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Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’une “success story” qui m’a émue, celle de Jacqueline Druga.

J’ai découvert son histoire dans la newsletter de KDP (Kindle Direct Publishing) et ai décidé de la partager avec vous.

Voici donc une traduction de parties de son interview.

Jacqueline Druga est un auteur principalement de Science Fiction et elle nous parle de son expérience avec KDP.

“Il m’est difficile de réaliser qu’il y a à peine 5 ans, je faisais la queue à la banque alimentaire, en espérant obtenir une boîte gratuite de lait pour bébé, et devant choisir de quel produit de première nécessité j’allais devoir me passer pendant le mois. (…)

J’ai toujours voulu écrire et raconter des histoires, même si les livres ne faisaient pas vraiment partie de la vie de ma famille. (…)

J’ai commencé avec des nouvelles et des romans-catastrophes. Ma première lettre de refus est arrivée alors que j’avais dix-sept ans. Cela m’a fait beaucoup de mal. J’ai alors arrêté d’envoyer mes manuscrits, mais j’ai continué à écrire, des récits courts principalement. (…)

Puis, en 1997, je me suis remise aux romans avec une énergie nouvelle. Je voulais être un auteur publié. J’ai très peu dormi et ai écrit 7 jours par semaine, toutes les nuits. (…) Je me suis fixé une limite un peu folle : que j’arrêterais d’écrire si j’atteignais suffisamment de lettres de refus pour en placer une sur chaque marche de l’Empire State Building.

Au bout de 404 refus, j’ai eu mon premier “oui”, avec une petite maison d’édition… qui a coulé deux ans après. (…)

En 2006, j’avais accumulé assez de lettres de refus pour décorer les marches de l’Empire State Building: 1 172 pour être exacte (et oui, je les ai toutes gardées).Alors j’ai arrêté d’essayer d’être publiée.

J’étais convaincue que personne ne voulait me lire. J’écrivais principalement de la fiction apocalyptique (…) c’était un genre dont on disait qu’il ne se “vendrait pas”.

Pourtant l’écriture est restée une passion (…). En 10 ans, j’avais écrit plus de 100 romans entiers. Je me satisfaisais d’écrire et avais accepté le fait que personne ne connaîtrait mon nom ou mes histoires.

Suite à un divorce qui m’avait laissée seule pour élever deux adolescentes (dont l’une était enceinte), j’ai dû prendre deux jobs et enterrer mon rêve d’écriture. En 2010, un ami m’a suggéré d’essayer KDP, de gagner quelques dollars ainsi. J’ai ri à cette proposition. Personne ne voulait lire de l’apocalypse. ‘Essaie au moins’, m’a-t-il dit. Alors je l’ai fait. Mon premier chèque de royalties fut de 11 dollars. J’ai dancé de joie. C’était plus d’argent que je n’en avais jamais reçu pour mes écrits.

Petit à petit, les chèques devinrent plus gros et surtout, des gens me lisaient.

Je quittai mon deuxième travail. En 2012, je ne travaillais plus qu’à temps partiel et à partir de 2013 j’ai pu arrêter de travailler en-dehors de chez moi et faire ce que je préfère : être avec ma famille, écrire à plein temps. Je suis la seule source de revenu de ma famille. Ils sont loin, les jours où nous n’avions pas assez à manger ou plus d’électricité. Pour cela, je suis au-delà de la gratitude. (…)

Sans KDP, mon rêve d’être un auteur publié se serait lentement érodé.

Tout ce que je voulais, c’était que quelqu’un me donne une chance et je savais que je tiendrais la distance. KDP m’a donné cette chance et je sprinte à vive allure sur la piste de leurs publications.”

–Jacqueline Druga (ma traduction)Alors, qu’en pensez-vous ? En ce qui me concerne je suis heureuse, oui, très heureuse, de vivre dans une époque où des personnes comme Jacqueline Druga peuvent réaliser leur rêve.

Article importé de mon ancien blog