Je me suis aperçue, en rédigeant cet article et vu les questions et remarques du précédent, que j’allais un peu trop vite en besogne.
Avant de vous présenter les avantages et les inconvénients de l’autoédition, il me faut mieux expliquer en quoi cela consiste.

autoédition - définition

Mais, avant toute chose, je tiens à remercier de tout cœur les auteurs qui ont déjà passé le cap de l’autoédition et qui ont pris le temps de poster sur Internet une foule de conseils pratiques auxquels je me réfèrerai constamment (sans forcément mentionner quel conseil vient de quel site, j’ai fait une compilation sans noter d’où venait telle ou telle remarque).

En effet, outre les conseils que vous pouvez trouver sur les plateformes d’autoédition comme The Book Edition, my Best Seller .com et j’en passe, sans oublier bien sûr ceux délivrés sur le site d’Amazon, ce sont surtout les remarques d’individus passionnés qui m’ont aidée à mettre tout ça en place.

Voici des liens vers leurs sites, mais si vous n’avez pas le temps d’aller leur rendre visite, pas de panique, je vais vous faire un petit topo de tous leurs précieux conseils.

Donc un grand merci à :

  • avant tout au couple représenté par le pseudo Jacques Vandroux  pour leur excellent site et leurs souci du partage ;
  • le fabuleux site Espaces Comprises pour ses rubriques détaillées ;
  • Sébastien et Hélène du blog M.I.A., un site très chaleureux ;
  • Randy Ingermanson (site en anglais) : je suis abonnée à sa newsletter que je dévore chaque mois ;
  • Joel Friedlander (site en anglais) : une foule de conseils pratiques… et il est difficile de ne pas vouloir acheter tout ce qu’il met à disposition des auteurs indépendants.

Mais aussi :

(par ordre d’apparition de leurs documents dans mon dossier de recherches).

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Voilà, et maintenant que j’ai remercié tout ces gens formidables, commençons.
Qu’est ce que c’est que l’autoédition ?

C’est un assez récent phénomène (surtout si on le compare avec l’apparition de l’imprimerie de Gutenberg), qui est déjà bien rodé dans les pays anglophones mais encore balbutiant en France. D’ailleurs on ne sait pas très bien comment l’écrire : si le mot est souvent, comme j’ai choisi de le faire, en attaché, on le trouve parfois avec un tiret ou un espace entre le préfixe et le mot. On trouve aussi l’appellation « autopublication » en synonyme. Il s’agit d’une nouvelle façon pour un auteur d’être publié.

Dans notre pays il y a désormais quatre grands systèmes d’édition :

– la voie classique : l’édition à compte d’éditeur. Vous trouvez un éditeur, il vous achète les droits de votre livre, règle les frais liés à la publication de celui-ci et vous reverse une partie de l’argent des ventes. C’est donc l’éditeur qui avance l’argent et prend un risque si le livre ne se vend pas bien.

– la voie à risque : l’édition à compte d’auteur. Vous trouvez un éditeur, il assure les services de préparation et parfois de promotion de votre livre… Mais c’est l’auteur qui finance tout ça. Il achète 100, 200 ou 300 exemplaires de son propre livre pour les revendre ensuite. C’est donc lui qui prend un risque en finançant son livre.

– la voie participative : l’édition à compte de lecteur, qui utilise des plateformes participatives, comme My Major Company. J’avoue que je n’ai pas passé beaucoup de temps à rechercher cette façon de faire, plus adaptée selon moi à des chanteurs qu’à des écrivains… En effet, l’auteur soumet son texte et les internautes votent pour ce dernier. Si un nombre suffisant de votes a été donné à une personne ou à son œuvre, alors l’un des « parrains » de la plateforme propose un contrat à l’heureux élu. Il n’y a pas à proprement parler de prise de risque, sauf pour l’auteur qui va avoir du mal à faire apprécier un long roman par un nombre suffisant de personnes… et qui dévoile un peu trop son histoire à mon goût ainsi… A noter qu’une autre version de ce système d’édition consiste à non pas voter pour un livre mais le pré-acheter… ce qui permet au final de l’éditer. Plus d’infos sur le site très bien fait d’Envie d’Ecrire.

– enfin, la petite nouvelle : l’autoédition, grâce à l’impression à la demande* et à des plateformes comme Amazon, Lulu, The Book Edition. C’est l’auteur qui gère toutes les démarches liées à la publication de son livre (et vous verrez au fil des articles qu’il y en a pas mal…) et qui donc a également la casquette d’éditeur, mais il n’avance pas l’argent de la vente des livres. Chaque livre est imprimé « à la demande » en fonction du nombre d’acheteurs et/ou ou vendu en édition numérique. La plateforme fonctionne, elle, comme imprimeur et revendeur.
C’est, vous l’avez compris, l’option que j’ai choisie pour « Éclosia ou l’Écosse des légendes. »

Au cours de mes recherches j’ai également visionné le documentaire diffusé récemment sur Arte : « Ecrivez On S’occupe Du Reste – La Littérature Selon Amazon »

Vous pourrez le voir ici si le sujet vous intéresse (il fait tout de même plus de 50 mn). Merci à Virginie Platel de m’avoir donné le lien car j’avais raté l’émission.
(edit : vidéo disparue)

La première partie explique le parcours à succès de 4 auteurs de 4 pays différents. La deuxième critique le système Amazon-ien ou plutôt s’en inquiète… Je vous en parlerai plus en détail dans le prochain article.

* Bien sûr il existe aussi l’autoédition en passant par un imprimeur. Mais ce n’est pas la formule que j’ai choisie, notamment pour une question de coût, donc je n’aborderai ici que le cas de l’autoédition via l’impression à la demande.

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Voilà, vous aussi vous en savez plus maintenant, j’espère. Dans mes prochains articles, enfin je vous parlerai des avantages et des inconvénients que j’ai recensés : 3.1 Inconvénients, 3.2 Avantages.

Mais en attendant, j’ai une colle pour vous : à votre avis, quelle voie est la plus fréquemment prise par les auteurs en ce qui concerne l’édition de leurs manuscrits ?

[Article importé de mon ancien blog]

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