Cette semaine, j’ai posté sur les réseaux sociaux cette capture d’écran de mon manuscrit tout prêt à être corrigé.
Sur Twitter, on m’a demandé de quel logiciel il s’agissait et lorsque j’ai voulu pointer la personne sur l’article concernant Scrivener sur mon blog, j’ai réalisé que je n’avais jamais écrit celui-ci… Pourtant, mes abonnés, eux, connaissent bien mon enthousiasme pour ce logiciel, puisque j’ai rédigé à leur intention un pdf d’astuces pratiques pour bien utiliser l’interface (lien en bas de l’article).
Mais avant de savoir comment rentabiliser au mieux l’outil, il me semble nécessaire de présenter l’intérêt que j’y trouve.
Les inconvénients de Word
Avant, j’utilisais Word pour écrire mes textes.
Mais ça, c’était avant…
Un jour, je me suis retrouvée à devoir chercher un bout de texte dans mon pavé de 356 pages Word. Déjà, il m’a fallu attendre que le document se lance (et comme il était lourd, ça a pris plusieurs minutes). Puis, j’ai scrollé de haut en bas pour retrouver le bon endroit et, là encore, j’ai passé du temps à retrouver ce que je cherchais. Les allers-retours dans le document étaient peu pratiques et lorsque j’éditais mon manuscrit, parfois en coupant une scène entière, je devais coller celle-ci dans un autre document « au cas où », finalement, j’aurais des remords. Et puis, bien sûr, il y a eu cette fois où je n’ai pas eu le temps de sauvegarder mon document avant que l’ordinateur ne s’éteigne sauvagement… et où j’ai crisé avant de découvrir que, ouf, une version récente de mon texte avait bien été sauvegardée, même si les dernières phrases avaient été perdues.
Bref, il était temps pour moi de me mettre en quête d’un outil plus pratique pour l’écriture de mes romans. Lorsque j’écris une nouvelle, par contre, je la travaille directement dans Word : non seulement parce que je maîtrise bien l’outil et qu’il est déjà probablement ouvert sur mon ordinateur, mais aussi parce qu’au final, il faudra que je l’envoie dans ce format (aux bêta-lecteurs ou à l’Indépanda par exemple 😉 ). J’ai essayé d’utiliser Open Office, qui est gratuit, mais je le trouve tellement peu intuitif et agréable que j’ai vite abandonné l’idée de m’en servir.
Donc maintenant, pour les gros projets, c’est sur Scrivener que je travaille et ça a, vraiment, simplifié ma façon d’écrire un roman.
Les limites de Scrivener
Allez, je me débarrasse tout de suite de ce qui ne marche pas sur Scrivener, pour pouvoir ensuite passer à ce qui m’intéresse.
- Scrivener pour Windows n’intègre pas Antidote. Grrrrrrr. C’est, clairement, pour moi le plus gros handicap. Vous me direz, il n’y a qu’à être sous Mac… [Je ne vous cache pas que depuis que Lionel Davoust est devenu adepte et me nargue à coup d’articles aux titres malins, j’y pense de plus en plus. Mais le budget et la prise en main nécessaires m’empêchent pour l’instant de passer à l’acte.]
- Scrivener n’est pas d’un abord facile. La première fois que j’ai ouvert le fichier… je l’ai refermé très vite en ayant le sentiment de n’y rien comprendre. À mon deuxième essai, j’ai réussi à perdre des infos très importantes dans mon synopsis en « copiant-collant » des scènes (mauvaise idée). J’ai fini par m’inscrire à une formation « Learn Scrivener Fast« , que je vous recommande si vous maîtrisez l’anglais et souhaitez tout maîtriser de Scrivener. Le premier niveau de cours est à 127 $, le 2ème à 197 $ et il est, à mon avis, inutile de viser le 3ème palier, bien plus cher. C’est grâce à cette formation que je suis maintenant aussi à l’aise avec le logiciel : dès que j’ai une question, je vais voir la vidéo correspondante. Mais entre cet article et mon pdf d’astuces, sans oublier le tutoriel de Scrivener, vous devriez vous sentir à l’aise avec toutes les fonctionnalités de base du logiciel.
