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utiliser Antidote

Note : pour que cet article soit à jour, j’ai voulu au préalable télécharger la V9 d’Antidote : on peut faire la MAJ à prix préférentiel, sur le site de Druide. Attention, cela prend du temps… j’ai dû utiliser l’assistant de téléchargement pour y arriver. Et au final, la MAJ ne s’est pas encore faite, grrrr. Vous aurez donc un article illustré avec Antidote 8, sorry !

Edit au 18/03/17 : j’ai enfin pris le temps de contacter le service client d’Antidote (qui a été topissime avec des appels sur le téléphone et une procédure à appliquer par mail) et ça y est, ça marche ! Le truc tout bête a été de désactiver momentanément mon antivirus et tout s’est bien passé ensuite. 🙂

 

Pourquoi se procurer Antidote ?

Vous êtes nombreux à hésiter à vous procurer Antidote et je comprends bien votre dilemme :

  1. C’est un logiciel relativement cher : 99 € sur Amazon (et on peut le trouver encore plus cher ailleurs) [NB : ceci est un lien Partenaire Amazon. Cela veut dire que si vous décidez d’acheter Antidote, en passant par ce lien, une toute petite commission me sera reversée. Je ne fais la promotion que de produits / livres que j’aime vraiment.] ;
  2. Il faut apprendre comment s’en servir ;
  3. Un logiciel ne remplacera jamais un œil humain pour corriger les fautes…

 

À ces arguments, j’oppose les suivants :

  1. Pour ce prix, vous obtenez non seulement un correcteur (orthographe, grammaire, style) mais aussi des dictionnaires intégrés et cette petite merveille qu’est l’Anti Oups et qui vous permet d’éviter d’oublier la pièce jointe dans vos mails… ET vous pouvez installer le logiciel sur 3 ordinateurs de la maison (super pratique si vous avez des enfants dans le secondaire).
  2. Bien sûr, maintenant je sais mieux m’en servir qu’à mes débuts, mais honnêtement, c’est l’un des logiciels les plus intuitifs que j’ai utilisés, donc vous ne devriez pas passer des heures à le maîtriser, surtout avec les pistes que je vous donne ci-dessous. 😉
  3. Pas faux… mais pas vrai non plus. Antidote travaille, forcément, bien plus rapidement qu’un être humain et ne laisse RIEN passer, contrairement à vos correcteurs qui, parfois, ne voient pas la faute ou la répétition. Par contre, il faut filtrer certaines notifications d'”erreurs” qui en fait n’en sont pas. Mais pour moi Antidote est à utiliser en amont de chaque correction (avant de transmettre le texte aux correcteurs) et/ ou lorsque vous êtes seul. Vous n’envoyez pas chacun de vos articles de blog à un correcteur, n’est-ce pas ? Mais vous pouvez demander à Antidote si vous n’avez rien oublié. Et, croyez-moi, on trouve toujours une faute ou deux qui traînent…

 

Les fonctionnalités d’Antidote utiles à un auteur

Pour un manuscrit

C’est, bien sûr, l’utilisation privilégiée du logiciel en ce qui me concerne. Voici comment je procède

0. AVANT l’envoi de mon premier jet aux correcteurs, je transfère mon texte vers Antidote. Cela permet d’éviter que ces derniers passent du temps à corriger les répétitions ou des coquilles “de base”. Leur relecture minutieuse est précieuse, autant qu’ils se concentrent sur les “vrais problèmes” de mon texte.

 

1. Je sélectionne le contenu à vérifier dans mon document (CTRL + A sur un PC) et clique sur l’onglet “Antidote” et sur le petit “tick” vert du correcteur. Pour éviter de ralentir terriblement mon ordinateur (voire parfois de le planter), je procède chapitre par chapitre.

