Depuis 2015, en ce qui concerne mon statut d’auteur, j’ai fait le choix de m’autoéditer. Je n’ai jamais regretté ce choix, bien au contraire, car les avantages sont nombreux : satisfaction financière, transparence, innovation et surtout liberté de décision.
Je parle de tous ces avantages et aussi des inconvénients liés à ce mode d’édition dans mon guide pratique « Autoédition : à vous de jouer ! » avant de mener par la main tous ceux qui veulent se lancer dans cette aventure.
Mais il y a tout de même un aspect que je n’ai pas exploré dans mon livre, ce sont les inconvénients de travailler chez soi, en autonomie. Or, ces difficultés s’étant particulièrement fait sentir pendant cette période de vacances scolaires, je me suis dit que j’allais vous en faire un petit article… 😉
Pour ceux qui me découvriraient via cet article, sachez que je suis professeur en lycée à mi-temps et que le « reste » du temps, je jongle entre mes diverses occupations : autrice, éditrice de mes livres, maman de trois enfants…
1. Une gestion du temps difficile
Deux écueils complètement opposés ont souvent cours lors d’un travail à domicile : la procrastination et le surmenage.
Procrastination
C’est celle à laquelle tout le monde pense, et, effectivement, il n’est pas rare que personnellement je me fasse happer par les réseaux sociaux ou mon téléphone au lieu d’effectuer le travail que j’avais prévu. En effet, vous n’avez pas la pression du regard de vos collègues lorsque vous êtes chez vous : personne ne saura que vous avez passé 15 mn sur Candy Crush au lieu de rédiger la biographie que vous aviez prévu de préparer… Dans mon cas, j’ai découvert un tout nouveau jeu sur mon téléphone, « Picross Luna », que je vous recommande déconseille fortement si vous souhaitez ne pas devenir accro !
Mais je pense qu’en général, lorsque l’on travaille chez soi et qu’il s’agit d’un réel choix de vie, notre objectif / passion / activité principale prend le dessus sur le divertissement facile et que l’on arrive à se motiver suffisamment pour s’y mettre. En tout cas c’est mon cas : j’éprouve tellement de plaisir à faire avancer les choses pour mes livres que même les tâches un peu rebutantes ne deviennent plus des corvées… 😉
Surmenage
En ce qui me concerne, le surmenage est bien plus fréquent que la procrastination. En effet, il est difficile de se mettre des limites de temps lorsqu’on est dans son environnement familier et qu’on n’a pas de trajets à faire pour rentrer chez soi, par exemple.
En outre, de plus en plus de professionnels de la santé s’inquiètent de l’aspect « intrusif » et « stressant » des mails et communications pour le travail. Quand je suis dans mon lycée, j’éteins le portable et je n’ai pas accès à mes mails. Or, lorsque l’on travaille chez soi, on a tendance à ne pas faire cela et à se laisser prendre par « l’urgence » des notifications reçues… Et donc à traiter les tâches à faire non pas dans l’ordre initialement prévu, mais au fur et à mesure de leur réception, ce qui peut engendrer un sentiment de stress.
Enfin, l’inconvénient le plus fréquent, c’est d’utiliser les heures « de calme » pour travailler, soit les heures… de repos. Combien de fois me suis-je dit « ok, cet article, je le rédigerai quand tout le monde sera couché »… et prise par l’intérêt de ce que je faisais, je dépassais ainsi fréquemment mon propre horaire habituel, refusant d’écouter mon horloge biologique… et faisant de ce fait de très courtes nuits…
Je parle au passé, mais cela arrive encore trop souvent, même si j’essaie de corriger cela (voir le point 4). Et il y a certaines soirées où ça finit un peu comme ça :
2. Une relative solitude
Même si nous sommes nombreux à avoir connu des relations difficiles avec certains collègues, il n’empêche que lorsqu’on se rend au bureau, il y a des moments d’échange (notamment à la fameuse machine à café) qu’on ne vit pas en travaillant seul chez soi. Il y a toujours des pauses, plus ou moins longues, où l’on parle d’autres choses que de son job, par exemple pendant le repas de midi.
Lorsque l’on est chez soi, surtout si les enfants ne sont pas à la maison, il y a de longues plages de solitude devant nous, que nous comblons souvent par du travail non-stop… Or, ces échanges font du bien à notre esprit, le relaxant et le ressourçant, afin qu’il reparte pour d’autres tâches après sa pause.
