Ce qui était prévu depuis la dernière fois

• J’avais prévu de faire 5 séances d’écriture, soit 5 x 1667 mots : 8 335 mots.
• J’avais prévu d’écrire un article de blog mercredi ou jeudi.

Ce que je n’ai pas réussi

• je n’ai réussi à faire que 3 séances d’écriture, de 5 931 mots au total. Je suis donc en dessous de mes objectifs.
• j’ai eu deux journées de blocage complet, suite à une situation professionnelle tendue et à de petits soucis de santé.

Écrire ou ne pas écrire ? Telle est la question…

Ce que j’ai fait

Franchement, vu la semaine que je viens de passer, je suis plutôt contente d’avoir réussi à produire quelque chose !

• J’ai écrit un article sur mes difficultés, qui non seulement m’a fait beaucoup de bien, mais a, je pense intéressé plusieurs personnes. En tout cas, vous avez été nombreux à réagir dessus, merci beaucoup pour votre soutien !!! ♥

• J’ai fait 3 séances d’écriture, tout de même, dont 1 de presque le double de mots de l’objectif quotidien.
• J’ai fait des recherches sur les gargouilles, j’ai affiné les personnages du roman, j’ai changé d’église concernant la “provenance” de Grigri, ce qui me permet de mettre encore plus de mystère dans l’histoire, bref, je suis repartie du bon pied.
• J’ai mis mon Bujo à jour, en ajoutant deux colonnes à la page de droite : ce qui était attendu et ce que j’ai réalisé. Au final, malgré 3 séances d’écriture en moins depuis le début du Nano, je n’ai que 2 500 mots d’écart avec ma projection, ce n’est pas mal du tout.

Les pages “Nanowrimo” de mon Bullet Journal à J12

Mes impressions

J’ai vraiment l’impression d’avoir affronté pas mal de turbulences… et d’être (du moins pour l’instant) sortie du nuage qui m’oppressait et m’empêchait de me concentrer. Demain je pars faire un nouveau Write-in et j’attends ce moment avec beaucoup d’impatience. 🙂

Compteur ce soir… Happy ! 🙂

Extrait du jour

Attention, il s’agit d’un “premier jet”, c’est-à-dire qu’il est appelé à s’améliorer lors de la phase de correction !

Contexte : en classe, Petit-Pierre dessine une gargouille qui plaît beaucoup à son enseignante et à ses nouveaux amis, Thomas le blagueur, Djalil le sarcastique, Lola l’intellectuelle. Mais qui plaît beaucoup moins au caïd de la classe, Steve. Pour expliquer qu’il connaissait autant de choses sur les gargouilles, Petit-Pierre a prétendu avoir lu un livre sur le sujet.

— Alors, le nouveau, on se prend pour Picasso ?
Steve, suivi de deux autres garçons, vient de l’interpeller.
— Euh, non, répond Petit-Pierre. J’aime juste dessiner.
— Ouais, mais que les trucs moches, on dirait.
— C’est vrai, tu la trouves moche, ma gargouille ?
— Ouais. Hyper moche.
Tandis que les amis de Petit-Pierre s’indignent de cette méchanceté gratuite, lui sourit et dit simplement :
— Cool, c’est génial, alors !
Devant le silence surpris qui accueille ses paroles, il explique :
— Tu comprends, c’est un peu le but d’une gargouille, de faire peur. Alors tant mieux si ça a marché sur toi.
— Mais… mais j’ai pas eu peur.
— C’est ça, oui, fait Petit-Pierre, d’un air dubitatif. En général, ce qu’on trouve laid, c’est les choses qui nous font peur.
— Comme les araignées, murmure Lola.
— Les serpents, frissonne Djalil.
— Ou le dentiste, rigole Thomas.
Les trois amis éclatent de rire. Mais Steve n’a pas l’air d’apprécier la situation.
— Tu crois quoi ? Que j’ai peur d’une demie-portion comme toi ? Hey, Pierre-le-Petit, viens te battre, si tu veux.
— Ah mais j’ai jamais dit que tu avais peur de moi ! On parlait des gargouilles, là, fait Petit-Pierre, les bras levés en geste apaisant. Tu sais, les trucs monstrueux qui prennent vie la nuit pour aller manger les orteils de ceux qu’ils ont vu passer en bas pendant la journée.
— Hein ? N’importe quoi ! fait Steve.
Mais il n’a pas l’air très rassuré.
— On raconte même, chuchote Petit-Pierre sur un ton dramatique, que la nuit d’Halloween, ils cherchent l’humain le plus méchant qu’ils puissent trouver pour échanger leur place. Il paraît qu’il n’y a pas pire punition que d’être transformé en gargouille, pour l’éternité.
— Il me faut ce livre, commente Lola, fascinée.
— Oui, eh bien, tant mieux pour toi si tu veux rester en compagnie d’un amateur de gargouilles. Remarque, peut-être qu’il s’est associé à ces deux-là parce qu’ils avaient la tête de l’emploi, fait Steve en désignant Thomas et Djalil.
— Hey !

Thomas a froncé les sourcils et serré les poings. Mais Djalil réplique :
— Franchement, moi, je trouve ça cool, d’appartenir au club des Gargouilles. Ça manquait à mon répertoire.

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