Désolée de mon absence du blog de cette semaine : cette rentrée est décidément difficile, je m’inquiète un peu de l’année à venir car il est rare que je sois débordée à ce point en septembre…
J’espère qu’une fois que le livre d’ « Éclosia » sera lancé, j’aurai plus de temps. C’est vrai que c’est passionnant, cette expérience, mais terriblement chronophage !
Bon, reprenons sur l’article du jour : le dépôt légal à la BNF.
Celui-ci est obligatoire sauf si vous publiez uniquement en numérique (dans ces cas-là, leurs services arrivent à se procurer l’information via le net).
L’idée c’est d’envoyer un exemplaire de votre livre à la BNF qui les archive et hop, votre œuvre est fichée pour l’éternité.
Du coup, cela peut constituer une façon de protéger votre écrit.
Sinon, il y a plusieurs moyens pour faire cela, notamment avant de l’envoyer aux maisons d’édition : s’auto-adresser un manuscrit et ne pas ouvrir l’enveloppe, le déposer sur des sites conçus pour cela (moi j’utilise Copyright France, notamment pour tout ce que je mets en ligne), passer par un huissier, etc…
Quand faut-il faire cette démarche ?
Vous avez jusqu’au jour de la sortie de votre livre pour le faire. Cela veut dire que vous pouvez lancer les ventes sans attendre la confirmation de la réception de l’ouvrage par les services de la BNF. [Edit : même si vous avez du retard et l’envoyez après sa sortie, il sera accepté… Voir Questions-Réponses ici]
Par contre vous ne pouvez pas déposer votre livre (et c’est logique) avant d’avoir obtenu votre ISBN ni avant d’avoir fini le formatage de votre livre (car cela va influer sur le nombre de pages et le prix du livre, deux éléments qui vous seront demandés).
Dans mon cas, j’ai préféré lancer les démarches en amont, quitte à les reprendre ensuite, pour ne plus avoir qu’à ajouter les quelques étapes manquantes.
Comment faire ?
Là encore, ce n’est pas compliqué, c’est juste un peu long.
Déjà, vous prenez tous les renseignements sur le site de la BNF.
Et vous leur signalez (par mail dans mon cas) de votre souhait de leur envoyer votre ouvrage en leur indiquant vos coordonnées.
Deux jours ouvrés plus tard j’avais une réponse (toujours par mail).
On me proposait deux procédures :
– soit de m’enregistrer en ligne ;
– soit d’imprimer un formulaire papier à retourner.
Comme je n’étais pas pressée et que je ne voulais pas faire de bêtises, j’ai demandé des explications supplémentaires quant aux différences entre les deux méthodes, explications que j’ai obtenues très rapidement.
Grosso modo, l’enregistrement en ligne m’a semblé bien plus intéressant car cela me permet de me créer un compte sur le site de la BNF, qui m’identifie auprès d’eux et facilite mes futures démarches (si je retente l’expérience de l’autoédition sur une autre œuvre), tout en me permettant de suivre les étapes de réception de mon livre et d’obtenir les récépissés directement sur mon compte.
Le formulaire papier rallonge l’opération en ajoutant les délais postaux et en obligeant l’auteur à recommencer la procédure pour chaque nouvel ouvrage.
Bref, une fois mon ISBN reçu, j’ai répondu au mail de mon contact à la BNF en lui donnant toutes les références demandées : titre, nom d’auteur, catégorie (roman), ISBN.
Deux jours après je recevais par mail mon identifiant et mon mot de passe. Ainsi qu’un deuxième mail très explicatif de toute la procédure : on est vraiment très bien accompagné par la BNF, c’est très rassurant.
J’ai rempli mon « dossier » en ligne, mais comme je vous le disais, il n’est pas encore complet car je n’ai pas fini la mise en page et les divers formatages nécessaires. Pas grave, j’ai jusqu’au 25/10 pour valider mes infos.
Pourquoi le 25 octobre ?
Parce que ce sera le jour officiel de la sortie d’Éclosia !!
Eh oui, ça y est, vous avez enfin une date à vous mettre sous la dent.
J’avais initialement prévu plutôt une sortie début octobre et avant les vacances si possible, mais rien à faire, mon quotidien m’a rappelée à l’ordre… Bref, j’ai dû me résoudre à reculer la date de parution pour pouvoir gérer les dernières formalités et ai choisi cette date symbolique car veille de mon anniversaire…
Hum… Bon bref, et ensuite, me direz-vous ?
Eh bien dans le cas de l’auteur auto-édité, il n’y a qu’un exemplaire papier à envoyer, accompagné de la déclaration remplie en ligne et imprimée en format pdf. Et en plus vous bénéficiez d’un service « libre de port », donc vous n’avez même pas à affranchir votre courrier.
C’est pas beau, tout ça ?
J’espère que je vous aurai à nouveau appris des choses ou facilité vos démarches avec cet article.
Saviez-vous que cette étape était nécessaire ? Pensiez-vous qu’elle était aussi bien organisée ?
Le prochain article, à venir demain, dévoilera enfin la couverture au grand public.
Alors… à très vite !!!
[Article importé de mon ancien blog]
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