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Souvent, lorsque je vous raconte mes aventures en Salon, je ne vous parle que du “pendant”. Et je ne vais pas tarder à le faire à propos du formidable Festival de ce week-end, celui des Carnets.

Mais j’omets de vous parler de l’après.

Or, là, il ne me reste que quelques heures pour tenir mon objectif de publier 2 articles par semaine. Jusqu’ici j’ai le plus souvent respecté cet engagement envers moi-même. Voyez plutôt :

Après-Salon : planning de publication articles

Comment ça, ça ne vous dit rien ??

Bon, je vous explique : la flèche marron indique le sens de la lecture du tableau. La semaine est verticale. Tous les points bleus indiquent la parution d’un article. Et je ne sais pas si vous voyez, mais depuis février, je suis très régulière et suis bien mon planning de parution de 2 articles hebdomadaires.

Or, cette semaine, j’ai lamentablement échoué sur mon objectif de corrections éditoriales, snif. La faute à trop de choses à gérer en parallèle. Même avec mon super Bullet journal. 😉 Alors je ne pouvais pas échouer AUSSI sur la parution de cet article.

Problème : je reviens de deux jours de dédicaces, hyper denses, et je suis épuisée.

J’ai des embryons d’articles déjà tapés “en solution de secours” mais aucun ne me plaisait pour ce soir.

Alors j’ai allumé mon ordinateur et je suis venue vous raconter l’après. L’après-Salon, bien moins glamour, je vous préviens, que tout ce qui figurera dans mon compte-rendu du festival. Mais qui fait partie intégrante du processus.

Pour le fun, j’ai utilisé pour mes sous-titres des mots qui ont tous la même caractéristique*, une caractéristique qui rend chèvre mes bêta-lecteurs… Saurez-vous la retrouver ? 😉

 

Les remerciements

Avant la fin du festival, j’en profite pour remercier les organisateurs et là, je peux vous dire que je l’ai fait avec une chaleur toute particulière. Catherine et sa belle petite famille, ainsi qu’Inès et les bénévoles, ont été absolument formidables pendant le festival. Je suis très heureuse de les avoir rencontrés et, yes, pour une fois j’ai pensé à les prendre en photo, vous verrez tout ça dans le prochain article.

J’ai aussi remercié mes deux adorables voisins, Lolo et Ema, de leur souriante et affectueuse présence à mes côtés, ils ont été géniaux. Et on a beaucoup ri !!! ♥

Après-Salon : mes deux voisins, Ema Dol et Laurent Bret

mes deux excellents voisins, Ema Dol et Laurent Bret

 

Le rangement

Cette fois-ci j’ai été prévoyante. Contrairement aux autres Salons où je range tout à la dernière minute, là, j’ai commencé dès 18h à enlever le superflu de mon stand, petit à petit : la décoration, les présentoirs, le boîtier CB et son affichette, les marques-pages bijoux, la carte de Citara, le kakémono.

Vers 18h30, il ne restait plus que mes marques-pages papier, mes livres, ma trousse à dédicaces et bien sûr ma nappe sur mon stand.

Tout le reste attendait sagement, bien rangé, la fermeture officielle du Festival, annoncée pour 19h.

Ce que je n’avais pas prévu… c’est qu’une fois que j’aurais un stand complètement vide… j’allais attirer les foules. Tout le monde voulait absolument me parler et au final, j’ai fait ma dernière dédicace de la journée sur mes genoux, entourée de mes cartons ouverts, c’était vraiment drôle. 🙂

Un immense merci à Lucinda et à son copain (je mettrai les photos dans mon compte-rendu) pour leur gentillesse et pour avoir gardé mes affaires pendant que j’allais chercher ma voiture.

 

Le chargement

La Roque d’Antheron est un village magnifique, j’ai aussi adoré ce Festival pour cela. Mais alors bonjour la galère pour le stationnement. Enfin, je passe vite pour vous dire qu’une fois stationnée non loin j’ai fait trois voyages pour garnir mon coffre. En boitant un peu parce que mes jolies chaussures à talon commençaient à me sortir par les yeux. Alors autant à l’aller, j’organise mon coffre de façon très structurée, autant au retour, c’est plutôt du genre “c’est bon comme ça, pas grave si la robe de secours est en boule et les cartons en vrac à côté.”

 

Les déplacements

Oui, parce que les Salons dans ma ville, ils sont très, très rares… (soupir).

La Roque-d’Antheron-Livron sur Drôme, ça fait 1h40. En temps normal.

Aujourd’hui, avec le vent violent qu’il faisait (on était en alerte niveau 2), ce n’était pas un temps normal. J’ai donc mis plus de temps, d’autant que je me suis arrêtée pour avaler une PastaBox avant de repartir… Et c’était vraiment difficile de ne pas appuyer sur le champignon, en pensant que si j’arrivais trop tard, je ne pourrais pas embrasser mon petit dernier, que je n’avais pas vu du week-end :'( .

Mais je vous rassure, je suis arrivée avant l’heure limite du coucher et nous avons bien eu droit tous les deux à notre traditionnel câlin du soir (oui, je sais, faut que j’en profite 😉 )

 

Le déchargement

Une fois arrivée à la maison, ce n’est pas fini : il faut encore décharger le tout. C’est que j’étais partie avec la voiture de mon mari et qu’il en avait besoin pour le lendemain…

Donc, rebelote, il faut ressortir tout le matos de la voiture en étant bien contente de ne pas avoir à le remonter à l’étage puisque le prochain Salon est dans tellement peu de temps (les 13, 14, 15 et 16 juillet) que ça ne vaut pas la peine de monter et descendre le tout (mais nooooooooooooon, il n’y a pas une souris dans le garage, c’est une rumeur !)

Après-Salon : le déchargement

Bon, là, il n’y a qu’une partie, j’avais déjà remonté mes affaires personnelles, ordi, etc…

 

 

Et me voilà, à 23h24 à l’heure où je finis de taper ces lignes, bien exténuée de tout ça.

 

* vous l’aurez compris, la caractéristique dont il était question plus haut, c’est ma fâcheuse tendance à utiliser des mots en -ment… 😉

 

Vous vous demandez sûrement si ça en valait la peine ?

Je ne vous cache pas qu’il y a des retours de Salons où à la fatigue s’ajoute la déception de ne pas avoir vendu beaucoup de livres…

Mais non seulement ce n’est pas le cas en ce qui concerne le Festival des Carnets, mais en plus, même si je ne peux nier la fatigue qui est la mienne au retour de Salon… ce qu’il se passe c’est que je repense en boucle à tous ces fabuleux moments que j’ai vécus lors de ces journées. Des visages, des petits mots me reviennent en tête, des instants de rire, de surprise, d’émotion…

Et j’ai le sourire aux lèvres.

Oui, ça en vaut la peine.  ♥

Bonne nuit, les gens.