Définition du mot « hybride » sur Wikipedia :

En génétique, un hybride est un organisme issu du croisement de deux individus de deux variétés, sous-espèces, espèces ou genres différents. L’hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents.

Dans le monde de l’édition, cette appellation désigne ceux qui ont choisi d’être

  • édités pour certains de leurs ouvrages
  • et indépendants pour d’autres.

C’est le cas d’auteurs que j’ai connus d’abord uniquement autoédités et qui ont bien compris que ce statut d’hybride était à leur avantage, des auteurs que j’apprécie comme Amélie Antoine, Solène Bakowski, Valérie Bel, Claire Casti de Rocco, Florence Clerfeuille, Sonia Dagotor, Gabrielle Desabers, Jérôme Dumont, Laure Manel, Alice Quinn, Marilyse Trecourt, Jacques Vandroux… (les liens, affiliés comme d’habitude, renvoient à leur page auteur sur Amazon).

Et cela va aussi être mon cas car, cette semaine, j’ai signé un contrat d’édition… 😉

auteur hybride - contrat

L’en-tête du contrat…

 

auteur hybride

… et sa signature

 

Alors je me doute que vous avez plein de questions, je vais essayer de répondre aux plus attendues, mais n’hésitez pas à en poser d’autres en commentaire ! 😉

 

C’est vrai ? Avec qui ?

Oui, c’est vrai. J’avais prévu de vous en parler dimanche, puis je me suis dit que le 1er avril, ce n’était pas le jour idéal pour ce genre d’annonce, d’où mes faux conseils en vidéo pour meubler ce jour-là… :p

Par contre, je ne peux pas encore vous révéler avec qui j’ai signé, la maison d’édition souhaitant l’annoncer en même temps que la publication de la couverture. 😉 Mais je pense que certains ont déjà deviné… Chuuuuuuuuuuuut, hein, je compte sur vous pour rester discrets !

En tout cas, ce que je peux vous dire c’est que ce n’est pas une « très grande » maison d’édition… mais que c’est loin d’être une inconnue non plus. En fait, cela fait des années que je côtoie ceux qui y travaillent et j’ai ainsi eu le loisir de les apprécier et de voir la maison grandir petit à petit. Et je suis très confiante sur son avenir. ♥

 

Pour quel manuscrit, dis ?

Pour « Petit-Pierre », mon premier roman jeunesse.

Dès que j’ai eu fini de l’écrire, j’ai éprouvé cette envie de le diffuser via une maison d’édition. En effet,

  1. Je n’ai pas un public « jeunesse », même si je pense que les lecteurs qui ont aimé mes histoires auront envie d’offrir ce titre à leurs enfants ou de le lire eux-mêmes. La maison d’édition, elle, a déjà un public pour mon histoire.
  2. Je rechignais à devoir consacrer de longues heures à mettre le tout en forme : c’est compliqué d’aligner les images (il devrait y avoir entre 4 et 6 illustrations intérieures) et le texte, je ne savais pas quelle police et quelle taille de caractères adopter, bref, j’avais le sentiment de ne pas maîtriser cet aspect-là de l’édition, contrairement à mes précédents titres.
  3. J’avais envie de le présenter à des Salons qui n’acceptent pas forcément les auteurs indépendants (je pense notamment aux cafés littéraires de Montélimar, non loin de chez moi, ou des Salons jeunesse dans ma région).
  4. Je savais que pour certains parents, la caution de la maison d’édition était importante. Pas forcément pour leurs propres lectures, mais davantage pour celles proposées à leur progéniture. Avec la maison d’édition derrière moi, je peux les rassurer sur ce point.
  5. J’avais, je l’avoue, envie de prouver à certains qu’en ce qui me concerne, l’autoédition n’est pas une solution « par défaut », qu’un de mes textes peut suffisamment plaire à une maison d’édition pour qu’elle prenne le risque de miser dessus. Même si les lecteurs m’ont donné toute la légitimité dont j’avais personnellement besoin, j’ai apprécié obtenir cette validation supplémentaire. ♥

 

Mais alors, ce n’est pas si bien que ça, d’être un auteur indépendant ? Je croyais que tu ne voulais plus être éditée !

Qu’une chose soit très claire – et cela a été la première chose que j’ai dite à la ME – j’adooooooooooooooooooooore mon statut d’autrice indé. C’est vraiment agréable de décider de tout soi-même et d’être aux premières loges : je n’ai pas renoncé à cette liberté si facilement que cela, j’ai longtemps tergiversé…

D’ailleurs, il n’est pas question que j’y renonce pour mes autres titres, notamment pare que des romans comme mes « voyages légendaires » sont tellement spécifiques qu’ils ne rentrent pas dans les niches éditoriales classiques. Et j’aime défendre moi-même mes propres ouvrages et décider de tout. En outre, financièrement, j’ai un pourcentage beaucoup plus conséquent sur chaque livre en autoédition, bien évidemment.

Mais j’ai accepté, pour « Petit-Pierre » parce que

  • j’ai une entière confiance dans la maison d’édition ;
  • celle-ci possède une expertise que je n’ai pas dans le format « Jeunesse » et a tout fait pour que je sois satisfaite des conditions qu’elle me proposait ;
  • tout me convient dans le contrat et notamment deux points essentiels : la date de parution et le fait que l’illustratrice que j’avais initialement choisie pour ce projet ait pu être intégrée à l’équipe ;
  • le fait de ne pas avoir à m’occuper de l’édition de ce titre va me dégager du temps pour l’écriture et la publication de Citara et d’autres projets ;
  • le statut d’autrice hybride va m’ouvrir de nouvelles portes : je vais pouvoir être répertoriée par la SGDL et avoir accès à des manifestations ouvertes uniquement aux auteurs édités.

 

Bref, à ce jour, pour répondre à la question posée en titre, le statut d’hybride me semble idéal.

L’avenir dira si j’avais raison mais je suis très, très optimiste concernant le futur de « Petit-Pierre ». Et très heureuse car je ne suis pas seule à avoir été embarquée dans l’aventure, mais ça, je vous en reparlerai plus tard. 😉

Pour l’instant, l’heure est au…

 

 

et surtout j’ai un truc à dire à deux formidables personnes avec qui j’ai énormément échangé ces derniers temps :

auteur hybride - remerciements