De mon côté, je balance ce travail « d’ermite » avec les rencontres avec les lecteurs : Salons, séances de dédicaces, me permettent d’échanger avec les professionnels de l’édition comme avec les lecteurs et d’atteindre cet équilibre. Et comme j’ai encore des enfants qui ne rentrent pas trop tard de l’école, je peux communiquer en dehors de mon activité d’autrice, au quotidien. Si ce n’est pas votre cas, je vous conseille fortement d’aller de temps en temps travailler à l’extérieur : dans une médiathèque, un café, un parc… Cela vous permettra quelques échanges et/ou le sentiment de faire partie de la collectivité, et c’est agréable.
Le tout, c’est d’éviter de parler à son ordinateur comme à un ami (je dis ça, mais bon, moi j’appelle bien le mien Will… 😉 )
3. Deux mondes qui cohabitent
Pas toujours facile de séparer la vie personnelle et le travail. Le fait d' »être à la maison » est encore trop souvent perçu comme une disponibilité : on est physiquement là, aussi les membres de notre famille viennent-ils spontanément discuter en cas de problème, nous demander de récupérer divers colis ou courses en instance, prendre des RV, etc…
Or, parfois certains deadlines professionnels sont importants et doivent être tenus : informez votre entourage de ces derniers en amont, et établissez une sorte d’emploi du temps fixe (des plages « écriture / édition » qui doivent être respectées. J’ai mis l’un de ces emplois du temps en téléchargement gratuit pour les abonnés à « Nota Bene » et à « À vous de jouer« ). Par exemple, lorsque nous sommes en vacances, j’ai négocié le fait de ne m’occuper que de mon travail les matins, et d’être disponible pour ma famille les après-midi…
Bon, ces vacances-ci, cette organisation ne marche absolument pas car j’ai besoin de plus que mes matinées pour arriver à faire tout ce que j’ai prévu, d’une part, et que j’ai des RV / invités qui sont là pas uniquement les après-midi de l’autre…
En outre, mon bureau ayant pris des allures de débarras, avec tout ce que je n’ai pas rangé dessus depuis des mois, j’ai tendance à travailler dans la salle à manger, au milieu du brouhaha et de la vie de famille. Si cela me permet d’être « présente » et d’avoir le sentiment de ne pas être isolée, il n’empêche que je suis nettement moins productive…
4. Une hygiène de vie à respecter
Lorsque je suis chez moi, je prends soin de commencer ma journée comme lorsque je vais au travail : je prends ma douche et je m’habille avant 8h, comme tous les autres membres de la maison. Cela m’aide à ne pas me laisser aller.
Mais il y a d’autres domaines où l’on ne veille pas assez à sa personne : l’ergonomie de son espace de travail par exemple (j’essaie de travailler plusieurs heures debout pour compenser les trop longues périodes où je suis assise) ou un éclairage suffisant / le repos des yeux après les séances à l’ordinateur.
En outre, et cela est particulièrement vrai pour les auteurs, notre occupation est très peu dynamique et accaparante, si bien que l’on peut passer des journées sans aucune activité physique.
Depuis quelques semaines, je m’astreins à marcher tous les deux jours pour atteindre un minimum de 7000 pas quotidiens afin de compenser cet aspect statique de l’écriture. Et j’essaie de maintenir 30 mn de méditation par jour. J’essaie…
J’espère que ces petites remarques vous intéresseront. Bien sûr, à mon avis, les avantages l’emportent sur les inconvénients, mais depuis mon retour de Londres j’ai l’impression de ne pas avancer par rapport à ces semaines où j’alterne travail au lycée et à la maison mais seule… 😉
J’avais prévu de publier deux articles la semaine dernière mais cela n’a pas été possible, mon accompagnement Arts et Vie à Londres s’avérant tout autant passionnant que prenant.
Au début, j’ai culpabilisé.
Et puis je me suis dit « Hey, tu as beau travailler à la maison, tu as AUSSI droit à des vacances ! » J’espère que vous serez d’accord ! 🙂
Bisous à tous et merci de passer régulièrement sur mon blog.