- Si vous voulez communiquer avec vos interlocuteurs à propos de votre fichier, il vous faudra de toute façon revenir à votre traitement de texte. Et, là encore, il vous faudra passer un peu de temps si vous voulez éviter que le logiciel ne vous mette tout ça dans un affreux formatage type machine à écrire avec la police « courrier »… De toute façon, sur le plan de la « mise en forme », ce n’est pas là où Scrivener est le plus efficace, je trouve, et comme j’ai de beaux templates de Joel Friedlander pour mon livre papier, je ne me sers pas de cette fonctionnalité, je récupère juste le texte brut compilé par Scrivener. Mais je sais que d’autres auteurs transforment directement leur manuscrit en ebook pour Kindle via Scrivener alors il est possible que je me lance cette année. 😉
Les atouts de Scrivener
1. Il est beau
Eh oui, c’est un argument important en ce qui me concerne… J’aime la présentation de mes scènes ou chapitres façon « tableau de liège », avec ses petites punaises et filigranes paramétrables.
Écrire est une activité parfois difficile, voire rebutante lorsqu’on a une scène qu’on n’arrive pas à écrire comme on le souhaiterait, alors ouvrir le logiciel avec plaisir, c’est un atout certain.
2. Il permet de découper son travail en scènes
Pour moi qui suis une véritable « architecte » en ce qui concerne l’écriture (c’est-à-dire que je conçois toute l’ossature de mon histoire avant même d’écrire les premières lignes, par opposition aux « jardiniers » qui écrivent une scène et se laissent porter par les décisions des personnages), c’est une fonctionnalité ultra pratique.
Vous allez me dire « mais alors, si je suis « jardinier »/ »jardinière », ça ne va pas m’intéresser, ton logiciel ».
Si. Personne n’est uniquement architecte ou jardinier, et il est toujours utile de savoir où vous en êtes dans votre histoire. Voire d’intervertir l’ordre de certaines scènes : Scrivener vous permet de faire cela en quelques clics.
Je vous mets en exemple une capture d’écran de mon tome 2 car le tome 1 ayant été initialement écrit sous Word, lorsque je l’ai finalement passé dans Scrivener, j’ai uniquement travaillé par chapitre.
Regardez à gauche l’encadrement orange : chaque chapitre est découpé en scènes. J’ai résumé en un mot ou une phrase ce qui est présenté dans la scène. Du coup, je navigue très facilement d’une scène à l’autre, même si elles ne sont pas successives.
En outre, le 2ème encadré orange, celui qui est à droite correspond à la « fiche synopsis » concernant la scène. J’y mets ce que je veux y voir figurer, des rappels importants, mais aussi des questionnements… Je peux choisir d’avoir cette fiche visible ou pas lorsque je tape mon texte.
3. Il permet d’avoir plusieurs écrans visibles en même temps
On l’a vu dans les captures précédentes, mais je vous en rajoute une autre qui vous montre comment je procède actuellement : j’ai copié-collé les réflexions générales sur les chapitres de mes super bêta-lecteurs dans les « notes du document » (en bas à droite) et ça me permet d’avoir constamment sous les yeux ces remarques, comme celles du synopsis, et cela sans avoir à ouvrir un autre document (même si, j’avoue, j’ai tout de même les documents Word avec leurs remarques précises au fil du texte ouverts dans mon explorateur, en parallèle).
J’aime cette dimension en profondeur, l’idée de voir où j’en suis dans mon histoire sans oublier des points importants.
4. Il conserve TOUT dans le même fichier
J’aime également tout avoir sous la main concernant mon projet : mes recherches, les scènes coupées, les fiches personnages, le lexique…
Scrivener, c’est une sorte de grand classeur / fourre-tout informatique : dès que vous faites des recherches, vous pouvez les glisser dans votre « binder » (votre classeur) et hop, tout est facilement accessible, directement de l’interface.
