ton expérience 😉 je vais aller lire celui du premier salon mnt
Merci Eva ! 🙂
Très bel article, je trouve les réflexions très justes. Que des auteurs manquent de visibilité, ça se conçoit, car comme vous dites il faut être patient pour gagner son lectorat. Mais que des auteurs fassent leur pub à gogo, sans présentation ni rien, et harcèlent les lecteurs, c’est inadmissible. D’autant plus qu’ils se perdent eux-mêmes.
Vous avez eu raison de publier ce genre d’article, car d’une part, ça incite certains auteurs et lecteurs à faire attention, et d’autre part, cela permet de bonnes réflexions quant à ses propres démarches.
Merci Florent ! 🙂
Je voulais publier un article qui à la fois explique ce que l’on ressent à recevoir la publicité sauvage sans pour autant taper sur les auteurs qui agissent ainsi car je comprends ce que l’on peut ressentir à voir son livre ignoré… ♥
Ce n’est pas un monde facile, celui de la publication, mais on a déjà la chance aujourd’hui, grâce notamment à l’impression à la demande, de pouvoir toucher plus de lecteurs qu’il y a 10 ans. C’est déjà beau, il faut ensuite apprendre la patience… 😉
Salut ! Tu veux lire mon livre ? 🙂 Salut ! Tu veux lire mon livre ? 🙂 Salut ! Tu veux lire mon livre ? 🙂 Salut ! Tu veux lire mon livre ? 🙂 Salut ! Tu veux lire mon livre ? 🙂
Pardon, c’était plus fort que moi ! XD
Concernant les problèmes de visibilité, c’est la raison pour laquelle je veux créer mon entreprise 🙂
Je pense qu’un auteur auto-édité est aussi légitime qu’un publié à compte d’éditeur et je trouve le système actuel injuste.
Quoiqu’il en soit, merci pour cet article ! Je t’avoue qu’il m’arrive d’avoir envie de gueuler contre ces gens dont la pub vire parfois au harcèlement ! >_<
Mais certains sont de telles têtes de mule que c'est difficile de leur faire entendre raison.
Eh oui, pas facile de se faire voir aujourd’hui, sans trop en faire non plus… 😉 J’espère que cet article en aidera certains…
Comme toujours, je mets des articles dans le haut de ma « To Do List » et je ne regrette pas !
J’ai fait certaines de ces erreurs à mes débuts (aie aie aie) et j’aurai aimé avoir cet article sous le coude, même, tout ce blog ! Mais je ne te connaissais pas, quel malheur -_-
Je me suis essayée à la publicité Facebook mais ça n’a pas du tout marché, je ne sais pas pourquoi, même en suivant tes conseils :-/ J’ai quelques idées pour m’améliorer mais ce n’est pas gagné !
Ma mailing liste aussi a subi quelques erreurs de débutant mais à présent, elle se porte de mieux en mieux, je vais fouiller sur ton blog voir s’il n’y a pas quelques informations supplémentaires 😉
En attendant, grâce à toi, je suis surmotivée pour mon prochain Salon du livre. C’est peut-être la technique qui fonctionnera le mieux pour moi !
Je pense qu’il faut essayer les 8 techniques (à faire ^^) et voir ce qui nous correspond le mieux, car c’est le plus important : se sentir bien dans nos démarches, naturels et confiants : comme tu le dis si bien, les lecteurs, ce sont des gens que nous croisons dans la rue et apprenons à connaître, pas des « clients », « des cibles » 🙂
Vivement le prochain article 😀
Merci Anaïs !! Moi je trouve que tu as une démarche déjà très professionnelle et sincère à la fois, je suis sûre que tu vas trouver ton public et croise les doigts pour ton Salon du livre. 🙂
Le prochain article devrait être une chronique de livre, normalement…
Excellent article ! De quoi remettre les pendules à l’heure… 😉
Je l’espère, en tout cas ! 😉 Merci. 🙂
Merci pour ces conseils avisés. Même s’ils semblent couler de source, je me rends compte que j’ai moi même tendance à tomber dans certains pièges. Je vais redoubler d’attention. Votre blog semble regorger de trésors, je reviendrai régulièrement m’y plonger.