Héhé, sympas ces petites vidéos encapsulées^^ Sinon bien sûr qu’on a droit à des vacances, et heureusement ! Pouvoir échanger un peu sans être tout le temps seul dans son coin me paraît important en effet. Moi, j’ai le « problème » inverse. Je suis tout le temps sur-sollicité, je n’ai pas d’endroit où écrire au calme, du coup j’écris par petits bouts, sur mes genoux ou la table de salle à manger, avec les petits qui courent partout et m’interrompent toutes les deux minutes. Bon, on s’y fait, mais côté efficacité, c’est assez limité :p S’entretenir via une activité physique et des pauses me semble également essentiel. Je pourrais difficilement me passer de mes sorties aïkido, tir à l’arc et gymnastique, qui en plus de faire bouger, sont aussi des rencontres sociales. Au plaisir de faire une sortie arts et vie avec toi 😉
Oh oui, j’imagine bien comment tu dois être pris avec tous les enfants à la maison !!! Au moins as-tu conservé l’entraînement physique et ça c’est important, moi j’ai eu tendance à me relâcher de ce côté-là cet hiver…
Là, je me suis remise à une activité régulière et ça fait vraiment du bien !!!! ♥
Coucou Nathalie !
Très sympa cet article, je vois très bien de quoi tu parles et quand nous sommes devenus entrepreneur à temps plein à la maison (novembre 2016), c’est exactement ce que nous avons voulu éviter.
Si ça peut t’aider, nous parlons de nos « routines d’entrepreneur » dans un article ici :
https://www.byebyesalariat.com/instaurer-des-routines/
Peut-être tu y trouveras quelques astuces pour éviter la procrastination et surtout le surmenage.
Yannick est un habitué du blog aussi ^^
En tout cas, courage ! Je pense que cet article que tu as écrit t’aura permis de mettre à plat pas mal de choses, de prendre du recul et le plus important maintenant c’est de trouver des solutions pour rendre ce travail d’auteur/secondaire moins stressant 🙂
Bise
Anaïs
En fait, je t’avoue que le plus difficile est de me limiter de ce côté-là car c’est ce qui m’intéresse le plus et j’aurais tendance à négliger les autres aspects de ma vie personnelle et professionnelle de ce fait… 😉
Sympa, ton lien, j’irai voir ça dès que je pourrai. 🙂
Un article très intéressant où je me reconnais : je travaille depuis chez moi depuis un peu plus d’un an en tant que développeuse Web + rédactrice Web. Mon avantage sur ta situation est que je suis associée et ai la possibilité d’échanger ce qui évite la situation d’isolement.
L’idée des rendez-vous écriture / travail avec soi même pour limiter les demandes et incompréhensions de la famille est super 🙂 Je la note !
D’habitude ces « plages réservées » fonctionnent très bien chez moi, j’espère que ce sera le cas aussi pour toi. 🙂
Merci de ton commentaire, en tout cas ! 🙂
Chère Profette,
Bien entendu que tu as le droit à des pseudo-vacances ; dans l’accompagnement Arts et Vie, tu es l’accompagnante et non l’accompagnée. J’espère que tu as plein de belles photos que tu partageras peut-être avec nous.
Enfin pour éviter tout problème de surmenage que tu rencontres souvent à la maison avec ta famille, je réitère ma proposition de devenir ton « homme de maison » : cuisine, ménage, RDV (non pas RV, j’ai l’impression de me lire :p), repassage et autres tâches ménagères seront pour moi ! En plus, je peux, si tu le souhaite, te soutenir avec ferveur dans ton travail au lieu de jouer à « jenesaispluquoidebizarrecommenom ». Mieux, nous ferions de la méditation tous les jours ensemble. Ne serait-ce pas merveilleux ?
oh oui alors, ça a l’air cool, comme idée !!! 🙂
Pour les photos, je vais essayer de faire deux albums, un pour mes pax et un que je pourrai vous montrer… 😉
Je me sens tellement moins seule !!! Merci beaucoup pour cet article !!!
Ce qui me pose le plus de problème, c’est de m’arrêter de travailler. Je vois mon travail à faire partout du lever au coucher et je me sens obligée de travailler 7 jours sur 7. J’aimerais avoir une pièce dédiée à mon travail, mais pour le moment, dans nos 70m² dans lesquels 15 ont été transformés en « Atelier » pour la fabrication des déco du mariage, c’est impossible pour moi d’avoir mon « coin boulot » (coin que j’occupais avant la mise en place de l' »atelier »).
Concernant le temps de midi, je me force à ne pas travailler et à prendre mon moment. Alors là, soit je le prends correctement et à 13 ou 14h je retourne bosser, soit je me retrouve à procrastiner jusque 16h… ^^’
Ça dépend des jours.
Après, effectivement, j’ai souvent droit aux remarques « mais tu es tout de même à la maison, tu as le temps ». Ma voisine, par exemple, ne comprend pas que je « travaille chez moi », pour elle je suis dispo n’importe quand… Elle me demande souvent de venir prendre un café avec elle l’après-midi et elle ne comprend pas que je ne peux pas.