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2. La fenêtre de mon document se réduit automatiquement tandis qu’Antidote se lance. Là, j’arrive sur une sorte de page d’accueil :

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D’office, le document s’est ouvert sur la fonction “Linguistique” (en rouge dans la colonne de gauche). C’est là où je corrige les fautes soulignées en rouge (il n’y en a pas dans mon exemple, et pourtant j’ai pris la V2) et en orange. Pour cela, 2 façons de faire : aller dans la colonne de droite ou modifier votre texte dans la colonne centrale au fur et à mesure ; c’est cette deuxième qui a ma préférence. Je regarde chaque occurrence rouge et en cliquant droit sur le mot souligné j’ai une explication. Parfois, Antidote me propose un truc erroné, mais le plus souvent il a raison et je valide le changement. Attention, car TOUTES les occurrences de cette faute seront automatiquement réécrites. Ainsi, Antidote veut systématiquement que j’ajoute une virgule avant mes “mais” et mes “car”. Or il y a des fois où la virgule fait bien trop lourd, donc il ne faut pas modifier “en série”. Dans ce cas, soit je corrige directement dans le document original, soit je place le curseur à droite du mot et je corrige ensuite. Mais pour la plupart des erreurs, comme elles sont uniques, le fait de cliquer sur “Valider” corrige immédiatement la faute dans la fenêtre d’Antidote ET dans le traitement de textes.

 

3. Je passe ensuite à la fonction “Typographie” (en jaune dans la colonne de gauche) :

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Bon, habituellement j’ai plus de trucs à corriger que ça. En général, je fais “corriger toutes les occurrences” pour les apostrophes courbes, les “œ” imbriqués, les espaces fines (insécables) ou en trop. C’est amusant, lorsque vous avez beaucoup d’occurrences, de voir que le texte s’autocorrige page par page…

 

4. Enfin, me reste la partie la moins drôle (parce que ça, c’était hilarant ? me demanderez-vous, sarcastique…) : la correction du style. En effet, attendez-vous à être horrifié du nombre de mots “fluotés” qui vont apparaître. Je vous mets deux exemples concernant les répétitions, le premier à propos de “Villes de légende” :

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Là, c’est clair et pourtant ça m’avait échappé à la lecture ! Il me faut enlever un “rue” et un “rendez-vous”… Et c’est long de reformuler des parties entières de texte, croyez-moi. Quand je sèche particulièrement, j’utilise la fonction “Synonymes” de Word (plus rapidement accessible, je trouve, que celle d’Antidote) : je retourne dans mon document Word, je surligne le mot à changer + “MAJ + F7″ et j’ai une liste de mots en remplacement. Ou alors je reformule complètement ma phrase.

En fonction de certains passages, il y a plus ou moins de répétitions. Parfois, j’ai des pages entières sans fluo jaune, yes ! Et parfois ça ressemble à ça (extrait d'”Éclosia” avant corrections) :

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Je trouve que c’est un outil extrêmement précieux, cette section sur les répétitions, je ne pourrais plus m’en passer !

 

5. Une fois que vous aurez viré toutes vos répétitions moches (n’oubliez pas de garder celles qui sont volontaires, comme effet de style), il vous faudra repasser par la case “typographie” pour vérifier que vos apostrophes, espaces insécables et tutti quanti sont bien correctes. Vous pouvez aussi zapper la phase 3 et ne faire la typographie qu’en toute dernière étape.

 

En tout cas, ces 5 étapes sont celles que j’utilise systématiquement lors de la correction de mes manuscrits.

 

Pour un article de blog

Testons Antidote avec cet article-ci.
Après l’avoir tapé, je sélectionne tout le texte (CTRL + A) et je clique sur la même icône du correcteur, qui se trouve dans ma barre Internet (tout en haut).

Pour la partie “typographie”, plutôt que de corriger toutes les espaces en même temps, je clique sur “afficher les occurrences”, pour voir s’il ne s’agit pas d’une mise en forme particulière : en effet, lorsque j’insère du code, Antidote ne repère pas qu’il s’agit d’un texte qui ne DOIT pas être modifié.

