[EDIT d’août 2020 : suite à un nombre incroyable de spams sur CET article, les commentaires ont été désactivés]

Comme après chaque Salon, je m’en viens, gentes Dames et beaux Messires, vous conter par le menu comment celui-ci s’est déroulé.

Hum, bon, il faut déjà que je me sorte de l’univers moyenâgeux et enchanteur de la ville où avait lieu la manifestation et que je reprenne un phrasé plus moderne.

Alors, comme je ne veux pas faire trois articles (un par journée passée là-bas), mais que d’un autre côté il s’est passé pas mal de choses, voici une présentation un peu plus thématique qu’à l’habitude : cette première partie concernera les lieux et les exposants rencontrés, tandis que la deuxième partie sera plus personnelle puisqu’elle concernera mes dédicaces et mon bilan

 

Les lieux

Les Fest’Imaginaires se déroulaient dans la ravissante petite ville médiévale de Conflans, à côté d’Albertville. C’est à dire qu’outre les magnifiques paysages de montagnes (j’ai toujours adoré cette région ♥), nous avions un cadre parfait pour un Salon dans le thème de la Féérie et de l’Imaginaire… Je n’ai pas pu visiter Conflans autant que je l’aurais souhaité, mais j’ai tout de même arpenté quelques rues et je vous en recommande chaleureusement la visite.

Petite note aux amateurs de Pokémon Go: mes filles, qui étaient du voyage, se sont régalées car elles en ont trouvé plein qu’elles n’avaient pas… Et je dois dire que parmi les exposants au Salon, il y en avait deux (que je ne nommerai pas) qui les rejoignaient régulièrement pour en attraper aussi… 😉

 

Je serais moins enthousiaste concernant la salle choisie pour le Salon du livre, malheureusement. J’ai trouvé que la Maison Perrier de la Bâthie manquait de charme (je n’ai rien vu de médiéval à l’intérieur) et surtout, surtout, était à l’écart du passage des touristes. Il fallait vraiment nous chercher pour nous trouver et à mon avis, c’est le point faible du Salon : je pense qu’il faut soit envisager de changer le lieu (pourquoi pas à l’extérieur ?), soit améliorer la visibilité du Salon grâce à un fléchage bien plus conséquent. Car il est triste de constater qu’à l’extérieur ça grouillait parfois de monde quand à l’intérieur, il n’y avait personne…

 

Il faut dire aussi que l’annulation des « Médiévales » de Conflans, à peine une semaine avant le Salon ne nous a pas aidés… C’est une manifestation à laquelle je me faisais une joie de participer, et mes filles aussi : chevaliers, troubadours, rapaces, joutes équestres et marché médiéval étaient au programme. Elle a traditionnellement un succès fou, drainant plus de 12 000 personnes en 2015. Les représentants de la mairie ont bien expliqué leur regret d’avoir dû annuler un événement sur lequel ils avaient travaillé pendant des mois mais pour lequel ils ne pouvaient assurer les nouvelles mesures de sécurité exigées depuis l’attentat de juillet à Nice. Ceci dit, il y avait tout de même de nombreux visiteurs ce 14 août, qui étaient venus malgré tout, notamment intéressé par quelques animations sympathiques que la municipalité avait mises en place.

 

Enfin, mention spéciale au café-restaurant Kafeneion, juste à côté… Merci à Leonidas, le patron du café, pour sa gentillesse tout au long de ses trois jours : non seulement il m’a approvisionnée en salades grecques excellentes, mais il nous a aussi prêté un panneau et une craie fluo pour que l’on rajoute un affichage supplémentaire indiquant le Salon. Je regrette de ne pas avoir pensé à lui offrir « Kassandra »…

compte-rendu Festimaginaires

Eva et Leonidas, Kafeneion (photo prise sur le site de Trip Advisor)

 

 

Les exposants et animateurs

Nous étions une quinzaine d’exposants et il a été très agréable de passer ces trois jours en leur compagnie.

D’autant que nous étions plusieurs à avoir joué le jeu des costumes et que cela nous a bien amusés…

Dimanche 14 août - Lucile Dumont et son incroyable costume fait main

Dimanche 14 août – Lucile Dumont et son incroyable costume fait main

 

compte-rendu Festimaginaires - costumes

Dimanche 14 août – Jacques Chevallier version chemise blanche

 

compte-rendu Festimaginaires - costumes

Mon ancêtre ? Hum… sauf qu’il y a un gros anachronisme dans cette photo… 😉

 

compte-rendu Festimaginaires - les costumes

Lundi 15 août : Aude Dussurgey, moi, Lucie Dyal et Jacques Chevallier (version chemise noire)

 

compte-rendu Festimaginaires - costumes

Même les non-costumés étaient remarquables… T-shirt de J.M. Schott-Mangold (dont, promis, vous verrez la tête un peu plus loin)

 

J’ai retrouvé avec grand plaisir Lucile Dumont, que j’avais déjà côtoyée lors de nombreuses manifestations et que j’ai appris à mieux connaître. J’admire son talent pour fabriquer ses propres costumes et pour illustrer ses histoires. D’ailleurs, j’ai enfin craqué pour « Les Loups Rouge », qu’elle m’a dédicacé.

compte-rendu Festimaginaires - Lucile Dumont

Lucile en train de me dédicacer son livre.