Je comprends trèèèèèèèèèèèèès bien aussi le point où tout le monde vient te déranger pendant que tu es en plein travail… -_-
Quand j’étais encore chez mes parents, ces derniers avaient peu de considération pour mes plages de travail, même quand j’étais encore aux études. Pour régler le problème, j’allais étudier dans la salle de bain et mon frère, lui, travaille dans les toilettes ! Ce sont les les seuls endroits où on nous fout la paix ! XD
Actuellement, c’est surtout un problème de considération de la part de ton NMA qui « oublie » que je travaille et qui lance des vidéos sans prévenir ou qui me parle alors que je suis concentrée.
Concernant tout ce qui est notification, mail, etc. Je ne casse plus la tête : quand je veux bosser au calme, je coupe tout et basta ! Même le téléphone, je le mets en mode avion. Et franchement, ça fait un bien fou ! 🙂
En revanche, je ne te cache pas que le bullet journal et la matrice d’Eisenhower que j’avais mis en place avant, m’ont bien aidé à me discipliné pour éviter de procrastiner. Mais c’est vrai aussi que je commence à avoir une sérieuse tendance au surmenage…
Ahh, bien contente de voir que cet article a résonné pour toi !! 😉 Effectivement, difficile de rester concentrée dans un petit espace. As-tu essayé le casque mp3 ? (sans le mp3 allumé, bien sûr… 😉 )
Lorsque je suis à la médiathèque et qu’il y a un peu trop de bruit, ça marche pour moi. 🙂
Oui, mais mon casque est lourd et si je dois le porter toute une journée, ça finit par me donner des migraines 🙁
Et si je dois porter un casque, il faut qu’il y ait de la musique, sinon je ne le supporterai certainement pas ! XD
Ah mais moi j’ai un casque avec écouteurs intra-auriculaires, c’est super léger et très efficace. 🙂
J’ai des toutes petites oreilles et ces écouteurs-là me font mal 🙂
Soit j’utilise des écouteurs à l’ancienne qui n’isolent pas du tout du bruit, soit j’utilise mon gros casque-micro de geekette qui, lui, isole parfaitement du bruit 🙂
Tu es sûre ? Moi aussi j’ai de petites oreilles et j’adore ces écouteurs, topissimes. Voici le lien vers ceux que j’ai achetés, au cas où… 😉
http://amzn.to/2pjPDeb
J’en ai essayé plusieurs différents et il me font tous mal 🙁
Ô Procrastination, éternelle ennemie
Ô toi ma compagne, ô toi ma Némésis
Avec ma Solitude, ta suivante asservie,
Ne passe point un jour sans que je vous haïsse.
Hi hi hi, à ce point !!! 😀 Mais en fait, écrire des vers dans un commentaire, ça reste de l’écriture, donc on ne peut PAS appeler ça de la procrastination mais de l’entraînement. Si si. 🙂
Voilà un article qui me parle.
Sauf pour ce qui est de la solitude. Je suis une solitaire née, je dis souvent que j’ai râté ma vocation d’ermite xD, je tuerais pour être seule.
Le plus dur, c’est la sollicitation extérieure. On est 4 dans un 40m2. Je n’ai pas de coin à moi, mon bureau, c’est la table qui nous sert pour manger (et donc, je passe mon temps à enlever et remettre mon PC fixe pour travailler). Sans compter que, pour des questions financière, je vis toujours sous le même toit que le père de mes enfants dont je suis séparée depuis des mois. Comme il ne travaille pas, il est toujours à la maison, dans la même pièce que moi et fait pas mal de bruit.
Ma fille aînée est à l’école depuis cette année, mais pas encore mon fils. Du coup, pas vraiment de pause, en tant que maman, je suis sollicitée très souvent et c’est encore pire quand ils sont les deux réunis. Ils ont du mal à intégrer que je travaille, qu’il ne faut pas me déranger et ils ont pris le réflexe de toujours se référer à moi plutôt qu’à leur père (chaque fois que je monte à l’étage, ils me suivent) et j’entends sans arrêt des « maman ».
Toute cette sollicitation extérieure m’amène au surmenage en fait. Entre l’agacement d’être toujours dérangée, le temps de pause que je prends pour retrouver ma concentration et le stress que, au final, je n’ai pas bossé tant que ça, c’est très dur, je suis souvent à deux doigts de craquer.