Pour mon tome 2, j’ai ainsi la liste des personnages par ordre d’apparition, des éléments-clés de mon univers comme le découpage du temps, des scènes provisoirement coupées…
5. Votre texte est sauvegardé en permanence
Cela n’a l’air de rien, mais je crois que c’est l’une des meilleures fonctionnalités de Scrivener. Sans que vous n’ayez rien à faire, votre texte est sauvegardé, toutes les 2 secondes. Je ne peux pas vous mettre de capture d’écran car vous ne le voyez pas, c’est au-to-ma-ti-que, je vous dis !
Par ailleurs, une fonctionnalité que je n’utilise pas, personnellement, mais qui peut vous intéresser, c’est le « snapshot » : vous pouvez prendre une « photo » d’une scène, c’est-à-dire la conserver en mémoire et la garder sous les yeux pendant que vous travaillez sur sa réécriture.
Enfin, lorsque vous décidez de fermer le projet, un backup est automatiquement enclenché, qui conserve une version compressée de votre document.
Et voilà, vous savez tout le bien que je pense de ce logiciel !
Et encore, je ne vous ai pas parlé de son prix : 40 $ seulement sur le site de Literature and Latte (ceci n’est PAS un lien partenaire).
Vous pouvez également obtenir Scrivener à moitié prix si vous faites partie des gagnants du NaNoWriMo (et figurez-vous qu’en avril, il y a le Camp Nano qui reprend et je trouve que c’est encore plus sympathique et motivant que le Nano). Il y a aussi une façon d’économiser 5 $ sur votre logiciel, c’est d’être un professionnel de l’éducation.
Enfin, la bonne nouvelle c’est que vous pouvez paramétrer l’interface pour qu’elle soit en français, ce qui vous change des logiciels que je vous recommande habituellement, avouez !
J’espère vous avoir donné envie d’utiliser Scrivener, d’autant qu’il y a une version avec 30 jours d’essais gratuits sur le site de Literature and Latte… Attention, toutefois, il faut jouer le jeu lors de l’installation et vraiment faire le tutoriel qui va avec ! Sinon, vous serez un peu perdu devant cette interface aussi riche, qui ne devient vraiment efficace que lorsque vous la personnalisez à votre goût.
- 0 – Présentation de l’interface
- 1 – Personnalisation des barres d’outils
- 2 – L’ajout de scènes et de chapitres
- 3 – Les fiches ou « index cards »
- 4 – Les notes de projet
- 5 – Les objectifs
- 6 – Le mode plein écran
- 7 – L’importation de textes et la répartition en parties
- 8 – L’affichage des fenêtres de travail (passer du mode horizontal au vertical)
- 9 – Les collections
- 10 – Le mode « machine à écrire » (ma fonctionnalité chouchou… ♥)
Si cela vous intéresse, il vous suffit d’aller sur la page réservée aux abonnés, d’entrer le mot de passe et de télécharger ce document.
Par ailleurs, je vous conseille également de vous rendre sur le blog de Gaelle Kermen qui a compilé tout un répertoire d’articles sur Scrivener et a même écrit un livre sur le sujet.
Alors, tenté ou pas ? Déjà converti / adepte / aficionado ? Encore hésitant ou préférant une autre interface ? Dites-moi tout ! 🙂
Il existe une version bêta gratuite de Scrivener, sans limitation dans le temps, disponible pour Linux. Elle est téléchargeable sur le forum officiel de Literature and Latte à cette adresse:
https://www.literatureandlatte.com/forum/viewtopic.php?f=33&t=32709
Par contre, l’interface n’est pas francisée. De plus, qui dit version bêta dit bugs.
Toujours est-il que j’ai installé avec succès le .deb 64bits sur une Linux Mint 18.1 sans rencontrer de difficultés.
Comme alternative à Scrivener, il existe aussi un logiciel libre en version alpha (donc toujours en développement, donc avec encore plus de bugs) nommé Manuskript inspiré de Scrivener et Ulysses. Il est disponible ici :
http://www.theologeek.ch/manuskript/
Je ne l’ai pas testé.
