Après l’article sur la logistique, voici la suite de ma série sur mes préparatifs pour les Imaginales avec l’aspect commercial.
Je vous préviens, ce n’est pas mon article préféré et il n’a pas été évident à écrire. Déjà parce que je ne suis pas une bonne vendeuse et que j’ai même horreur de ça. Peut-être est-ce un souvenir de ces années où je devais vraiment compter les sous et faire attention tout le temps, ou parce que je me suis déjà sentie obligée d’acheter des produits dont je n’avais ni envie ni besoin… Et que je détesterais que des gens se sentent la même obligation… envers MON livre.
C’est surtout parce que dans un monde parfait, il me suffirait d’écrire, les gens se jetteraient sur mes livres et tout le monde serait heureux, sans qu’il y ait de notion d’argent à la clé (d’ailleurs, ce n’est pas anodin si à Citara, il n’y a pas de système monétaire…)
Mais voilà, nous ne vivons pas à Citara (soupir) et il faut bien vivre… Ceci dit, ce n’est pas tout à fait la bonne formulation : on pourrait croire que je compte sur la vente de mes livres pour vivre et là… attendez, je ris un peu et je continue l’article après… 😀
Hum… C’est vrai que le mythe de l’écrivain pauvre et reconnu après sa mort est un peu dépassé, mais il n’y a pas de mythe sans un fond de vérité, or la rémunération de l’écrivain est vraiment un sujet tout autant tabou que méconnu.
Dans l’édition classique, un auteur touche l’une des plus petites parties des frais liés à la publication de son livre.
De nombreux graphiques peuvent être trouvés sur le net, en voici trois :
Trouvé ici Trouvé ici Trouvé ici
Ils nous montrent tous la même chose : la part revenant à l’auteur est tellement petite qu’il faut vendre des milliers de livres pour arriver à tirer des revenus décents de l’écriture.
Ceux qui se sont abonnés à ma newsletter et ont reçu leur première « Nota Bene » ont pu avoir accès à mes graphiques personnels : bien sûr que la répartition n’est pas la même dans l’autoédition et que donc financièrement je m’en sors mieux que ce qui est indiqué dans les camemberts ci-dessus…
Mais il n’empêche que si je veux pouvoir dégager le temps nécessaire pour écrire, il faut que j’en vende (c’est d’ailleurs là l’un des avantages principaux de l’édition classique : c’est l’éditeur qui fait cela pour vous).
Apparemment, ce que j’écris plaît, là n’est donc pas le problème. Le problème qui se pose à tout auteur autoédité, c’est de se faire connaître.
D’où des opérations ludiques comme des jeux concours ou la participation à des Salons du livre comme les Imaginales…
Je n’y vais donc pas principalement pour vendre mais pour me faire connaître.
Ceci dit,
- vu les frais engagés,
- vu les leçons tirées des précédents salons, notamment le fait qu’un stand plein attire plus l’oeil qu’un stand « monoculture »…
… j’espère bien pouvoir vendre quelques exemplaires de mes livres tout de même.
A ce moment là, un autre des graphiques figurant dans ma newsletter pourrait bien basculer : toute la partie haute des dépenses, soit ce que j’ai appelé « investissements » pourrait basculer dans la partie « revenus liés à l’écriture »… et même augmenter au passage, ce qui serait bien agréable (c’est le concept du bénéfice 😉 ).
J’espère donc pouvoir vendre :
- les 50 exemplaires d’Eclosia dont je vous ai déjà parlé précédemment (c’est un objectif qui me semble toutefois difficile à atteindre) ;
- mais aussi les quelques exemplaires qui me restent de « La musique à travers les époques » (4) ;
- et enfin, parce que je suis moi-même tout le temps en train d’acheter des mugs, mes fameuses tasses en porcelaine « Nathalie Bagadey » pour un souvenir original, notamment pour les mamans à qui l’on souhaiterait faire un cadeau original et personnalisé. (voir l’article précédent pour voir lesdites tasses)
Voici les étiquettes que j’ai réalisées pour l’occasion :
cliquez sur l’image pour la voir en plus grand
Parallèlement aux ventes, et toujours dans le but de me faire connaître, je distribuerai généreusement mes marque-pages.
J’en ai fait fabriquer plus de 1 000 pour un tarif vraiment attractif et j’ai remarqué :
- que c’était un geste qui plaisait beaucoup ;
- que mes marque-pages étaient appréciés (j’y ai passé du temps et en suis bien contente, même si je regrette d’avoir écrit « merci d’avoir lu Éclosia » et non pas une formule qui puisse convenir autant à ceux qui l’ont lu que ceux qui ne le connaissent pas encore) ;
- que lorsque je faisais cela, j’avais de nouveaux lecteurs en provenance directe sur mon site, je pense donc qu’ils sont venus me rendre visite après coup et ça, c’est très agréable. Peut-être est-ce votre cas, alors bienvenue à vous sur mon blog !
Alors, que pensez-vous de ces idées et tarifs, les trouvez-vous attractifs ?
Le prochain article portera sur la décoration et le superflu.
Article importé de mon ancien blog
Commentaires récents