 

compte-rendu Festimaginaires - Lucile Dumont et Nathalie Bagadey

Lucile et votre servante

 

J’ai également beaucoup apprécié le voisinage de Jean Mickael Schott-Mangold et son humour ravageur… (oui, c’est lui qui portait le fabuleux t-shirt sur « l’Alsace contre-attaque » ! Nous avons discuté sur de nombreux sujets et c’était passionnant. Merci également à lui de m’avoir indiqué comment faire imprimer la carte de Citara sur une splendide bâche comme la sienne (voir ci-dessous).

compte-rendu Festimaginaires - J.M. Schott-Mangold

Jean Mickaël et sa sublime carte étalée devant son stand

 

Dans les rencontres « coup de coeur » figure également Sylvana Labeyries. Il s’agit d’une musicienne, qui nous a littéralement enchantés avec sa harpe celtique… Et pourtant, j’avoue ne pas avoir été fan de l’instrument avant cela. Mais elle a un tel talent, une telle simplicité et une approche pédagogique passionnante que j’ai adoré ces instants, dont je vous invite à goûter un extrait.

 

compte-rendu Festimaginaires - harpiste

Sylvana – lundi 15 août

 

En plus, Sylvana a eu le bon goût de mettre plein de mélodies écossaises et de mentionner Robert Burns, aussi ne pouvais-je que l’aimer ! 😉

J’ai toutefois une petite remarque concernant le choix du lieu ou de la durée du concert : le Salon est, de fait, inactif pendant celui-ci et c’est dommage car c’est à un horaire où il y a beaucoup de monde et de lecteurs potentiels. Je ne sais pas comment y remédier car j’ai beaucoup aimé écouter ces musiques, ce qui n’aurait pas été possible si le concert avait eu lieu dans une autre salle, mais d’un autre côté, nous nous sommes retrouvés au chômage technique pendant plus d’une heure, ce qui est, de mon point de vue d’exposante, trop long. Surtout le lundi 15 août où il ne m’a pas été possible de ranger mon stand avant 19h15, alors qu’un long trajet m’attendait. J’espère que ces remarques ne blesseront personne, mais je suis sûre qu’on peut encore améliorer ce temps fort du Salon… Merci encore à Sylvana pour ces instants malgré tout magiques. ♥

 

Au rang de mes gros coups de cœur, figure également ma rencontre avec Nora Ward, conteuse. Je n’ai pas trouvé de site internet la concernant, c’est bien dommage. Car elle a un talent fou pour raconter des histoires, avec comme petit plus son si charmant accent irlandais. Nous avons vraiment sympathisé et nous sommes retrouvées sur Facebook, même si je regrette de ne pas avoir pu lui parler davantage avec elle, ayant dû plier rapidement mon stand à la fin. Enfin, dernier point commun, sa fille s’appelle Cassandra et donc, devinez quel livre je lui ai dédicacé ? 😉

compte-rendu Festimaginaires - Nora Ward

Nora en train de conter ses histoires. J’ai adoré son introduction : « Regardez dans le miroir et tirez-en un numéro. Je vous raconterai l’histoire correspondante de ma liste »

 

Cet article s’allonge de plus en plus, aussi vais-je devoir saluer un peu rapidement tous les autres, en particulier Lucie Dyal et la jeune Sarah Caraud, que j’ai retrouvées avec plaisir, le dynamique et drôle David Cressin, et l’adorable couple formé par Judith Descombes et son mari (mention spéciale au coup de la crêpe au Nutella !) Je suis sûre que j’en oublie plein d’autres : Aude Dussurgey me vient en tête mais ils étaient tous très sympathiques.

 

Je ne pouvais toutefois pas clore ce tour des exposants sans terminer par le maître de séants, l’inépuisable Jacques Chevallier, qui est très peu resté derrière son stand, occupé qu’il était à chapeauter les festivités. Merci à toi, Jacques, pour ta gentillesse et ton dévouement à l’association G.A.L.A.T. Continue ainsi ! ♥

 

Enfin, il me reste à vous donner rendez-vous très bientôt avec la deuxième partie de ce compte-rendu… D’ici là, n’oubliez pas de laisser le commentaire qui fait du bien… 😉

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