Je profite de ce commentaire pour signaler un podcast intéressant sur les logiciels d’écritures (dont Scrivener) animé pat Lionel Davoust, Melanie Fazi et Laurent Genefort. C’est consultable ici :
https://youtu.be/xii0SuqZgRQ
Merci pour toutes ces infos, Jo !!! J’avoue ne pas avoir encore eu le temps de me consacrer aux podcasts de Lionel, je préfère lire ses articles… 😉
Pour la version linuxienne, elle était il y a quelques mois disponible, installable, mais… inutilisable (un zoli message m’avait informé que le machin étant périmé je pouvais aller me faire cuire un oeuf de colibri). Le mieux reste donc sous Linux d’installer un bon Scrivener windows via Wine (et là, ça marche bien).
Perso, pe parce que je suis jardinière, je me me sens pas d’investir du temps et de l’argent là-dedans. Pour ce qui est de retrouver des passages dans Word, je n’ai jamais de pb, je me contente d’une recherche sur un mot-clé que je pense avoir utilisé et je finis rapidement par retrouver ce que je cherchais.
Ok, ça a l’air d’avoir des fonctionnalités supplémentaires utiles, mais je pense que ce n’est pas indispensable.
C’est comme tout : lorsque tu trouves quelque chose que tu adores, après, tu te dis « mais comment je faisais, avant ? » 😀
Mais effectivement si tu es satisfaite ainsi, il ne faut pas changer tes habitudes.
Moi, j’étais vraiment frustrée par Word, même si par ailleurs je l’utilise avec plaisir au quotidien dans mon boulot. Merci de ton commentaire !
J’ai pris la version démo pour commencer un projet de novella et je l’aime déjà d’amour. Moi qui suis très cahier / crayon, je galèrais à mettre de l’ordre dans toutes mes petites notes, écriture de scènes, question à explorer, bribes de dialogues, posts-it divers, fiches personnages etc. Et là miracle 🙂
Je peux y mettre tout mon petit binz : même mes images, des liens internet, des tableurs de timeline, bref, TOUT.
Je suis fan !! je le conseille et je n’ai pas trouvé la prise en main si compliquée avec quelques tutos bien ciblés. Même si je pense que je n’exploite pas le logiciel à 100%, il me facilite déjà énormément la vie.
Merci Chany !!! 🙂 Effectivement, avant j’étais très « cahier » moi aussi (avec post-its et tout) mais Scrivener m’a permis de retrouver l’aspect « compilation d’idées » du cahier, tout en ayant la praticité du texte tapé. 😉
Je suis convaincue ! Ca fait un moment que j’y pense et je crois que je vais me lancer pour l’écriture de mon prochain livre.
Merci Nathalie !
De rien ! J’espère que ça te conviendra aussi : pars bien sur la version d’essai, au départ ! 😉
Encore hésitante car j’ai déjà investi dans un logiciel. Est-ce qu’il transforme en epub ou ce n’est pas celui-là ?
Je l’utilise pour Mac, une présentation et utilisation différentes de celle-ci mais tout autant efficaces. Je n’ai pas tout exploré, mais petit à petit cet outil me devient indispensable… Egalement pour la transformation en ebook (mobi ou epub) ou pdf ou manuscrit à envoyer aux éditeurs… c’est bien pratique et le résultat est parfait. Je ne pourrais plus revenir aux logiciels style Calibre qui faisait de gros dégâts…
Oui, il paraît que sur Mac l’interface est encore plus agréable, et je veux bien le croire !
Pour ma part, pour l’epub je passais par Smashwords et je n’ai pas eu de retours négatifs, mais je tenterai l’epub via Scrivener pour le prochain ! Merci d’avoir commenté !! 🙂
Comme toujours un très bon article ! ça fait un moment que je me tâte à essayer Scrivener mais son gros défaut, à mes yeux, c’est qu’il est installé « en dur » (si je ne m’abuse) et que moi, je travaille à partir de plusieurs PC (ouais, chui riche :p ! non plus prosaïquement, je bosse de mon bureau sur le pc fixe, mais aussi sur le portable). Il faut que je puisse accéder à mon texte de n’importe où (c’est pour ça que j’aime bien Scribbook parce que ça reprend l’organisation par scènes et tout, mais c’est accessible en ligne 🙂 ).