Merci beaucoup, Julien ! Oui, parfois on peut être tenté de ne pas écouter son bon sens tellement on a ENVIE que les gens nous le prennent, notre bouquin ! 😉
A bientôt par ici en tout cas… 😀
Bravo Nath pour cet article très intéressant qui permet de remettre quelques idées en perspective.
C’est marrant, je ne songeais pas à certains trucs. Pour mon dernier roman, j’ai posé des questions super techniques sur un groupe facebook de confrères vétérinaires orthopédistes et ils se sont fait une joie de me répondre. Je n’aurais peut-être pas pensé à leur parler de la sortie du bouquin, alors que sans les enjoindre à acheter le bouquin, certains seront peut-être sincèrement intéressés de voir ce que j’ai fait de leurs infos…
Oui, tout à fait, je pense que certains membres seraient intéressés de suivre l’évolution de leurs idées… Et ce n’est pas comme si tu débarquais avec tes gros sabots, tu as déjà beaucoup échangé avec eux. 🙂
De précieux conseils à diffuser ! Trop d’auteurs oublient tout ceci 😉
Je vais partager sur a page FB, bravo pour votre article complet et très bien écrit !
Alexandra (auteure aussi; Qui partage votre ressenti;)
Merci Alexandra, je suis vraiment contente d’avoir écrit cet article : il m’a non seulement libéré d’un poids, mais je pense qu’il a aussi parlé à beaucoup… 😉
Je pense oui ! En tout cas, je suis d’accord avec vous : ce n’est pas en inondant les gens de pub que cela sera constructif 😉 c’est même contre-production à mon sens. Chaque auteur a son propres univers : ses lecteurs le trouveront d’eux-mêmes pour cela !
Je viens de partager votre article sur ma page facebook orientée livres.
« propre » sans « s » serait mieux^^ la fin de journée se fait sentir, pfiouuu
Merci ! Je ne suis pas beaucoup allée sur les réseaux cette semaine, je verrai ça à mon retour de Salon. 🙂
Merci beaucoup d’avoir réuni en un seul article autant de bon conseil !
Je ne sais pas ce qu’il vaut, mais mon seul « ajout » à la cause serait (surtout quand on est un illustre inconnu…) de proposer des nouvelles gratuites. C’est une bonne manière de « faire son trou » dans le classement d’Amazon par exemple, de se faire connaître, et d’avoir un début de public… Bref, beaucoup d’avantages où l’auteur et le lecteur sont autant gagnant l’un que l’autre !
Merci encore !
PS : Achetez mon super li… non c’est bon je sors, pas taper !
Merci Kane ! Oui, beaucoup d’auteurs notamment américains, conseillent le « permafree ». 😉 Je suis d’accord pour une nouvelle mais pas pour un roman, qui demande trop de travail pour être aussi « bradé »… 😉
En ce qui me concerne, je mettrai les nouvelles proposées dans l’Indé Panda en nouvelles gratuites en 2017. 🙂
Effectivement, tout un roman cela me ferait mal au coeur de le mettre complètement gratuit… Mais un premier tiers peut suffire pour la promotion.
Si ce premier morceau ( une centaine de pages) a du succès, on offre plus de chance à son titre d’entrer dans un top 10 chez Amazon, offrant une visibilité permanente pour la suite du roman qui, dans le cas contraire, reste enterrée dans les classements des payants (toujours dans l’optique de sortir de la masse de livres-ebook qui sortent chaque jour.)
Enfin, j’avoue que c’est ma « recette » qui fonctionne jusqu’ici, et je ne me sens pas les épaules de me considérer autrement qu’un éternel anonyme… donc « option gratuite » en ce qui me concerne !
Bien vu !! 🙂
bonjour, je suis tombée sur ton blog grâce à culture libre actus et je te remercie pour ces conseils.