J’essaie de faire attention à mon hygiène de vie, je m’accorde au moins une demi-heure d’activité sportive par jour, je fais attention à ce que je mange, je vais moins sur les réseaux sociaux (très anxiogènes) et j’essaie de lutter contre mes insomnies, mais cette sollicitation extérieure, c’est vraiment ça le plus dur pour moi, quand personne ne comprend que j’ai besoin de travailler et qu’il me faut du calme
Houlala, ma pauvre !!! Là, je compatis vraiment… Je pense que pour toi la priorité serait d’investir dans un ordinateur portable, tu es sûre qu’il n’y a aucun moyen de t’en procurer un (même en passant par une location mensuelle) ? En effet, tu pourrais plus facilement t’isoler avec… Et puis effectivement, ta situation familiale me semble peu propice à l’épanouissement, surtout ta cohabitation forcée, j’espère vraiment que tout cela s’arrangera.
En tout cas, je t’embrasse très fort. ♥
Merci beaucoup <3
L'ordinateur portable, je l'envisages de plus en plus (surtout que mon pc fixe commence à arriver au bout de sa vie), mais je suis obligée d'attendre, faute de moyens
Je ne peux rien faire pour l’ordi, mais parc contre j’ai fini ton livre à Londres… et viens de déposer un commentaire sur Amazon… 😉
Je viens d’aller le lire, merci beaucoup, je suis ravie qu’il t’ai plu !
Et oui, j’ai pris un risque en faisant court, en décidant arbitrairement de ne pas en dévoiler plus.
Par contre, Tendanô est un one shot, il n’y aura pas de tome 2. Celui qui sortira dans quelques jours en version numérique gratuite, « Récits d’Orsinaë : Yanski » est une sorte de petit spin off, puisque je développe ce qui est arrivé à Yanski, personnage qu’on ne voit que dans le chapitre 2 de Tendanô.
Il est vrai toutefois que Tendanô constitue un préquel à « Eldalarya », le cycle dont je suis en train d’achever le premier jet du tome 1 qui sortira cet automne 🙂
J’étais PERSUADEE que c’était une série étant donné la fin !!! Je lirai donc Eldalarya avec plaisir… ♥
Si tu as eu ce sentiment, c’est que j’ai réussi mon coup ! Le monde continue de tourner, la fin en est le reflet 🙂
Oh que cet article me parle! J’ai adoré tes gifs aussi, très drôles!
J’aime bosser seule, mais pour ma part c’est toujours en tandem mais à distance, avec un éditeur en général ou un auteur (actrice bientôt 😉 )
Une chose que j’apprécie particulièrement est écouter de la musique. Elle m’accompagne toute la journée. Si bien que pour chaque projet se détache souvent un album en particulier, un groupe ou un chanteur/euse.
Oh, c’est chouette de voir comment tu travailles ! Faudra qu’on se montre nos espaces respectifs un de ces 4… 😀 Et j’ai bien avancé sur Petit-Pierre : j’ai fait un repérage des lieux, trouvé plein de pistes intéressantes, d’autres encore à explorer… 😉
Voilà un peu ma nouvelle vie !
Je travaille à la maison depuis un petit mois, et dès le début, j’ai considéré cela comme un travail, pas différent d’aller au bureau. Du coup je me lève à la même heure qu’avant, ce qui me permet de croiser ma moitié avant qu’elle ne s’en aille.
Le midi je me fais une pause, en général d’une heure, voire deux, pour penser à autre chose, prendre un peu de repos, avant de m’y remettre.
Et surtout, je ne travaille pas le soir, ni les w-ends, ou en tout cas j’essaye. Je ne veux pas que mon choix de vie impacte l’autre, donc je m’y astreins, et ça marche plutôt bien. En général j’ai le coup de bourre à 16h30, dès que la deadline se rapproche, et parfois je fais des entailles à cette règle, mais pas trop.
Pour l’instant ça a l’air de fonctionner comme ça et j’abats pas mal de travail (même si j’ai l’impression de procrastiner par longs moments…).
Puis c’est fou ce que le temps file. Les journées interminables de transports, bureaux et réunions sont loin, et même si le temps de travail effectif est maintenant plus long qu’avant, c’est pas du tout le même rythme.
En tout cas, je trouve quand même que les avantages sont bien plus nombreux que les inconvénients !
Chouette organisation, Dorian ! Bien sûr que les avantages sont plus nombreux, mais ces deux dernières semaines, chez moi, ça a été les inconvénients qui l’ont emporté, d’où mon article… 😉