A l’usage, je me rends compte que l’écriture par scène n’est pas totalement naturelle chez moi, toutes mes scènes sont déjà liées ou presque dès le 1er jet (j’écris presque tout de manière linéaire, un chapitre après l’autre), je n’arrive pas à écrire « dans le désordre »…
Tout cela étant, je ne m’interdis pas de tester un jour 😀
Moi aussi, j’écris de manière « chronologique », et pourtant le découpage en scènes me plaît vraiment. Et même si j’écris de cette façon, il y a parfois des scènes qui s’imposent et que je vais me mettre à écrire même si je n’en suis pas encore arrivée là.
Et tu peux installer Scrivener sur plusieurs postes pourvu que tous t’appartiennent et correspondent à la même plate-forme (Windows OU Mac mais pas les deux). 🙂
Oui mais pour moi il faut que ça synchronise en temps réel d’un poste à l’autre (je migre du pc au portable dans la même heure quelquefois)…
Bon a priori il parait que ça fonctionne avec Dropbox (si j’ai bien compris sur FB) alors je vais tenter la version d’essai pour voir si ça marche comme je veux 🙂
J’ai pas testé la sync sur Dropbox mais effectivement, comme Scriv est super pro, ça doit marcher. Tu me diras. 🙂
J’avais essayé Scrivener pour écrire, mais sans succès. Par contre en lisant ton article, je me suis dit qu’il fallait que je retente pour l’étape de la correction. J’ai la mauvaise habitude d’enregistrer chaque version – au cas où -, l’interface de Scrivener est plus pratique et le découpage en scènes m’aiderait à me focaliser :D.
Tout ce qui peut aider aux corrections est top !!! 😉 Courage !! 🙂
Entièrement d’accord avec toi, Nathalie. Je l’ai d’ailleurs acheté il y a environ un an, et j’adore ce logiciel. Je m’étais énormément aidée de ton guide car c’est vrai que c’est assez complexe d’un premier abord et on ne sait pas par où commencer. Encore maintenant, je ne maîtrise pas tout.
Pour 40$ c’est vraiment rien du tout d’autant plus que c’est à vie et non pour un an.
J’avais oublié qu’il convertissait en epub, en plus, c’est top !
Merci pour cet article 🙂
Merci BEAUCOUP à toi pour ce retour enthousiaste et chaleureux ! 🙂
Word permettait déjà (en quelque sorte) aussi le découpage visible en scène (via les styles de titres). Si on ouvre le volet navigation, ô surprise la structure du texte se déploie sous nos yeux émerveillés et, depuis la version 2010, on peut même déplacer les morceaux carrément dans le même volet (ce qui n’était pas possible auparavant).
LibreOffice permet une visualisation similaire (mais pas encore de déplacer le texte sans jouer du couper-coller).
Et pourtant, Scrivener l’emporte haut la main malgré tout, malgré ses défauts exaspérants (maîtriser l’export n’est vraiment pas si évident, et rien que mettre en forme son texte lors de la phrase ne se fait pas aussi intuitivement qu’on voudrait).
Je trouve que la fonction Navigation de Word n’a rien à voir avec le découpage en scènes de Scrivener. :/
En tout cas, merci de cette étude comparative, Jean-Christophe ! 🙂
Depuis 8 mois que j’utilise Scrivener (Mac OS), j’en suis très content. Antidote a suivi. Sans ce Scrivener, je n’aurai pas tapé au kilomètre mes 100 000 mots sur 7 semaines… car le sacro-diable Word est lent, lourd, plante (v. 2011 sur Mac), ne structure rien (tiens un commentaire de quelqu’un qui parle de volet… j’y crois pas !). Et il m’aurait découragé à écrire ma prolixité.
Que dire d’autres, je l’utilise depuis 2 mois avec ma tablette (et mon iPhone) pour me relire et corriger des choses. La synchronisation avec DropBox est à surveiller en lançant (et relançant) la synchro. Depuis, tout est sur Dropbox et les copies se font automatiquement sur mon disque dur et SSD quand je fais pomme-S (cmd-S).