Merci Elisabeth, je ne connais pas ces actus, mais je suis contente qu’elles t’aient amenée par ici. 🙂
Bonjour Nathalie:)
Et bien, la classe est de diffuser de perspicaces et étoffés conseils de manière très épisodique sans pratiquer le forcing, et faire crouler les lecteurs de tonnes de mails…
Ton livre sur l’Auto-édition m’a énormément éclairé pour mon ouvrage la Lumière du Noir:)
Merki encore…
Merci Alban, ça fait très plaisir de lire ça !!! ♥
Un article terriblement instructif que je viens déjà de partager sur Facebook… Merci !
Merci beaucoup, Frédéric, d’avoir pris le temps de me laisser un message, ça fait plaisir. 🙂
Il est très complet et fort bien écrit.
Cela fait vraiment du bien de temps en temps, un tel recentrage sur une communication agréable et non pas « lourdingue » envers de possibles potenciels lecteurs.
Je suis assez d’accord sur l’ensemble, dans le fond… bien que bien entendu, que nos amis et la famille s’y intéresse, c’est l’idéal. Car c’est vraisemblablement eux qu’il s’agit le moins de « forcer » (même si l’intention est plutôt aimante à la base).
Le fait qu’ils nous lisent ou non, ils font de toute manière déjà partie par ailleurs de nos vies. Je m’éfforce à n’en retenir que cela, même si parfois j’aimerai ne pas avoir le sentiment d’être un peu « ignoré » à ce sujet. Leur souhait n’est certainement pas celui-là, mais bon. On ne se refait pas !
Merci Encore Nathalie,
pour cet éclaircissement ou du moins cette piqure de rappel ! :-p
Oh, bon sang que cette chronique va m’être utile !! Je vais l’envoyer à tour de bras, je n’en peux plus !
Je sais comme il est tentant de vouloir afficher son œuvre au grand jour, cette envie de la montrer au monde à n’importe quel prix ! On y croit, elle vous a émue, fait vibrer, verser une larme peut-être ! Vous y avez mis tout votre cœur, votre âme et on peut perdre toutes notions de politesse, de civisme même. C’est, quelque part, un peu la faute des réseaux sociaux et de leur « pseudo-magie », toutes ces histoires d’inconnus devenus célèbres en un tweet ! Ou, plus souvent d’une « tata Yvette » qui a déclamé votre livre en chef-d’œuvre digne de la pléiade !
Au début, j’ai eu du mal à refuser ce genre d’invitation, par gentillesse surtout, et puis cela faisait grossir mon compteur d’amis, ce qui est un très mauvais calcul. Mais, quand cela devient envahissant, c’est autre chose. Et si en plus d’être auteur, tu es aussi bêta-lecteur, c’est épouvantable ! Certains auteurs pensent que, en plus d’être à leur service et de devoir leur rendre des avis encenseurs, tu te dois d’accepter leur com invasive sur ton mur ! De fois, je me dis que je rêve, mais non !
Alors, merci Nathalie.
Merci Cyrille, pour ce chouette commentaire ! Je me dis qu’avoir passé du temps à écrire ceci ne sera peut-être pas utile. Car pour quelques uns qui s’offusqueront en voyant leur façon d’agir comparée à la mendicité, d’autres, que j’espère plus nombreux, seront soulagés de voir qu’il existe d’autres façons de trouver des lecteurs. 😉
Mais c’est vrai que c’est lié aux sirènes de « l’immédiateté », à cet attrait pour le « tout, tout de suite », alors que dans ce secteur, il faut avant tout être patient…
Bonne continuation à vous, Cyrille, en tout cas ! ♥
Bonjour Nathalie,
Cet article est très clair et complet. Précieux pour moi qui me jette à l’eau !
Merci pour tous ces conseils !
Merci pour le feedback, Chloé ! Ça fait plaisir quand un ancien article suscite de l’intérêt. ♥
Et bravo pour te lancer toi aussi dans l’aventure ! 🙂
Très inspirant de voir quelqu’un d’honnête diffuser des articles d’aide aux débutants. Continuez votre bon travail et merci pour vos conseils très appropriés.
Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire, Jacques ! Bonne continuation à vous. 🙂
Un grand merci, Jacques ! Désolée pour mon inhabituel délai de réponse, j’étais en voyage et je viens seulement de rentrer. 😉
Bonjour,
article intéressant, sympa et plein de bon sens.
Maintenant, fuyant comme la peste les réseaux sociaux, du moins le plus possible, vos techniques tournant autour de twitter, facebook, pinterest, news letters etc ne me parlent pas du tout. J’opterai pour le réel, concrétisé par des rencontres équivalentes. Les salons du livre par exemple, et le bouche à oreille. Le reste me parait à l’avance être une purge et l’égocentrisme ambiant et pathétique des réseaux sociaux ne mérite à mes yeux aucune perte de temps. Je préfère le perdre à ne rien faire. 😉
Merci en tout cas
Merci de ce commentaire ! Oui, je suis bien d’accord pour privilégier les contacts « IRL » (la section « Salons » de ce blog est la plus fournie, je pense… 😉 )
Mais je connais beaucoup d’auteurs introvertis pour qui les Salons du livre sont un cap trop difficile à franchir, alors pour eux, les réseaux sociaux sont une bonne alternative.
En ce qui me concerne, je prends du plaisir à communiquer sur les réseaux comme dans les séances de dédicaces… et l’association de ces différents modes de communication a très bien fonctionné pour moi. 🙂
Merci beaucoup pour cet article très développé et empli de bienveillance envers les auteurs indépendants ! Je vais mettre en pratique certains conseils auxquels je n’avais pas pensé, merci ! Et j’avoue que ça rassure un peu de lire qu’il t’a fallu plusieurs années avant d’être satisfaite de tes ventes. J’ai démarré la publication et la promotion il y a seulement deux mois, donc il va falloir s’armer de patience.
Merci pour ce retour, Marie ! 🙂
Comme je le dis souvent aux jeunes auteurs que je rencontre, il faut se fixer comme objectif de trouver SES lecteurs, cela prend du temps mais c’est la plus belle récompense. 🙂 Je vous souhaite un bel épanouissement dans l’écriture ! ♥
Merci pour cet article ! Je l’ai trouvé très pertinent et j’intègre tes conseils à tous ceux que je glane ici et là pour mon projet d’auto-édition. J’apprécie tout particulièrement ton ton bienveillant, il s’en dégage beaucoup d’authenticité. 🙂
Merci beaucoup, Marie ! Oui, pioche, pioche ! Et belle aventure à toi ! 🙂
Coucou, en plein dans la lecture de ton guide, j’ai suivi le lien et j’ai lu cet article qui est très intéressant et regroupe des types de comportement auxquels j’ai eu affaire. Heureusement, je n’ai commis aucun faux pas pour le moment. Merci !
C’est Lili Wild, désolée j’ai oublié de le mentionner !
Je t’ai reconnue hi hi hi ! 🙂
Ah, tant mieux, mais ça ne m’étonne pas, tu étais une voisine en or, Lili ! 🙂
Merci Nathalie pour cet article qui m’a été bien utile vu que j’en suis justement au lancement et que je peine à trouver l’attitude « juste » entre ne pas parler de mon livre pour ne pas enquiquiner les gens et me transformer en vendeuse de poissons ! Pas évident les débuts… Surtout ton dernier conseil sur la patience ! Tellement juste et tellement frustrant ! Je rêve du moment où je ne compterai plus chaque vente comme une victoire de plus. Ou pas en fait… Parce que comme ça, ça fait quand même plein de petites victoires au final ! L’important c’est la route ! Allez, je vais continuer à apprendre et à expérimenter…
Oui, un lancement c’est à la fois une aventure exaltante… et compliquée. 😉
Contente que mes conseils puissent t’aider dans le tien ! Go go go ! 🙂