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Je reviens d’un Salon absolument incroyable : Grésimaginaire, à Grenoble. Assurément, l’un des meilleurs Salons que j’ai faits… ♥

Mais comme en ce moment, pour plusieurs raisons, j’enchaîne les couacs, je me suis dit qu’avant de vous raconter tout ce qui était génial à Grésimaginaire, j’allais vous parler des ratés… Des miens, hein, parce que du côté de l’orga, il n’y a rien à dire, c’était juste parfait.

En fait, cet article m’a été inspiré par une discussion que nous avons eue pendant le Salon, sur la différence entre remords et regrets. La différence principale entre les deux, c’est celle-ci :

  • les regrets peuvent concerner des choses que l’on a faites ou pas.
  • les remords, eux, ne concernent que les choses que l’on a faites et qui nous font culpabiliser.

Lorsqu’on compare les deux, on compare donc le regret de ne pas avoir fait quelque chose avec la culpabilité que l’on éprouve d’en avoir fait une autre.

Beaucoup préconisent donc la maxime “mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets”, ce qui signifie qu’il vaut mieux essayer, agir, quitte à en éprouver des remords par la suite, que de ne pas oser faire quelque chose. C’est d’ailleurs la morale de cette chanson que j’adore, de Bigflo et Oli.

 

 

Alors, remords ou regrets de mon côté ? Un peu des deux, comme vous allez pouvoir le voir ci-dessous.

 

Remords : je suis arrivée trop juste

Remords Regrets Gresimaginaire

Moi la veille, toute ravie de ma nouvelle tenue…

Plus jamais, vous m’entendez, plus jamais je ne pars de chez moi en costume.

Déjà, parce que j’ai mis un temps fou à passer celui-ci : j’étais toute seule car tout le monde dormait chez moi, et ce n’était pas évident d’attacher tous les nœuds, etc…

Ensuite, une fois que j’ai eu fini… ben pour finir de charger ma voiture, j’ai bien galéré, empêtrée que j’étais dans mes jupes trop longues. Descendre les escaliers, attraper les sacs tout en tenant ma robe d’une main, c’était prise de tête, je ne vous dis pas.

Et, bien sûr, malgré l’heure matinale il y a eu 2 voitures qui sont passées au moment où je fermais mon garage et ont ouvert de grands yeux en voyant une femme en tenue médiévale dans la rue.

Pendant tout le trajet, je priais le ciel (“faites que la voiture n’ait pas un problème et que je ne me fasse pas arrêter”), afin que je n’aie pas à sortir de celle-ci et de devoir expliquer pourquoi j’étais habillée ainsi.

Enfin, à l’arrivée ce fut pire (et encore, merci à l’adorable monsieur qui m’a fait rouler mon diable jusqu’à l’entrée, m’épargnant ainsi un voyage), car j’ai dû installer mon stand à toute allure, toujours avec mes encombrantes jupes et alors que les premiers visiteurs arrivaient, bref j’ai dû bâcler mes préparatifs et je déteste ça.

En plus, du coup, il y a plein de gens à qui je n’ai même pas pu faire un bisou tellement je courais dans tous les sens.

Lesson learned, croyez-moi.

 

Regret : il manquait une personne à l’appel

Quelques mois avant Gresimaginaire, j’avais, comme tout le monde, été très triste d’apprendre la disparition d’une toute jeune autrice avec qui j’avais beaucoup aimé discuter à Gresimaginaire 2016 et Festimaginaire 2016, Sarah Caraud.

Je garde en mémoire son sourire, son dynamisme et sa gentillesse. Sarah, tout le monde l’aimait.

Un hommage émouvant lui a d’ailleurs été rendu par des photos qui étaient postées près de l’entrée et dans le discours d’inauguration de Pascale.

Exceptionnel Grésimaginaire

Photo prise sur la page Facebook de Gresimaginaire, datant de la session 2016.

 

Regret : J’ai raté la démonstration de la troupe d’Excalibur

Et les deux jours, en plus…

Pourtant, j’avais très envie de voir cette animation avec des combats à thèmes.

Le samedi, j’étais en pleines dédicaces et le dimanche… aussi.

Sauf que j’avais promis à Belgarath-le-Sorcier, à qui j’avais dédicacé Citara quelques instants auparavant, que j’irais voir leur démonstration et j’ai détesté ne pas tenir ma promesse. Mais il y avait juste trop de monde qui attendait devant ma table (et ça, c’était tout de même hypra cool).

N’empêche, ça m’aurait plu de voir ces combats, j’aurais même pris des notes pour mes futures scènes de combats, bref, c’est un vrai regret tout de même.

[Merci à Céline pour les photos et à Belgarath pour le lien vers la vidéo !]

Remords Regrets Gresimaginaire

Remords Regrets Gresimaginaire

Et vidéo ici.

 

Regret : je n’avais pas assez pris de “Kassandra”

Remords Regrets Gresimaginaire

Bon, même si ça ne se voit pas sur cette image en 3D, c’est tout de même le plus gros et le plus lourd de mes livres (pourtant, il a moins de mots que “Citara”), alors traditionnellement c’est celui dont je prends le moins d’exemplaires. D’autant qu’il est souvent éclipsé, en Salon, par “Éclosia” ou “Citara”.