Ainsi, lorsque je veux insérer un cadre de couleur (pour les annonces spéciales), c’est du code qui s’affiche sur mon tableau de bord, et c’est donc du code qu’Antidote corrige… Voici un exemple avec le message palpitant ci-dessous :

Ceci est un exemple de code ; c’est assez fou, je sais…

Eh bien Antidote voudrait me forcer à mettre des espaces après les signes “égal” ou les guillemets et ça, bien sûr, je ne vais pas valider. Et comme on est sur un article de blog, je ne valide pas non plus le choix des guillemets courbes, je préfère les simples…

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Enfin, la typographie n’est pas ce qu’il y a de plus important, c’est l’onglet “linguistique” qui m’a plusieurs fois sauvé la mise, car il reste presque toujours une coquille dans mes articles… Exemple avec celui-ci :

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(à noter que sur les 64 occurrences relevées, je n’ai corrigé que celle où j’avais ajouté un “s” à merveille. Pour les autres, c’est moi qui avais raison ou je n’ai pas souhaité modifier.)

 

Dans mes mails professionnels

J’utilise aussi Antidote non pas pour rédiger un mail “classique” (je trouve que l’interface me ralentit trop, j’ai désactivé Antidote pour mes mails), mais mes mailings à mes abonnés. Je passe par MailChimp pour cela (un tutoriel complet à venir bientôt sur ce fournisseur d’emailing car on m’en a fait souvent la demande) et j’apprécie vraiment la vérification d’Antidote qui me permet de ne pas envoyer un mail avec des fautes à mes abonnés.

Je fonctionne comme pour un texte classique : corrections linguistiques, typographiques… mais parfois je zappe la partie “répétitions” par manque de temps. Et puis parce qu’il faut souvent être plus simple dans un article de blog que dans un roman, donc on rabâche plus les choses…

Mais s’il y a vraiment un élément que j’apprécie le plus dans ce logiciel, c’est l’Anti Oups. Je l’ai coché pour toutes mes boîtes mail et du coup, je n’oublie plus jamais la pièce jointe !! Avouez que ça vous arrive souvent, ça ! Moi, c’était tout le temps (mais ça, c’était “avant”… 😀 ) Maintenant, lorsque j’envoie un mail où j’ai écrit “Veuillez trouver ci-joint…” et qu’il n’y a pas de fichier attaché, Antidote ouvre une fenêtre me disant “dites donc, ma petite dame, vous n’auriez pas oublié quelque chose ?” Bon, ok, ce n’est pas tout à fait formulé ainsi mais vous comprenez l’idée. J’adore ça et il y a plusieurs fois où je me suis dit “Ohhh, merci de m’avoir évité de passer pour une gourde auprès de mon chef / de “Big éditeur de mes rêves” / d’un élève.”

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Vous remarquez au passage que l’icône d’Antidote apparaît désormais dans le bouton “Envoyer”.

Vous pouvez choisir d’ignorer l’avertissement d’Antidote et de poursuivre tout de même l’envoi, si votre mail est en réponse à un autre, où la pièce jointe était mise.

 

Bien sûr j’utilise également Antidote dans ma “vie de tous les jours” : dans mes courriers, pour mes cours…

J’espère vous avoir convaincu de vous procurer un outil aussi complet, surtout si vous avez des difficultés en orthographe. Car Antidote ne se contente pas de corriger, il vous explique pourquoi il pense que c’est une faute et vous apprendrez une foule de choses. Ainsi, j’utilisais tout le temps des expressions comme “à chaque fois que” ou “quasiment”, alors qu’il vaut mieux dire, pour un niveau de langue élevé (c’est le paramètre que j’ai choisi au départ) : “chaque fois” et “pratiquement”. Pourquoi ? Ben, la réponse sur Antidote, bien sûr !

 

Edit : et lisez les commentaires, on y trouve de très bonnes suggestions complémentaires !! 😉

Edit : Je vous conseille également la très bonne série d’articles d’Andréa Deslacs sur le sujet, très pratiques et bourrés d’humour. 😉

À bientôt les amis ! Prochain article samedi, normalement. Celui-ci devrait vous donner des nouvelles de la sortie papier de “Villes de légende”…

 

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