Pour ce qui est de windobe, il est clair que le design et la non-intégration d’Antidote sont un échec. Dommage. Mais après tout, quand on achète Antidote c’est aussi sur Mac et Linux. Ce n’est donc pas une perte.
Ne pas oublier de tester ce Scapple, du même développeur que Scrivener, permet de faire sa cartographie d’idée… génial et simple (vous avez 30 jours non continus, très pratique quand vous voulez tester 3 jours par semaine !).
Scrivener : que des éloges ! j’ai peu testé les autres étant donné qu’il faut faire un choix, et mon flair me pousse à ne plus perdre de temps avec un autre logiciel. Qu’on se le dise.
Merci pour ce retour, Marc, et bienvenue sur ce blog ! 🙂
Drôlement bien, ce blog. Peut-on s’abonner ?
Merci Philca ! Bien sûr qu’on peut s’abonner ! Il y a plusieurs pop-ups ou la colonne de droite pour ça. 🙂
Merci Nathalie, pour la recommandation de mon blog. J’aime bien la raison : Il est beau 🙂 c’est vrai que c’est clair et net ! Et on est tellement plus efficace qu’avant… Belles écritures !
Merci, Gaëlle, d’être passée par ici et d’y avoir laissé un commentaire.
Je vous souhaite la même chose ! 🙂
Bonjour Nathalie, ne connaissant pas Scrivener, je viens de le télécharger, car j’en ai ras la casquette de galérer avec Word qui plante à chaque sauvegarde automatique et qui perd régulièrement des pans entiers de mes écrits. Merci pour l’info
Je te comprends ! Tu verras, après un temps d’adaptation, c’est un réel soulagement d’utiliser Scrivener !
Coucou,
Un grand merci pour cet article.
Je l’ai essayé et je l’adopte !!!
Oh, je n’avais pas vu ce commentaire, merciiiiiiiiiii ! 🙂
Alors, ça se passe comment avec Scriv ?
Allez je fonce ! Je me lance dans l’écriture « à temps plein » et je voulais un bon logiciel (ras-le-bol de Word). Scrivener était en test depuis 15 jours. C’est décidé je le prends
Bravo ! J’espère que tu en seras aussi ravi que moi ! 🙂 Je ne pourrais plus écrire sans, désormais !
Salut,
Je commence seulement avec Scrivener pour Windows, mais c’est intéressant de lire tout son texte sans avoir besoin de changer de doc, j’ai besoin de pratique par contre. Cela dit tu peux peut-être m’aider, je fouille sur le web depuis des heures et je ne trouve pas. Je voudrais un saut de page spécifique. Avec Word on peut faire un saut de page impaire pour que le chapitre puisse commencer sur une page gauche. Ce qui est utile pour un livre papier, mais je n’ai toujours pas trouvé comment le faire avec Scrivener. C’est-tu quelque chose qui se fait? je me dis que ça doit se faire, car quand je compile mon texte en Word j’ai une page vide avant un texte, mais je n’ai pas encore comprit pourquoi. Peut-être, car c’est un fichier et après un dossier.
Bonjour,
Dans scrivener tout se fait dans la fonction compiler, si vous obtenez ce que vous voulez, vous pouvez fouiller dans compiler pour trouver la fonction qui permet ce saut de page. prenez garde à bien définir la structure de votre texte, scrivener permet de définir, une compilation différente selon chaque type de section. mon conseil préparez vos sections en les nommant partie – chapitre – … pour bien les reconnaître dans vos fonctions de compilation.
Merci beaucoup de cette aide apportée à Irène ! 🙂
Bonjour Irène, je ne suis pas une experte absolue de Scrivener.
De mon côté, je télécharge le manuscrit tel quel et ENSUITE je fais les sauts de page impaire sur mon doc Word. Cependant, comme le ou la commentateur/rice ci-dessus le signale, je pense que cela doit être paramétrable dans les options à sélectionner dans la fonction « Compiler ». 🙂
Bonne continuation !
bonsoir,
et merci
Je vais aller regarder ça à nouveau, sinon je le ferais dans word