Mais là, les visiteurs de Grésimaginaire l’ont tellement plébiscité que je me suis retrouvée en rupture de stock vers 15h dimanche. Glurps.

Le moment difficile fut lorsque Joëlle, l’une des visiteuses qui avait craqué pour lui, entre autres, est repassée à mon stand alors qu’il n’y en avait plus.

Du coup, alors qu’elle ne me connaissait pas, elle m’a fait confiance et a tout de même acheté mon livre sur bon de commande. Je le lui ai envoyé à mon retour du Salon. Décidément, ces bons de commande m’auront sauvé la mise plusieurs fois !

Pour ceux qui seraient intéressés, j’ai mis les modèles du bon de commande (que je garde) et du reçu (que je donne) dans mon guide pratique “Autoédition : à vous de jouer !”

 

Remords : j’avais un rangement complètement anarchique de mon stand

Bon, ce n’était pas totalement de mon fait, les emplacements étant petits, mais comme je suis arrivée un peu trop juste, je n’ai quasiment pas sorti de décoration, j’avais une partie des cartons dans la voiture et l’autre sous mon stand (pas du tout bien rangés, comme vous pouvez le voir ci-dessous).

Remords Regrets Gresimaginaire

J’ai donc passé le Salon à chercher mes affaires.

Mention spéciale à ce moment gênant où je cherchais partout mon téléphone pour prendre un paiement en carte bleue (cf le boîtier Sum Up, que je vous recommande chaudement dans la colonne de droite)… alors qu’il était en mode calculatrice grand ouvert devant moi… Hum…

Bref, je ne suis pas passée pour la super pro de service, et, encore une fois, cela me dit qu’il faut vraiment que je prévoie une heure sur place AVANT le Salon.

 

Regret : je n’ai pas assez passé de temps avec certaines personnes

Virginie, tout d’abord, qui a fait le trajet depuis Livron pour venir papoter avec Ielenna et moi… et nous a apporté chacune une rose et une tablette de chocolat. ♥ C’était une attention adorable et, débordée par toute l’effervescence du Salon, j’ai à peine salué son mari et je n’ai même pas pris le temps de faire ce que je m’étais promis de faire : dévoiler une exclusivité à Virginie, grrrr. Il faudra que l’on se rattrape le 30 avril, Virginie ! En tout cas, un immense immense merci pour tout ça : ta présence et tes cadeaux. ♥

Remords Regrets Gresimaginaire

Le temps est vraiment passé très, très vite pendant ce Salon et j’ai à peine discuté avec certains exposants pourtant adorables : Luce Basseterre, Johanna Zaïre, Charline Royer, entre autres…

De même, habituellement je prends toujours le temps de papoter avec les bénévoles, d’autant qu’on commence à bien se connaître, à force de se fréquenter en Salon, or, là, on a juste échangé quelques phrases et des sourires, c’était un peu frustrant.

 

Remords : j’ai oublié de noter plein de choses dans mon livre d’or

D’habitude, je note les noms des personnes à qui je dédicace mes livres, mais aussi quelques phrases pour me rappeler de ce que l’on s’est dit, du petit truc qui nous rapproche… Là, j’ai des parties entières de mon livre d’or qui sont juste des listes de prénoms, tellement j’ai été débordée.

Heureusement que pour la plupart des dédicaces j’ai fait des photos, ça me permet de me rappeler un peu de nos échanges.

De même, quel casse-tête, en rentrant à la maison, de faire ma comptabilité ! Entre les règlements où je n’avais pas indiqué quel était le moyen de paiement et les “trocs” avec les copains (de livres, d’appareil carte bleue), c’était un beau bazar dans ma déclaration.

Ni Remords ni Regret : j’ai explosé mon record de photos ratées

Habituellement, quand je fais le tri des photos que je vous mets sur le blog, j’en élimine quelques-unes qui sont des ratages ou de fausses manips en saisissant mon appareil photo. Mais alors là, le nombre était tel que j’ai préféré vous les montrer, histoire de vous faire rire 5 mn. C’est exactement le genre de choses qu’on ne vous montre jamais mais qui fait partie du quotidien en Salon (enfin… du mien 😉 ).

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Voilà, avec tout ça*, on aurait pu croire que Grésimaginaire allait être raté pour moi.

Eh bien, ce fut tout le contraire !

Aussi je vous donne Rv ce week-end pour vous raconter pourquoi Grésimaginaire est, vraiment, un Salon exceptionnel. ♥

 

 

* Je ne l’ai pas développé ici car ce n’est pas le lieu, mais à tous ces couacs s’est ajouté le gros souci causé par l’hospitalisation de ma fille aînée le dimanche. Son papa était près d’elle mais ce fut difficile d’attendre le soir pour aller la voir. Elle devrait sortir aujourd’hui, merci à tous pour votre soutien, en Salon, sur mail et sur Facebook. ♥